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Critiques de Ai Yazawa (594)
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Gokinjo, une vie de quartier, tome 4

Alors que Mikako ne sait pas comment affronter sa mère à propos de son père, elle la trouve effondrée… Ai Yazawa aime décidément malmener son héroïne. Et même si ce n’est rien de sérieux, cela donne quelques palpitations. Mais on lui pardonne rapidement car les événements qui en découlent sont très intéressants, et la situation montre encore une fois le meilleur chez certains personnages. J’avoue cependant que j’ai trouvé ce chapitre un peu « bisounours » par rapport à certains détails, mais je ne m’en plaints pas du tout, surtout que cela amène des scènes plutôt cocasses !



La seconde partie du tome… m’a un peu énervée. Enfin, pour être plus précise, un personnage m’a énervé, mais vu que la moitié du tome lui est quasiment consacré… Je ne suis jamais fan des triangles amoureux (en même temps, je ne pense pas que beaucoup d’entre nous le sont – ou alors il faut m’expliquer pourquoi), mais autant certaines fois je peux comprendre l’hésitation des personnages, autant là… je comprends pas. Enfin, si, l’amour est aveugle… Blablabla… Mais quand on fait souffrir l’autre de manière volontaire, sans en avoir réellement conscience… Raaahhhh ! Ça m’énerve. Mais Ai Yazawa dépeint malheureusement ce que peut être une relation amoureuse dans certains cas. La façon de traiter cette dernière est d’ailleurs très bien fait, et on voit beaucoup de choses en tant que spectateur omniscient : les pensées des autres, le mal-être des amoureux, leurs erreurs, le pourquoi de leurs erreurs… Et c’est une sorte de cercle vicieux. L’un essayant de sauver l’autre. Mais je crois qu’il faut vouloir se sauver soi-même aussi, sans quoi, on n’aboutit à rien.



La relation entre Tsutomu et Makiko évolue aussi. C’est étrange de les voir tous les deux, car ils se connaissent si bien et en même temps, ils ont l’air de parfait étrangers quelque fois. Mikako n’a pas l’habitude de se confier à Tsutomu, et ce dernier à toujours l’habitude de deviner ce qui ne va pas, mais j’ai peur que leur relation ne puisse continuer de la sorte malgré leur amour réciproque. Et là encore, Ai Yazawa traite cela avec beaucoup de finesse et de justesse malgré les situations assez drôles. J’ai hâte de voir comment tout cela va évoluer, même si je me doute qu’il va y avoir des larmes à un moment donné… L’insouciance des premiers tomes est vraiment partie.
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Nana, tome 17

Plus j'avance dans les tomes et plus mes avis deviennent courts ! D'un autre coté, c'est bien normal ! Nana est un manga qui se suit et se cumule : dans ce dix-septième tome, on retrouve un peu des seize précédents, ce qui est très agréable.



Dans ce tome, j'ai beaucoup aimé le fait que ce soit Hachi qui prenne les choses en main. Sans vouloir être péjorative, elle a un petit côté "boulet" qu'il faut continuellement surveiller, faire attention et protéger... C'est mignon pour un enfant de six ans, mais bon Nana en à 20.

(Cela dit, je suis assez traumatisée par le fait qu'à mon âge elle puisse déjà être mariée et attendre un enfant...).

Bref, je disais que j'aimais beaucoup le retournement de situation : C'est Hachi à qui on fait attention habituellement et là, c'est elle qui se retrouve à veiller sur les membres de Blast. Ça m'a beaucoup plu de la voir agir dans l'ombre.



J'ai bien aimé en apprendre un peu plus sur Mai : au fil des relectures, sont changement d'apparence et de personnalité" me choque de moins en moins. Et du coup, je suis passé du stade "Mais c'est qui cette fille ?" à "Mais c'est quoi son secret ?", ce que je trouve bien plus sympa...

J'ai hâte de relire ce qu'il se passe ensuite !
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Nana, tome 14

Encore une fois, même pour une relecture, je suis sous le charme de ce manga. J'aime beaucoup le fait que, même si nous sommes dans un univers très particulier - celui des professionnels de la musique -, l'histoire reste assez crédible.

On voit ça assez régulièrement dans les magasines : des aspirantes-star projetées au devant de la scène parce qu'elles fréquentent la bonne personne ou des grandes célébrités qui multiplient les conquêtes ou sortent avec un inconnu...

C'est ça que j'aime beaucoup dans Nana, c'est que ça fait un peu rêver cette ambiance et pourtant elle n'est pas vraiment glam', paillettes et champagne ! Ça reste simple.



Dans ce tome, j'ai particulièrement aimé ce qu'on apprend sur Asami et le marché que lui propose Nobu : je trouve ça vraiment adorable et touchant.

Et puis j'aime beaucoup l'amitié qui se dessine entre Yasu et Miu : je ne me souviens pas franchement de ce qu'il se passe ensuite, mais j'en garde un souvenir plutôt positif.

J'ai hâte de me replonger dans le quinzième tome :)
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Nana, tome 6

Ça y est, les dés sont jetés. Toutes les pistes de l'histoire sont là et nous n'avons plus que les fils à démêler et voir ce qu'il va se passer.



C'est étonnant la façon dont la joie se mêle aussi facilement à la déception : dès que l'on croit que tout va enfin mieux, un évènement nous fait retourner en arrière... Et pourtant ça serait tellement simple pour Hachi d'arrêter ce cercle vicieux pour enfin vraiment vivre, mais il faut en avoir l'envie. D'un autre côté, je pense qu'on est tous plus où moins pareil : y'a certains artistes à qui ont ne pourrait peut-être pas dire "non" si l'occasion se présentait ! Honnêtement je ne sais pas ce que je ferais à sa place... Je pense que j'aurais envoyé baladé B. depuis belle lurette mais c'est vrai qu'il est vraiment très croustimiam ;)

(surtout après ce que Nobu lui à fait comprendre !)



Pour Blast, la chance tourne enfin : c'est très agréable de voir enfin leur chance tourner. Et que tout soit de nouveau comme avant entre Nana et Ren : j'aime beaucoup la façon donc s'épanouie son couple même si c'est quelqu'un de très froid à la base.



Ce tome tourne clairement autour de Hachi, mais bon, le précédent tournait autour de Nana !

J'ai hâte de redécouvrir la suite :)
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Paradise Kiss - Intégrale

Paradise kiss est, au travers du portrait d'un groupe d'adolescents passionnés de mode et excentriques, la peinture touchante des préoccupations de la jeunesse japonaise, entre pesants objectifs de réussite scolaire et pression parentale. Et quand les premières amours s'en mêlent, difficile de rester concentré(e) sur ses priorités. C'est ce qui arrivera à Yukari, adolescente studieuse dont la vie et la future carrière seront bouleversés par sa rencontre avec des étudiants en stylisme qui souhaitent faire d'elle leur mannequin.



Comme toujours avec Ai Yazawa, le dessin déconcerte, avec ces personnages aux longues jambes et aux visages moins rondelets qu'on est habitué à voir dans la plupart des shojo.



Je n'ai pas encore lu Gokinjo, une vie de quartier dont Ai Yazawa reprend certains personnages, mais je les ai aimés dans Paradise Kiss. Ils sont humains, avec leurs passions, leurs faiblesses, leur égoïsme parfois qui ne fait que souligner la valeur des sacrifices qu'ils sont prêts à faire pour ceux qu'ils aiment.



On quitte Paradise Kiss la gorge nouée et les larmes aux yeux, mais non sans avoir souri à multiples reprises. Un classique du manga.
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Nana, tome 5

Un tome magnifique, avec les retrouvailles entre Ren et Nana Osaki. Mais c'est aussi ici que Hachi va rencontrer Takumi, membre de Trapnest dont elle est fan.

Ce qui est incroyable avec Nana, c'est que chacun des personnages arrivent à me faire ressentir des émotions. A chaque scène, il me faut rire ou me laisser transporter, tant cette histoire est addictive!
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Une tempête aux couleurs des cerisiers

Cela faisait une éternité que les fans francophones attendaient impatiemment de pouvoir lire d'autres oeuvres de Ai Yazawa. En ce mois de juin, Delcourt a réalisé le rêve de beaucoup d'entre eux.



A la mort de leur père, deux frères lui ont fait la promesse de passer professionnels au baseball, sport qu'ils pratiquaient tous ensemble.

Takashi, l'aîné, réussit tout ce qu'il entreprend et monte très vite les échelons du succès. Il a même gagné le coeur de Kumiko, l'amie d'enfance de Kiyoshi, le cadet.

Alors que son grand frère réalise tous les rêves de la famille, quel est la place de Kiyoshi ? Est-ce que cela vaut la peine de se battre et de faire des efforts ? Vu que Takashi fait tout, il ne reste plus qu'à Kiyoshi de rester dans l'ombre.



J'ai poussé des petits cris de bonheur quand le manga est arrivé entre mes mains. Un "nouveau" Aï Yazawa, c'est un évènement, quand même !

Avec le succès de Nana, on avait vu débarquer certaines de ses séries les plus populaires, mais les mangas plus anciens, les one-shot étaient quelque peu délaissés.

On redécouvre ce qui rend les histoires de l'auteur si addictives, avec des relations tendues et compliquées, de l'amour, de l'amitié, des histoires de familles, des rêves, des doutes, des pleurs, de la douleur, des surprises, des révélations, du bonheur, de l'espoir.

Tout ça en un seul tome unique !

Y a pas à dire, elle est réellement douée.



Au début, j'ai été un peu surprise par les dessins. En regardant les premières planches, je me suis dis "Ha oui, ça date ...". Et pourtant, quelques pages après, la magie opérait déjà, et je me retrouvais totalement émerveillée devant les expressions faciales des personnages.

C'est ce qui m'a frappée le plus quand j'ai découvert ses ouvrages, ce sont les yeux de ses personnages. Il y a tellement d'émotions qui s'y lisent, c'est tout simplement époustouflant.

Quand j'observe le visage de l'un ou l'autre pendant une scène triste, c'est juste impossible de ne pas sentir mon coeur se serrer, et une boule se former dans ma gorge.

C'est tellement précis, réel, naturel ... Ça me touche intensément.

À côté de ça, il y a toujours la délicatesse des traits, la finesse des corps, qui dégagent une certaine fragilité même quand le mouvement est énergique et puissant.

Ce coup de crayon est unique, et pour moi, je trouve qu'il fait mouche à chaque fois, tout simplement.

Aï Yazawa est une très grande artiste, et je pense que je ne me lasserais jamais de ses mangas.



Elle nous livre ici un manga triste, et tendre, l'apprentissage d'un jeune homme qui ne sait pas où se situer dans sa vie et dans celle des autres.

On se laisse emporter sans difficultés dans ce récit doux-amer aux parfums de cerisiers et de tournesols.

Un récit court mes très riche qui sent les changements de saisons et l'évolution délicate et difficile de l'enfance à l'âge adulte.

Ce one-shot nous fait traverser toute une palette d'émotions en les restituant à la perfection grâce à des dessins d'une rare qualité et à une narration qui touche le lecteur droit au coeur.

Une volume dans lequel les néophytes pourront se plonger pour goûter la saveur de l'univers de Yazawa, et que les fans dévoreront avec un plaisir manifeste.
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Nana, tome 18

Alors que les drames annoncés se mettent petit à petit en place, les bonds dans le futur occupent de plus en plus de place aussi, et le drame continue ainsi de monter jusqu'à presque nous étouffer, tout espoir de libération s'éloignant une fois encore.



C'est vraiment pesant de lire Nana dans ces ultimes tomes. L'autrice ne fait que creuser un peu plus la tombe de son groupe phare et de ceux qui gravitent autour. Ainsi même la chaleur de leurs liens amicaux ne suffit pas à les empêcher de plonger un peu plus dans la noirceur de leurs propres ténèbres.



Alors que le récit est très orienté sur Nana O. du fait de la narration, c'est finalement Shin qui sombre en premier. Il faut dire que c'était le plus et peut-être le plus fragile sous ses airs bravaches et comme l'a dit Yasu, ils n'ont pas assez fait attention à lui, trop pris dans leurs propres problèmes. Alors quand cela arrive, c'est brutal et dévastateur, un peu trop d'ailleurs pour être crédible à mon goût. Franchement faire tomber un groupe de rock, le mettre en pause, juste parce que l'un de ses membres s'est fait arrêter pour possession de stupéfiant, ça me fait bien rire... Mais ça ne change rien, tout est bousculé, tout bascule et ça fait mal.



La situation devient explosive, révélant tous les petits couacs qui parsèment les relations de chacun. Il faut dire qu'ils avaient enfin tous atteint ce qu'ils souhaitaient et que la chute est d'autant plus rude. Blast était sur le point de vraiment décoller avec leur tournée. Trapnest venait de rentrer après leur enregistrement. Ren et Nana tentait de recoller les morceaux et Takumi avait trouvé une solution pour Reira et Shin puissent se voir. C'est vraiment triste.



Mais le plus triste, c'est vraiment pour Shin, qu'on ne voit pas d'ailleurs et qui doit être au fond du seau, seul comme ça et responsable, il doit le savoir, de tout ce carnage. J'ai été choquée par la réponse de Nana O. et je suis heureuse que Ren ait su lui répondre comme il faut, mais je ne comprends pas ce que l'autrice a voulu faire là, parce que ça va à contrecourant, pour moi, de la construction du personnage. Un signe de plus que l'autrice se perd. Heureusement qu'elle se reprend à la fin, en lui confiant un objectif qui aidera à la relève de tous.



Ce tome-là fut donc bien cruel pour nous comme pour les personnages. Avec un drame en son centre, un drame encore une fois surjoué même si l'autrice a la décence de couper la déferlante médiatique qui doit leur tomber dessus, je trouve que la série continue à sombrer. Même les chapitres bonus finaux qu'Ai Yazawa ajoute à chaque fin de tome ou presque en ce moment, pour nous relater le passé de certains personnages ne suffit pas. Ici, celui sur Reira et Takumi m'a encore une fois mise très mal à l'aise, tant je trouve le propos embrouillé et maladroit. L'autrice m'avait habituée à autre chose.
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Nana, tome 14

Un tome tendu où les personnages se dévoilent un peu plus, où les relations évoluent.

Tout devient de plus en plus passionnant.

Je me répète mais Nana est vraiment un shôjo unique !
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Nana, tome 4

Je m'attache de plus en plus à ces deux Nana et à leur petit monde. C'est sensible, doux, ça remue les tripes.

Rien n'est blanc ou noir, tout est en nuance.

Un shôjo majeur !
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Nana, tome 18

Ce tome est vraiment l'un des plus prenants de la saga : on a l'impression que tout s'arrête d'un seul coup, un peu comme si il y avait une coupure de courant ! Tout est soudainement mis en question et tout ce qui était acquis ne l'est plus. Il est vraiment terrifiant comme tome !

Je ne me rappelais vraiment pas de tout ça...



Bizarrement, dans ce tome, bien que les deux Nana restent les héroïnes, beaucoup de choses tournent autour de Shin et c'est assez agréable de laisser un peu de côté les deux filles pour se laisser totalement accaparer par l'adolescent.



J'ai beaucoup aimer le bonus sur Takumi : c'est un peu celui que j'attendais avec plaisir :)

C'est assez dingue de voir comment il était, ce qui a fait qu'il est devenu comme ça et surtout que finalement il n'a pas changer... Bon, ça ne répond pas à toutes nos questions, mais ça aide !

Vivement que je me replonge dans le tome suivant :)
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Last Quarter, tome 1

Les premières pages pourraient d’ailleurs parfaitement s’y intercaler, à plus forte raison dans le premier tome bicéphale. Car la jeune lycéenne Mizuki rappelle les deux Nana. Dans un parc, elle tombe sous le charme d’une triste mélodie puis de son interprète, le guitariste et chanteur anglais Adam. Elle passe alors les deux semaines suivantes avec lui, enfermé dan une grande maison vide et isolée. Elle ne va plus au lycée, ne rentre plus chez elle.



Puis un jour, Adam disparaît, il doit rentrer et est prêt à l’emmener avec lui en Angleterre si elle le retrouve à un point de rendez-vous à Shibuya. Pas le temps de réfléchir, à peine plus pour dire adieu à sa famille et la voilà en pleine nuit en train de se précipiter pour le rejoindre de l’autre côté de la rue. Mais le feu est  rouge et c’est l’accident. Planches plongées dans l’obscurité, ville et nuit baignées par la lumière de la lune, personnages androgynes et diaphanes, narration et mise en page éclatées… pas de doute possible, il s’agit bien là de la quintessence du style de la mangaka, celui des pages les sombres et les plus mélancoliques de Nana. Mais la tragédie qui frappe Mizuki n’est que le point de départ de Last Quarter.



En effet, lorsqu’elle se réveille, Mizuki a perdu la mémoire et est dans lieu inconnu, blanc immaculé, piégée derrière une grande et infinie barrière. Elle y croise une enfant à la recherche de son chat. C’est alors cette petite fille, Hotaru, qui se réveille à l’hôpital à la suite d’un accident de la route lorsqu’elle était partie en pleine nuit chercher de son chat Loulou. Mais cette fille, cette musique, était-ce un rêve ?



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Last Quarter, tome 1

On m'a prêté ce manga alors que j'étais dans une mauvaise période. Il est plutôt compliqué et ne plait pas à tout le monde ça c'est une évidence.

Pourtant à moi il m'a plu. L'histoire est magnifique et très bien scénarisé. Les dessins ne sont pas parfaits c'est sur mais ils n'empêchent pas une lecture agréable.
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Nana, tome 1

Autre manga, autre déconvenue... Il faut dire que depuis sa sortie, ce manga ne m'intéressait pas du tout. Mais comme il entrait dans un challenge, je me suis pourquoi ne pas essayer?! J'espérais être surprise en bien, malheureusement ce n'est pas ce qui s'est produit.

Elles portent toutes les deux le nom de Nana, seulement elles sont très différentes l'une de l'autre. La première est naïve, agaçante avec sa façon de tomber amoureuse comme on change de chemise et avec son habitude de faire du mal en toute innocence, sans s'en rendre compte. La deuxième est une rockeuse qui en a bavé, qui chante dans un groupe et qui voit celui qu'elle aime partir loin d'elle pour suivre son chemin malgré l'amour qu'il lui porte. Ce qui les rapproche: le fait qu'elles vont partir toutes les deux pour Tokyo.

Je vous le dis franchement, je n'ai pas été vraiment conquise par ces deux jeunes filles, même si la deuxième me plaît un peu plus. Leur vie m'a laissée de glace, tout comme leur quotidien. Je me suis ennuyée tout du long de ce tome et même les dessins m'ont laissée de marbre. C'est presque effrayant de voir des filles de cette âge aussi niaises et inconsistantes...

En bref, je suis passée complètement à côté de ce tome qui n'a pas réussi à me séduire. Rien ne m'a plu ni ne m'a donné envie d'en apprendre plus et de poursuivre la série. Dommage...
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Nana, tome 12

Même s'il y a le même cadre général que le précédent tome qui m'a déplu, celui-ci a une autre dynamique, ce qui change un peu la donne, surtout que l'autrice nous offre une nouvelle surprise.



Nous sommes toujours dans une histoire très orienté showbiz autour des membres de Trapnest et Blast, les nouveaux sont toujours là, mais comme l'histoire se recentre autour des membres des deux groupes et c'est tout, cela passe bien mieux.



Mais la grande surprise du tome est surtout le retour d'Hachi comme narratrice. C'est dommage parce que je préférais de loin découvrir les pensées de Nana O. mais au vu de ce que ce changement annonce, c'est tout à fait normal de la revoir. D'ailleurs, le tome s'ouvre sur un chapitre se déroulant dans le futur qui commence à éclaircir le ton mélancolique qu'on entendais depuis le début mais ce n'est pas forcément pour le mieux vu ce qu'on apprend. *petite larme* Cependant, ça m'a fait un bien fou de revoir ce petit groupe d'amis des années après et retrouver la même ambiance chaleureuse entre eux avec juste un petit ajout ^^



Pour revenir au présent, ce sont maintenant les mariages de Ren-Nana et Takumi-Hachi qui sont au coeur de l'histoire avec les complications que cela occasionne. Si je continue à rester blasée par le couple Takumi-Hachi que je ne parviens ni à apprécier ni à valider tant je le trouve malsain, en revanche je dois avouer que ça me plaît de voir une Hachi plus posée, plus calme et plus mature. Je trouve juste tordue de le faire passer de fille capricieuse à femme soumise à son époux... En revanche, je suis encore et toujours dans de Ren-Nana, il suffit de voir leur annonce pour comprendre. Du coup, je trouve triste que l'autrice leur mette tant de bâtons dans les roues et leur complique la vie inutilement juste pour faire du mélo...



En ce qui concerne les autres membres des différents groupes, ils s'intègrent plutôt bien dans l'ensemble de l'histoire. Ce sont de bons amis pour chacune des filles mais aussi les uns envers les autres. Nobu est toujours trop gentil à mon goût, Yasu aussi mais j'aime la petite piste que j'entrevois pour lui. Rien à redire sur Shin qui conserve tout son mystère même quand il nous fait quelques révélations. Reira m'amuse toujours autant et me touche, j'aimerais vraiment la voir plus pour elle et non comme sidekick. Enfin, c'est sympa de voir un peu plus Naoki.



Les groupes se reformant et se croisant, ce tome est un peu plus sympa et dynamique à suivre que le précédent. On est moins noyé dans tous les sens du terme et ça allège tout. Le drame est toujours là en coulisse, près à surgir à tout instant, mais c'est justement pour ça qu'on profite d'autant plus de ces petits moments de choix où le bonheur est là.



Avec une ambiance plus chaleureuse et une intrigue plus resserrée, ce tome moins fourre-tout a su raviver mon intérêt et moins craindre la débandade annoncée. Cependant on reste sur une ligne de crête où le moindre coup de vent pourrait tout chambouler.
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Last Quarter, tome 1

En poursuivant mon marathon de relectures dans le cadre du Challenge Ai Yazawa que je fais avec Les instants volés à la vie, j'ai eu envie après ma plongée dans les univers plutôt lycéens de l'autrice, de me lancer dans son titre le plus étrange : Last Quarter, une histoire fantastique, qui fut malheureusement celle qui m'a laissée le moins bon souvenir...



Celle-ci n'est composée que de 3 petits tomes, ça fait bizarre après les pavés que furent Gokinjo et Je ne suis pas un ange. Écrite à la fin des années 90, la série est celle qui précède tout juste Nana et qui fait suite à Gokinjo mais elle tranche singulièrement avec celles-ci avec son ambiance fantastique et romantique presque gothique dans les plus purs sens des termes.



Dans le premier tome, le récit se partage en deux parties.



D'abord nous faisons la connaissance de Mizuki et Adam. La première a perdu sa mère, que son père trompait, et ce dernier s'est remarié avec sa maîtresse avec qui il avait eu une fille. N'en pouvant plus de cette situation, elle saute sur l'occasion de sa rencontre avec Adam, musicien de rue anglais, pour fuir le domicile paternel. Adam, lui, est un musicien pro qui est venu au Japon après avoir perdu sa fiancée morte de maladie. Tous deux sont deux âmes blessées qui se sont bien trouvées. L'autrice reste cependant assez floue et vague sur leur relation, les montrant au final assez peu. On a ainsi du mal à saisir la profondeur si soudaine et rapide des sentiments de Mizuki, qui voit peut-être en Adam une bouée de sauvetage, tout comme lui voit en elle l'image de sa fiancée défunte.



Avec Mizuki on retrouve le fameux thème de la famille dysfonctionnelle si chère à Ai Yazawa, et avec Adam la figure de l'artiste maudit qu'on retrouvera plus tard avec Ren, notamment. C'est sombre et dramatique à souhait.



La seconde partie met en scène un groupe de jeunes enfants qui vont à l'école primaire. Ils vont jouer les détectives pour comprendre qui est la mystérieuse femme fantôme que l'un d'eux arrive à voir.



En effet, suite à un accident de la route Hotaru a été à l'hôpital. Alors qu'elle était dans le coma, elle croise dans ses rêves une jeune fille. Bien éveillée, elle recroise celle-ci dans une maison abandonnée du coin, mais elle est la seule à la voir ce qui inquiète ses amis. Sauf que confronté à l'évidence de sa présence, ils finissent par la croire et décide de chercher qui elle est.



C'est un récit plus franc et chaleureux que le précédent. Les héros sont lumineux et plein de bienveillance. Le quatuor qui se forme est propice à de beaux triangles amoureux entremêlés que je vois vite se dessiner. Hotaru est adorable, petite et douce comme elle est. J'aime assez sa copine Sae, pour qui elle compte beaucoup. Chez les garçons, Tetsu me fait penser à un peu à Tsutomu de Gokinjo, il est ultra nature et simple. A l'inverse Masaki, son meilleur ami, est plus réfléchi, fourbe et complexe. C'est amusant de les voir évoluer ensemble.



L'histoire n'est cependant qu'au tout tout début. L'enquête démarre à peine. L'ambiance est la clé de cette histoire, le fantastique étant parfaitement intégré avec un côté légende urbaine appuyé qui me plaît énormément.



Je reste cependant sur ma faim avec une histoire qui pour le moment m'émeut bien moins que les autres de l'autrice. En revanche, les dessins sont vraiment superbes avec un travail toujours aussi fou sur les tenues des personnages, mais également sur les expressions de chacun (j'adore les visages poupins des héros) et sur les décors dont l'aspect photographique peut surprendre mais me séduit vraiment ici car ça apporte la touche singulière parfaite à cette ambiance de légende urbaine.



Ainsi, même si ça reste le titre que j'aime le moins chez l'autrice, il n'en reste pas moins très qualitatif !
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Nana, tome 3

On avait quitté les deux Nana qui venaient de s’installer en colocation et l’arrivée de Nobu à Tokyo et on poursuit tout naturellement dans la direction de la reformation du groupe avec le recrutement de Shin, un nouveau bassiste qui traine pas mal de mystères autour de lui. Bien trop jeune pour être autant indépendant, il squatte à droite et à gauche pour dormir et il s’intègre vraiment très naturellement dans le groupe. Mais c’est avec le retour de Yasu que tout repart comme avant et je suis contente de voir Nana si heureuse avec la musique autour d’elle.



Les choses se gâtent par contre du côté de l’autre Nana et si je continue à trouver le personnage ultra insupportable, on nous apporte tout de même un peu d’explications qui font du bien. Nana n’ambitionne pas une grande carrière professionnelle, son objectif de vie est de se marier et d’avoir une jolie maison. Et après tout, pourquoi pas, si elle se ment sans doute un peu à elle-même, elle ne l’a dans le fond jamais caché, même pas à Shôji.

Du coup, c’est son tour à lui d’avoir le sale rôle. Parce qu’autant on peut le comprendre dans le fait que Nana l’épuise et que Sachiko l’apaise (même si personnellement je la trouve très insipide), autant en tromper une avec l’autre les blesse toutes les deux. Et c’est très moche de le voir passer du côté des gens qu’on n'aime pas.

Heureusement, Junko et Kyōsuke sont toujours là, un peu dans le rôle d’observateurs, un peu dans le rôle de confidents et pourtant, petit à petit ils commencent déjà à sortir de l’histoire et je trouve ça vraiment dommage tant il s’agit de deux personnages que j’aime beaucoup, par leur maturité et leur sagesse.



Et puis il reste toujours ce mystère, cette narration par une Sachiko du futur qui ponctue chacune des étapes du récit, comme si elle était là pour nous laisser une trace de ce passé qu’elle a vécu.
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Je ne suis pas un ange, tome 3

Le tome précédent m'avait bouleversée mais que dire de celui-là ! Ai Yazawa est encore et toujours une reine dans les romances et amitiés adolescentes.



Le tome précédent nous avait proposé un concentré d'émotions autour d'Akira, Midori, Maki et Masashi qui avait tout fait exploser en plein vol. Les cartes étaient donc rebattues pour ce nouveau tome et la mangaka les a très bien jouées, développant à merveille les autres personnages de la série et explorant encore l'amour et l'amitié sous toutes les variations. C'est magnifique !



Les débuts sont plus de tristesse et mélancolie avec une Midori qui peine à se remettre de sa rupture pourtant nécessaire. Elle trouve du réconfort auprès du gentil Ken mais elle sent bien que ça lui est plus que difficile d'oublier Akira. Ken a toujours été son ami, et avec lui l'autrice nous montre ce qui peut se passer quand un ami tente de nous consoler tout en ayant des sentiments pour nous, ça ne peut jamais bien finir. C'est triste mais j'ai beaucoup aimé la douceur et l'honnêteté de ces moments. Ken est un très joli personnage plein de compassion et dont j'adore le duo avec Midori. Leur amitié est un bonheur à voir.



Le déchirement des sentiments de nos héros est donc encore au coeur de cette lecture, mais finalement avec un premier temps consacré à Midori et Akira, ce sont Mamiya, Takegawa et Shino qui leur volent la vedette et c'est extrêmement bien fait. L'autrice avait tranquillement posé les jalons pendant toute la première moitié de son histoire pour mieux tout développer ici et j'ai adoré. Avec le passage de témoin entre le premier et le second Comité des élèves, elle renouvelle son cheptel de personnages et apporte une nouvelle dynamique propice aux changements qui vont se produire entre l'ancien et le nouveau groupe. Ainsi le triangle amoureux qu'on voyait poindre prend toute son importance ici et c'est très bien joué !



Shino est un personnage qu'on a adoré détesté mais qui se révèle bien plus fine et intéressante. C'est une ancienne victime de brimade qui s'est accrochée envers et contre tout à son premier amour qui la rassurait, quitte à écraser celle qu'elle admire depuis toujours et qui lui fait peur car elle la voit comme une rivale. C'est plein de drame mais il n'y a jamais le moindre mauvais sentiment au final. Au contraire, c'est très sain de voir des personnages exprimer leur jalousie, leur possessivité, leur insécurité comme c'est fait ici, cela les rend terriblement humain. Ainsi, j'ai été émue aux larmes par les déchirements des relations de ce trio et j'ai adoré la conclusion de tout ça que j'ai trouvé vraiment lumineuse et tellement positive avec une superbe mise en avant de l'importance de l'amitié dans tout ça.



En parallèle cependant, plein de petites choses autour de la relation Midori - Akira m'ont déchiré le coeur et fait espérer un final à la hauteur de ces si beaux personnages. J'ai été très touchée par la souffrance silence d'Akira, un héros comme je les aime et peut-être l'un de mes préférés, si ce n'est MON préféré de la mangaka. Il est d'une prévenance. Son choix est tellement beau. Tous les petits non-dits entre lui et Midori pour tenter de retrouver une vie normale et faire preuve de maturité étaient terriblement attachants et j'ai trouvé la révélation de sa relation passée avec sa mère poignante.



Ai Yazawa maîtrise vraiment à merveille tous les aspects clés de cette saga que ce soit les différentes relations amicales et amoureuses, le tempo pour les présenter, le développement de ses personnages et bien sûr ses dessins, qui sont d'une douceur très émouvante. Je suis archi fan de cette série, qui est en passe de devenir celle que je trouve la mieux écrite chez elle, alors qu'elle a toutes les apparences de la plus banale. Merveilleux !
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Paradise Kiss, tome 5

Je suis bien embêtée parce que j'ai autant adoré qu'été gênée par ce dernier tome de Paradise Kiss, mais ce qui est sûre c'est que l'autrice m'a soufflé par la force des émotions de ses personnages. C'est la grande force de son écriture dans chacun de ses titres, je trouve.



Le tournant pris dans la dernière partie du précédent tome m'avait déjà un peu gênée avec l'arrivée d'une potentielle rivale pour Yukari, et effectivement ça ne se passe pas très bien. Ai Yazawa joue la carte de la jalousie qui vient tout dérégler pour provoquer le déraillement du train du groupe ParaKiss. On aime ou on déteste mais on ne peut pas y rester insensible. Elle porte à son paroxysme les relations compliquées de chacun des couples et des amis pour un final très riche et puissant de ce côté-là, mais elle ne fait pas cela sans maladresses.



Je vais d'abord revenir sur LE point qui m'a le plus gênée : la relation Miwako - Arashi. On découvre que celle-ci a débuté par un viol et celui-ci est complètement oblitéré, sous-estimé, retourné pour en faire un accident de parcours. Je dis non ! Quand je lis, "elle ne te disait pas non à toi mais à ta violence, c'est pour ça qu'elle t'a pardonné", je ne peux pas m'empêcher de trouver ça hyper malsain et dérangeant. Ainsi, cette relation qui depuis le début me semblait bancale, l'est même plus que ça, et je trouve ça désolant que l'autrice normalise le viol, l'emprise et autres relations toxiques...



A l'inverse, entre Yukari et George même si ça semble compliqué, étrange et pas très normal, en fait, c'est LA relation la mieux construite. L'autrice nous explique à merveille la limite floue entre muse et amant(e) dans le milieu de l'art, la souffrance que l'on peut ressentir quand on s'en compte, la complexité des sentiments alors en jeu. La relation entre George et Yukari est on ne peut plus réelle. Ils ont chacun leurs cadavres dans leur placard mais j'ai trouvé superbe la façon dont ils réalisent tristement la limite de leur relation et en tirent les conséquences. C'est sublime et poignant !



Du côté de la mode, j'ai eu ce que je voulais, un discours honnête et réaliste. Yukari se lance vraiment dans le mannequinat et on découvre les joies et les limites de ce métier tranquillement, subrepticement, avec elle. George, lui, n'est pas un styliste pour le prêt-à-porter et il en tire toutes les conséquences même si parfois c'est un peu flou et compliqué pour lui. J'ai adoré suivre son parcours avec ses choix chaotiques, mais également sa confrontation enfin avec son père. Finalement Aso fut vraiment utile à l'histoire et sa relation avec George est elle aussi plus compliquée qu'on aurait pu le croire au premier abord.



Graphiquement, j'ai encore vécu des moments sublimes avec un trait vraiment parfaitement maîtrisé, l'autrice assoit encore ce qui est SA touche. Ce mélange de décors photographiques incrustés avec en premier plan des personnages filiformes aux jambes interminables ultra stylés. Elle a une richesse expressive folle aussi bien pour montrer le drame des personnages, leurs émotions à vif, mais aussi pour nous faire rire. Ses personnages sont tous ultra looké du premier au dernier, et la multitude de tenues qu'elle a inventée est incroyable, un vrai régal pour les yeux. C'est sans parler du découpage et de la mise en scène qu'elle élabore qui font de ce titre une lecture vraiment marquante.



Si vous cherchez une bluette passez votre chemin, mais si vous êtes prêts à vibrer avec ses artistes, à faire malmener votre petit coeur et à lire des romances qui prennent aux trippes et ne vous confortent pas, n'hésitez pas à entrer dans la danse et à venir découvrir le sublime univers de ParaKiss.
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Paradise Kiss, tome 4

Malgré une trame dramatico-romantique toujours aussi passionnante et des dessins de plus en plus beau, ce tome marque un peu le pas et je ne suis pas forcément fan de tous les noix narratifs de l'autrice.



La partie centrale consacrée à la quête d'indépendance de Yukari est très bien gérée, là je n'ai rien à redire, vraiment j'aime beaucoup. On ressent très bien la force qu'elle a réussi à puiser de ses nouvelles relations. Elle ose s'affirmer, elle devient plus indépendante, elle commence à se trouver. Alors certes cela ne s'est pas fait sans heurt, elle est ultra émotive, elle hésite beaucoup. J'ai du mal parfois avec sa relation avec George qui a un je ne sais quoi qui me dérange, comme si on frôlait la relation toxique. Pourtant quand on y regarde bien, certes celui-ci est étrange et mystérieux à l'extrême, limite cassant, la poussant toujours dans ses retranchements, mais je ne pense pas qu'il lui veuille du mal ni qu'il cherche à la dominer en aucune façon, au contraire il cherche à la faire grandir et assumer ses désirs.



Dans ce tome, j'ai aimé la confrontation de Yukari à sa mère, les avancées dans son devenir pro et perso. Ses choix sont crédibles en dépit de ses hésitations bien humaines. Mais à la pousser en avant, l'autrice éclipse totalement les autres. J'ai trouvé toute la troupe de Yaz'art bien en retrait, encore plus que d'habitude, même si l'autrice a essayé de développé un peu Isabella, la grande oubliée de l'histoire, avec le récit d'un épisode clé de son enfance, mais c'est surtout parce que ça a un lien avec George. La mangaka pousse plutôt le personnage d'Hiroyuki qu'on découvre un peu plus parce qu'elle est en train de mettre en place une nouvelle dynamique j'ai l'impression autour de Yukari et de George. J'apprécie moyennement, de 1/ parce que je ne vois pas l'intérêt de tout le chambardement autour du trio Miwako-Arashi-Hiroyuki pour accoucher d'une telle souris, de 2/ parce que ça m'agace de revoir l'éternel schéma du rival amoureux avec Hiroyuki d'un côté et Aso de l'autre...



L'arrivée de cette dernière est vraiment le gros point noir pour moi pour l'instant. Apporter encore une couche de drame et d'incertitude avec une fille qui a un certain vécu avec George est clairement de trop. Ça donne l'impression que l'autrice cherche un nouveau moyen de relancer son intrigue après avoir amené celle-ci à sa fin logique mais inaboutie avec le défilé. En effet, celui-ci est le point d'orgue dans ce tome mais il arrive bien trop vite dans l'histoire et beaucoup de pans de l'intrigues sont inachevés, il faut trouver comment rallonger la sauce, ce que je ne trouve pas hyper judicieux.



Heureusement, le défilé est un grand moment, aussi bien dans sa préparation avec des petits moments drôles et savoureux, d'autres plein d'émotions, que pendant qu'il y a lieu où il nous bluffe vraiment en faisant éclater aux yeux de tous le génie créatif de George et la majesté de Yukari sur scène. C'est un moment majeur dans l'histoire et l'autrice le met parfaitement en scène du début à la fin, fin surprenante d'ailleurs ;)



Alors même si j'adore toujours l'ambiance de cette série et que je me suis énormément attachée aux personnages, je trouve ce tome un peu en-dessous à la fois à cause du choix de tout centrer sur Yukari, mais également parce que le moment clé de l'histoire arrive trop tôt et oblige l'autrice à faire un choix hasardeux, pour le moment, pour relancer l'intrigue. Je vais donc entamer la lecture du dernier tome en prenant quelques pincettes...
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