La nuit du solstice d'hiver est particulièrement longue. Celui-ci marque le début de la saison froide, mais c'est aussi la promesse d'un renouveau, l'idée que la vie va resurgir avec les jours qui se rallongent, ou qu'elle ne meure jamais, à l'image du houx dont les feuilles vertes et luisantes offrent un cadre resplendissant au rouge de ses fruits.
Tout comme celle des coccinelles et des chrysopes, la présence de syrphes dans les massifs et au potager est une bénédiction pour le jardinier.
Chaque soir c'est le même spectacle: il y en a d'abord une, puis deux, puis trois... puis 20 chauves-souris qui se laissent tomber du bardage de la remise. Ce sont des pipistrelles, minuscules au point de pouvoir se glisser entre deux planches. Du poulailler à la mare, en tournant autour des arbres, elles connaissent leur parcours par cœur: la chorégraphie peut commencer.
En Amérique, les colibris sont les principaux buveurs de nectar des plantes aux fleurs tubulaires. Chez nous, ce sont des papillons qui les remplacent. Deux espèces volent de jour: le moro-sphinx et le sphinx gazé. Vous le verrez dérouler leur longue trompe, en vol stationnaire, devant les fleurs de centranthe ou de labiées.
La fin de l'été signe le terme du cycle végétal. Dans des massifs de vivaces horticoles et indigènes, tout comme dans la prairie et au potager, des graines sont mûres et sèches à souhait. Remplissez quelques sachets, soigneusement étiquetés: c'est une belle façon de les disperser et de les partager avec d'autres jardiniers.
La plupart des idées reçues, quel que soit leur thème, circulent depuis des temps immémoriaux. Grâce au bouche à oreille, aux contes et aux légendes, elles traversent gaillardement les générations, s'étoffent souvent s'essoufflent parfois, mais ne disparaissent jamais complétement.
Bien qu'il ne soit pas du jardin, on attend toujours le martinet noir avec impatience. Les premiers individus arrivent dans la seconde moitié d'avril, quelques semaines après les hirondelles. Ils sont faciles à reconnaître, fendant l'air avec leurs ailes en faux.
La vue est le sens immédiat pour observer la nature. Sa meilleure alliée? La patience. Prenez le temps de contempler en variant les échelles, du microcosmos sous les herbes jusqu'au cosmos en plein ciel. C'est infini!
Avec l'arrivée de l'automne, la nature tire peu à peu sa révérence. un groupe de charmantes bestioles retient soudain notre attention: les araignées! Pourtant, elles ne font aucune migration saisonnière.