Les Français, plus dociles qu’on ne le dit, ont fait le dos rond, acceptant les dérives sans rien dire ou presque. Presque, car les pigeons, les poussins et autres bonnets rouges se sont réveillés avec la gueule de bois (fiscale). Tout le monde est maintenant d’accord (ou presque), de la gauche à la droite : simplification, flexibilité, baisse de la dépense publique, baisse des impôts. Alors, qu’est-ce qui manque pour passer à l’action ? Trois séries de freins existent et se nourrissent les uns les autres : l’accumulation des structures et des textes a produit une complexité sans précédent. Complexité qui, elle-même, multiplie les occasions d’abus et de dérives.