Bande annonce du film Notre petite sur, adaptation de la série de manga Kamakura Diary
La neige est vraiment étrange. Le paysage est toujours le même qu'avant mais le simple fait qu'il neige suffit à donner l'impression que l'on se trouve dans un autre monde.
- De temps en temps... ...j'ai mal au pied. Mon pied qui n'est plus là. On appelle ça des douleurs fantômes. Ce phénomène se produit parce que le cerveau ne s'habitue pas au fait que le membre est manquant. Quand ça arrive, c'est vraiment dur.
La vérité n'est jamais unique. On croit ce en quoi on a envie de croire et on ne voit que ce qu'on veut bien voir. On ne pense jamais que les choses sont peut-être différentes.
Nous, on ne te fait pas de remarques parce que tu es une fille. Alors ne prends pas comme excuse le fait que tu en es une!
Rien n'est plus triste qu'un enfant à qui l'enfance a été volée.
Leur pays, leur ethnie, l'environnement dans lequel ils ont grandi, tout est différent. Et pourtant, ils ont noué une amitié si forte qu'on ne pourrait rien rêver de mieux.
- Pour en revenir aux funérailles... ...c'est parfois un vrai champ de bataille.
- Un champ de bataille ?
- Oui, ça arrive. Quand quelqu'un meurt, toutes sortes de conflits font surface. C'est l'occasion de comprendre quelle vie menait le mort. Par exemple des éléments qu'on ignorait jusqu'alors surgissent tout d'un coup.
Herbivore (sôshoku danshi) : terme désignant un homme qui n'a pas envie de se marier ou d'avoir une relation amoureuse durable, souvent soucieux de son apparence et rejetant les stéréotypes masculins traditionnels (comme ne penser qu'à l'argent et au sexe).
- Je pense que ta mère a beaucoup souffert de se séparer de toi.
- … Tu crois ?
- J’en suis sûr ! Tu te souviens de ce que tu m’avais dit ? Que ton vrai prénom, « Aslan », t’avait été donné par ta mère. C’est un nom plutôt rare… ça veut dire quelque chose ?
- Il paraît que c’est un mot utilisé dans une ancienne prière en hébreu. Ça veut dire « Aube »… parce que je suis né à l’aurore.
- Et le « J » de ton second prénom ?
- « Jade »
- Tu vois… j’avais raison. Ta mère t’a sûrement choisi ces prénoms très soigneusement en priant pour ton bonheur, toi qui es né à l’aube. Elle voulait sûrement que ta vie soit belle comme un jade au lever du soleil. Il est impossible qu’une telle personne ne t’ait pas aimé.
- Je pensais qu’un tel mensonge suffirait à tromper un enfant… mais un mensonge reste un mensonge. Pour le couvrir, il faut empiler mensonge sur mensonge jusqu’au jour où le château de cartes s’effondre.