Si vous avez le temps de respirer, alors vous avez le temps de méditer.
Toute véritable transformation sera précédée d'un grand moment d'inconfort.
C'est là le signe que vous êtes sur le on chemin.
Question : Quelle doit être la préoccupation d’un moine, alors ?
Ajahn Chah : Le but est de lâcher prise.
Question : Il faut donc lâcher prise mais sans faire d’effort pour y parvenir ?
Ajahn Chah : C’est cela. On doit lâcher sans désir. Si le désir est encore là, si on poursuit un but, alors ce n’est pas le Nirvana. Nous sommes ici pour comprendre la cause de la souffrance et savoir pourquoi les choses sont comme elles sont. Soyez attentifs et laissez les choses suivre leur cours naturel. Alors votre mental sera paisible comme un étang clair dans la forêt. Toutes sortes d’animaux viendront s’y abreuver, vous verrez des choses étranges et merveilleuses aller et venir, mais vous resterez paisible. Des problèmes apparaîtront mais vous en verrez aussitôt le sens. Tel est le bonheur du Bouddha.
Le monde est dans un perpétuel état d’agitation...
L’esprit passe de la satisfaction à l’insatisfaction au rythme de l’agitation du monde...
La plus grande aide que nous puissions apporter au monde,
c’est apprendre à apaiser notre esprit..
Toute véritable transformation sera précédée d'un grand moment d'inconfort. C'est le signe que vous êtes sur le bon chemin.
Vous les gens, vous voyez des hommes des femmes, beau, belles, gros, grosses, moches etc.... mois je ne vois que des cadavres animés en train de pourrir
Si on vous demande : « Quel type de nourriture préférez-vous ? » ne prenez pas la question trop au sérieux. Si vous dites que vous aimez vraiment quelque chose, quelle importance ? Réfléchissez : si vous en mangiez tous les jours, l’aimeriez-vous toujours autant ? Vous en viendriez probablement à dire : « Oh, non ! Pas encore de ça ! »

Vous étiez une fontaine d’eau fraîche
sur la place d’une ville poussiéreuse,
et vous étiez la source de cette eau
sur un sommet invisible, là-haut.
Vous étiez, Luang Por, cette montagne inamovible
mais vue de différentes perspectives.
Luang Por, vous n’étiez jamais une personne
vous étiez toujours le même.
Vous étiez l’enfant qui rit
des habits neufs de l’Empereur et des nôtres.
Vous étiez l’exigence d’un éveil,
le miroir de nos erreurs – férocement bon.
Luang Por, vous étiez
l’essence des textes étudiés
le guide de notre pratique,
la preuve de son efficacité.
Vous étiez
un feu de joie étincelant
par une nuit de froid et de vent.
Comme vous nous manquez !
Luang Por, vous étiez
le solide pont de pierre dont nous avions rêvé.
A l’aise dans l’instant présent
comme dans votre domaine de tout temps.
Luang Por, vous étiez
la pleine lune resplendissante que nos nuages parfois cachaient.
Vous étiez l’arbre de fer, l’arbre banyan et l’arbre bodhi :
Por-Mae-Khrooba-Ajahn
Luang Por, vous étiez
un lotus tout frais sorti de l’eau
dans un univers
de fleurs artificielles.
Pas une seule fois, vous ne nous avez égarés.
Vous étiez un phare
pour nos fragiles radeaux
sur la mer agitée.
Luang Por, vous êtes
au-delà de tout éloge et de tout portrait.
Humblement, je pose ma tête
sous vos pieds.

Si vous comprenez le Dhamma, vous devez pratiquer en conséquence. Il n’est pas indispensable de devenir moine ou nonne – même si la vie monastique est un cadre idéal pour la pratique. Pour vraiment pratiquer, vous devez renoncer à la confusion de la société, abandonner famille et possessions et partir dans la forêt. C’est la manière idéale. Mais si vous avez une famille et des responsabilités, comment allez-vous pratiquer ? Certains disent qu’il est impossible de pratiquer le Dhamma en tant que laïcs. Mais regardez autour de vous : qui sont plus nombreux, les moines ou les laïcs ? Il y a beaucoup plus de laïcs ! Alors, si seuls les moines et les nonnes pratiquent, cela risque de créer beaucoup de déséquilibre. Cette compréhension est erronée. Devenir moine ou nonne n’est pas la question. Etre moine ne signifie rien si on ne pratique pas. Si vous comprenez vraiment la pratique du Dhamma, quelle que soit votre position sociale ou votre profession, que vous soyez enseignant, médecin, fonctionnaire ou quoi que ce soit, vous pouvez pratiquer le Dhamma à chaque minute de la journée
Nous avons besoin de voir et de réaliser la vérité des enseignements en les pratiquant, pas seulement en les entendant