Au fond, tuer, c'est la fin de la vie honnête. Un peu comme perdre un oeil. Il y a un avant et un après inéluctable. C'est ça le poids qu'on ressent et qu'on apprend à porter, l'inéluctable, oui, le geste qu'on ne pourra pas "réparer". C'est savoir qu'on a devant soi une vie particulière, un peu moins propre, plus jamais innocente. Cela peut conduire à une forme de culpabilité.