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Citation de ebardin


"Un bâtiment perdu au milieu des montagnes, ouvert juste pour accueillir des gars comme nous. Lascars de mauvais poil au carnet scolaire saturé par les remarques" (p. 10)
" Tout juste si certains ne vous jettent pas des bananes, ça s'est vu dans certains stades de foot. C'est peut-être pour cette raison que j'ai aimé la boxe très jeune, autant pour esquiver que pour frapper et me défendre contre les insultes, les mauvais regards. (p. 20)
"Je pensais que tu ne tiendrais pas le coup.
- Pourquoi?
- Tu es un gars de la ville, non? Et puis bon, les Noirs, c'est pas des nerveux à ce qu'on dit."(p. 42)
"Installe-toi au salon, le temps que ça chauffe. Chez vous, la viande, vous la mangez crue, hein?" (p. 56)
"L'amitié, c'est un sentiment tordu. Il y a les bons moments et les autres, où il faut fermer les yeux pour ne pas être déçu ou bouffé par les émotions." (p. 64)
" Ce n'est pas la première fois que j'entendais ce mot, Banania. Mais ce mec ne savait pas ce qu'il y avait derrière. Le gus au fusil n'a jamais appris, ou il a oublié, qu'au début de la Première Guerre mondiale, on avait envoyé aux troupes du front 14 wagons de Banania pour redonner du courage aux soldats. (p. 96)
"Ma mère m'a dit que les allusions des gens n'étaient pas volontaires, parce que bcp se sont habitués à un racisme médiocre et facile. Dans ces moments, elle m'invitait à la retenue, à détourner la violence qui pouvait monter en moi. Facile à dire. Les autres ne détournent jamais la leur." (p. 119)
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