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Critiques de Ajahn Chah (7)
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Méditation et sagesse: Les enseignements d'un..

Super livre sur une tradition un peu moins mis en avant en occident, les moines de forêt. On y retrouve la retranscription d'enseignement d'Ajanh chah...c'est un bouddhisme assez épuré et direct. Même si beaucoup d'enseignement sont destinées aux moines, et qu'ils paraissent sans concession pour notre mode de vie, il n'en reste pas moins l'essence du discours qui elle, est au delà de tout ça. Il nous indique très clairement ce qu'est la liberté et comment l'atteindre, et non sans humour!
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Tout apparaît, tout disparaît

On trouve dans ce livre toute la sagesse d'un grand maitre, qui a formé de nombreux moines occidentaux, et dont l'influence à été immense.

Le dhamma d'Ajahn Chah est lumineux et efficace, son enseignement sur "anicca", l'impermanence et "dukkha", la souffrance, peut être assez radical, car il savait que l'on se défait pas comme çà de nos mauvaises habitudes!

Un livre essentiel et profond à recommander.
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Vertu et Méditation

Excellente anthologie d’enseignements du maître thaï Ajahn Chah







Traduit en français par l’inévitable, déterminée et inépuisable Jeanne Schut, voici « Vertu et Méditation », qui forme un duo avec « Méditation et Sagesse » que je n’ai encore eu le bonheur de lire.

C’est une anthologie des propos tenus lors de discours par exemple, d’Ajahn Chah aux moines sous ses ordres, y compris occidentaux vivant avec lui en Thaïlande.

La préface est signée Jack Kornfield, et l’épaisse Introduction, Amaro Bhikkhu qui s’attache à contextualiser l’enseignement de son maître dans le bouddhisme thaï et à présenter la vie qu’il vécut.

Comme annoncé par les éditions Sully, cet ouvrage est un florilège d’enseignements sur des thèmes bien précis :

1) Cet esprit

2) Fragments d’un enseignement

3) Vivre dans le monde avec le Dharma

4) Trouver l’excellence du cœur

5) Le contact sensoriel, source de sagesse

6) Comprendre le Vinaya

7) Maintenir les principes

8) Pourquoi sommes-nous là ?

9) La vague de la sensualité

10) Les deux visages de la réalité

11) Le Dharma en cadeau

12) L’équilibre intérieur

13) La Voie en harmonie

14) Entraîner le cœur et l’esprit

15) Lire l’esprit naturel

Le premier ne fait qu’une page, tandis que le second, balaie pleinement, de manière concise, toute la voie bouddhiste : un régal ! Ainsi le premier enseignement résume tout ce qu’il y a à savoir sur l’esprit, et le second tout ce qu’il y a à faire pour parvenir à cette compréhension et à la maîtrise de son esprit mondain. Puis il développe dans les autres discours. C’est particulièrement savoureux de lire tout cela, car Ajahn Chah n’avait rien à envier niveau caractère à un maître Ch’an ou Zen ! Et son ton est quasiment familier, proche de ses auditeurs.



Enfin, ce qui est également surprenant et savoureux, c’est que ce sont des propos relevés, notés et contextualisés : on vit avec la communauté monastique, fin des 70, début des 80. Voici une de ses paroles des plus importantes : « Si vous comprenez le Dhamma, vous devez pratiquer en conséquence. Il n’est pas indispensable de devenir moine ou nonne – même si la vie monastique est un cadre idéal pour la pratique. Pour vraiment pratiquer, vous devez renoncer à la confusion de la société, abandonner famille et possessions et partir dans la forêt. C’est la manière idéale. Mais si vous avez une famille et des responsabilités, comment allez-vous pratiquer ? Certains disent qu’il est impossible de pratiquer le Dhamma en tant que laïcs. Mais regardez autour de vous : qui sont plus nombreux, les moines ou les laïcs ? Il y a beaucoup plus de laïcs ! Alors, si seuls les moines et les nonnes pratiquent, cela risque de créer beaucoup de déséquilibre. Cette compréhension est erronée. Devenir moine ou nonne n’est pas la question. Etre moine ne signifie rien si on ne pratique pas. Si vous comprenez vraiment la pratique du Dhamma, quelle que soit votre position sociale ou votre profession, que vous soyez enseignant, médecin, fonctionnaire ou quoi que ce soit, vous pouvez pratiquer le Dhamma à chaque minute de la journée ».



Encore une fois, un très bon livre des excellentes éditions Sully !



Bonne lecture !



Zui Ho.
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Être ce qui est

Un recueil d’enseignements fabuleux d’Ajahn Chah, grand maître du Theravada



Ce recueil des enseignements d’Ajahn Chah (1919-1992), grand maître thaïlandais de la Sangha des moines de la forêt, est collationné par son disciple Paul Breiter à partir des enseignements donnés en langue thaïe, lors des « sessions du soir ».

En effet Ajahn Chah discourait de temps en temps après la méditation silencieuse du crépuscule. L’ouvrage, publié par les inévitables éditions Sully, est préfacé par un autre de ses disciples, le très connu Jack Kornfield, et traduit depuis l’anglais par une autre disciple, Jeanne Schut.



Il faut d’abord souligné que la traduction et la retranscription des paroles enregistrées du maître bouddhiste est excellente et que l’on est rapidement plongé dans cette atmosphère propre aux forêts thaïes : ainsi je me suis senti à la lecture comme étant l’interlocuteur direct d’Ajahn Chah.

C’est presque comme si je l’avais rencontré en personne, et qu’il m’avait parlé et transmis ces enseignements. C’est très rare de lire une telle chose – c’est un vrai tour de force ! C’est très appréciable, et je me suis senti honoré et privilégié d’être ainsi pris dans cette discussion avec Ajahn Chah. De ce fait, son enseignement passe donc comme une lettre à la poste. J’en remets une couche : Jeanne Schut excelle dans la traduction !

Mais ne croyez pas pour autant que ce soit facile : non ! Ajahn Chah est un franc-tireur. Il ne prend pas beaucoup de gants, pointe et examine toutes les difficultés de ceux qui viennent lui demander d’apprendre sous ses ordres – pas seulement la méditation, mais tout l’enseignement bouddhique. Et il dispense ce dernier de manière rigoureuse.

De plus, le fait que ce soient des dialogues (un peu) ou monologues (surtout) ne fait pas apparaître forcément une structure, et il a bien fallu que Paul Breiter donne donc des titres à tout ça.



L’ouvrage est ainsi divisé en six parties, où il s’agit à chaque fois d’agir en accord avec le Dhamma. « Pratiquer le Dhamma » est le plus long de tous, et l’on voit ainsi quelle importance Ajahn Chah donnait à cet aspect, car il est important de pratiquer avec justesse.

Pour vous rendre l’enseignement oral et atemporel du maître thaïlandais, et parce qu’Ajahn Chah parle mieux que moi de sa profonde sagesse, je vous ai souligné quelques passages à chaque fois, pour vous donner l’envie de le lire ! Je ne peux que m’effacer derrière ses paroles si justes :

1. Entendre le Dhamma. « Alors, quand vous écoutez le Dharma, ne croyez pas que c’est tout ce qu’il y ait à faire. Prenez-le à coeur et pratiquez-le ! Faites-en la cause et la condition qui vont vous permettre d’atteindre le nibbana, l’au-delà de la mort, la cessation de la souffrance et la véritable paix« .

2. Comprendre le Dhamma. « Tant que l’on vit dans le monde, il y aura toujours des choses à faire mais on peut les faire en lâchant prise. Alors l’esprit est paisible, sans détresse et on peur travailler tout à son aise. C’est la manière juste de gagner sa vie. Et même si le travail à accomplir est dur et déplaisant, c’est acceptable« .

3. Pratiquer le Dhamma. « En conséquence, la voie juste qui mène à la paix, la voie que le Bouddha a montrée pour atteindre le véritable bonheur, est sila (la vertu morale), samadhi (la concentration méditative) et panna, la sagesse. Telle est la voie de la pratique. C’est un chemin qui mène à l’abandon complet de l’attachement au désir, de l’aversion et de la confusion mentale. Cela implique d’aller à l’encontre de nos tendances habituelles à la facilité et à la recherche du plaisir et du confort. Il faut donc que nous soyons prêts à endurer certaines difficultés et à faire des efforts« .

4. Voir le Dhamma. « Il faut écouter les enseignements et puis lâcher, mettre les concepts de côté et pratiquer vraiment. La connaissance qui asséchera le doute vient de l’action, de l’effort investi dans la pratique. Elle n’apparaît pas du simple fait de poser des questions à quelqu’un. Mais il est difficile de maintenir l’enthousiasme pour la pratique et l’effort qu’elle requiert. Nous voulons vite atteindre l’Eveil mais nous avons tendance à être paresseux. Le Bouddha a dit : ‘Les doutes disparaîtront de l’esprit du méditant du fait de sa pratique constante’. C’est la seule option; voilà pourquoi il nous incite à nous appliquer avec un effort soutenu« .

5. Etre le Dhamma. « Si on cherche l’Eveil, on ne pourra jamais y arriver. On pourrait essayer pendant des années sans succès. Mais à l’instant où Ananda a décidé de s’arrêter, de se reposer et de déposer son fardeau de désir d’Eveil, simplement en se détendant tout en restant dans un état d’attention bien établie, l’esprit a lâché le désir et il a pu « voir » et s’éveiller. Il n’a pas eu besoin de faire quoi que ce soit de spécial. Avant il voulait que quelque chose se produise et cela ne fonctionnait pas parce qu’il ne se donnait aucune chance de s’abandonner, aucune chance de s’éveiller au Dhamma« .

6. Enseigner le Dhamma. « Tout le monde peut donner quelque chose, n’est-ce pas ? Dans la culture thaïlandaise, la générosité est un trait de caractère traditionnel. Mais abandonner les mauvaises actions – pensez-y un peu ! Un voleur ne le fera pas à moins de subir une authentique transformation. Vous pouvez envisager la question à partir de ce petit exemple. Voilà ce que signifie pratiquer le Dhamma et le vivre. Il n’est pas difficile d’écouter; mettre en oeuvre ce que l’on a entendu est plus difficile. Nous avons besoin de voir et de réaliser la vérité des enseignements en les pratiquant, pas seulement en les entendant. Nous devons écouter et acquérir une compréhension de cette écoute. Ensuite il faut encore tourner cela vers l’intérieur pour y voir plus clair et recommencer encore et encore. Après, il n’y aura plus de problèmes« .



Chacune des parties de cet ouvrage est succulente, tant pour ce qui est transmis que pour la façon dont cela l’a été. C’est un ouvrage parfait !!

La sagesse et les connaissances d’Ajahn Chah, apprises avant de vivre en forêt, sont telles que plusieurs de ses recueils d’enseignements sont aujourd’hui traduits dans le monde entier et en France.

Lui qui eut des funérailles nationales rayonna dans le monde entier durant tout le temps de son « sacerdoce ».

Nous avons la chance de pouvoir apprendre de lui par ce merveilleux ouvrage qu’est « Etre ce qui est, l’essence des enseignements du Bouddha ». C’est un ouvrage de référence du bouddhisme theravada.



Merci Jeanne Schut, merci Sully !



Et bonne lecture !



Zui Ho.
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Vertu et méditation : Les enseignements d'un ..

L'un des livres les plus importants du bouddhisme theravada. Un trésor pour l'humanité. À consulter évidemment avec la suite : "Méditation et sagesse "
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Tout apparaît, tout disparaît : Enseignements s..

On trouve dans ce livre toute la sagesse d'un grand maitre, qui a formé de nombreux moines occidentaux, et dont l'influence à été immense.

Le dhamma d'Ajahn Chah est lumineux et efficace, son enseignement sur "anicca", l'impermanence et "dukkha", la souffrance, peut être assez radical, car il savait que l'on se défait pas comme çà de nos mauvaises habitudes!

Un livre essentiel et profond à recommander.
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Méditation et sagesse

L’AUTRE excellente anthologie d’enseignements d’Ajahn Chah







« Méditation et Sagesse » est le siamois de Ajahn CHAH – Vertu et Méditation. Les deux se complètent. Les éditions Sully ont fait de trois livres publiés en anglais ces deux-ci. Mais des deux, « Méditation et Sagesse » est mon favori. Tous sont traduits par Jeanne Schut.

Les enseignements dispensés par Ajahn Chah sont de haute volée dans les deux, mais dans ce tome-ci (paru en 2011, réédité en 2015) ils m’ont particulièrement plu et stimulé. Je les ai trouvé ici bien plus profonds encore, tandis que le premier était plus tourné vers la pratique, plus pragmatique.

J’ai été surpris ici qu’Ajahn Chah donne ainsi à voir de lui un maître bouddhiste avant d’être un moine de la tradition Theravada. Il prend dans cet ouvrage un visage plus universel.



Regardez le panel des sujets abordés – impressionnant ! :

1. La clé de la Libération

2. La méditation (samadhi bhavana)

3. Le combat du Dhamma

4. Pratiquez

5. Pratique juste – pratique soutenue

6. Samma Samadhi – Le détachement dans l’action

7. Au plus profond de la nuit

8. Qu’est-ce que la contemplation ?

9. La nature du Dhamma

10. Vivre avec le cobra

11. La Voie du milieu en soi

12. La paix au-delà

13. Convention et Libération

14. Ne demeurer nulle part

15. La Vision Juste – Là où règne la fraîcheur

16. Notre véritable demeure

17. Les Quatre Nobles Vérités

18. Tuccho Pothila : « Venerable Erudit Creux »

19. « Pas sûr ! » – La règle des Nobles Etres

20. Comme un cours d’eau dormant

21. Transcendance

22. Sur la voie de l’Inconditionné

23. Epilogue

Un peu comme les livres de Shunryu Suzuki pour le zen Sôtô, ceux d’Ajahn Chah sont inestimables, intemporels et inépuisables : il suffit d’une page pour être nourri. Et on peut venir y manger à toute heure du jour comme de la nuit. La densité et la profondeur (je me répète) des enseignements donnés sont subjuguantes.



« La clé de la libération » est le premier chapitre exposé et le plus long de tous : c’est une véritable démonstration d’érudition bouddhique. Normal : il a été donné « dans les années 60 à un maître érudit entouré de disciples laïcs« . Et d’emblée, Ajahn Chah n’y va pas par quatre chemins – lisez bien ça si vous vous prétendez bouddhiste :

« La seule raison pour laquelle on étudie le Dhamma, les enseignements du Bouddha, c’est la recherche d’une manière de transcender la souffrance et de trouver la paix et le bonheur. Que l’on étudie les phénomènes physique ou mentaux, l’esprit ou ses composants psychologiques, ce n’est que lorsque la libération est le but ultime que l’on est sur le bon chemin – rien de moins. Si la souffrance existe, c’est qu’il y a une cause et des conditions préalables« .

Un peu plus loin, Ajahn Chah explique : « J’ai pratiqué le Dhamma sans connaître grand-chose. Je savais seulement que la voie de la libération commençait par la vertu (sila). La vertu est le beau début de la voie; la profonde paix du samadhi est le beau milieu de la voie; et la sagesse (panna) en est la belle fin« . Tout le monde peut donc s’engager dans la Voie du Bouddha, développer les vertus, méditer et obtenir la Sagesse afin de se libérer du Samsara. On peut ne rien y connaître… et finir par devenir un grand maître comme Ajahn Chah à condition d’être vertueux, sage.



Ce livre est un puits de sagesse, tout comme « Vertu et méditation ». Je vous souhaite donc une excellente lecture et je vous conseille d’acheter les deux qui font la paire !



Zui Ho.
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