Alain Audin

Au vu de la couverture et du titre du livre très racoleurs, on dirait un gros titre de la couv' du magazine "Détective", on aurait pu se douter que l'on aurait affaire à un livre assez putassier. Et en effet, le livre l'est. Assurément.

Ça ne m'avait pas frappé lors de ma sélection pendant Masse Critique sur Babelio effectuée depuis mon I-Phone mais je regrette ce choix peu réfléchi.



Car à un moment de qui se moque-t'on ?



On aura droit ici aux plus grosses ficelles qu'un écrivain amateur et peu doué serait en mesure de nous fournir.

Des phrases éculées, des situations téléphonées, des personnages qui sentent le cliché et qui manquent cruellement de consistance et l'intrigue part dans tous les sens.

Du meurtre, du cul, du franc-maçons, du meurtre, du cul, de la secte satanique, une envie de cul, des cimetières, des lesbiennes, qui aiment le cul évidemment. On se croirait dans un bouquin de la série "Brigade Mondaine" dont les souvenirs rappellent les premières lectures érotiques de l'adolescence.



Les vannes sont pourries, les références ringardes et les descriptions convenues.

Dommage car le pitch était intéressant et le postulat sentait bon mais l'intrigue et les rebondissements sont tirés par les cheveux, peu crédibles.



Néanmoins, cela aurait pu passer si l'écriture rattrapait le tout.

Malheureusement, le problème majeur est le style ou plutôt son absence totale. On ne ressent aucune patte, aucun travail, aucun talent de lettres.

Pas bon quoi. 1,5/5



Un grand merci néanmoins à Babelio et aux éditeurs de chez J Éditions. Désolé pour cette critique virulente mais c'est à la hauteur de la déception.

Avant de lire ce livre, je ne connaissais ni l'auteur, ni la maison d'édition. Ce livre fut donc une première découvert pour moi. Pourquoi avoir décidé de lire ce livre me direz-vous !



Hé bien simplement parce que le titre et la couverture m'ont intrigués. Ils ont titillé mes neurones et comme mes mains de lecteurs compulsifs sont dirigées par ces quelques neurones, j'ai acheté le livre qui a rejoint ma PAL il y a quelque temps déjà.



Il y a quelques jours, j'ai finalement décidé de me lancer dans la lecture de ce livre et ce ne fut pas sans mal, tout le moins au début. En effet, je n'ai pas accroché d'emblée au style limite télégraphique de l'auteur et j'ai été souvent perdu par l'utilisation d'un vocabulaire propre au monde policier mais non connu du commun des mortel que je suis. Certes, l'utilisation de tous ces termes et acronymes donne un semblant de réalité et de vérité à ce roman policier mais trop c'est trop (surtout quand aucune note de bas de page n'est là pour aider le lecteur).



J'ai donc bien failli arrêter ma lecture au bout du premier tiers du bouquin. Mais comme ce n'est pas dans mes habitudes - tout au plus ai-je abandonné la lecture de cinq livres dans ma vie de lecteur - j'ai pris sur moi et bien m'en a pris. En effet, au fil de l'histoire je suis de plus en plus entré dans la peau de certains personnages et j'ai complètement été happé par la course contre la montre qui s'était enclenchée, aidé en cela par des chapitres extrêmement courts.



C'est donc le final qui explique ma notre de 3.5. Sans ce final, je serais probablement descendu à 2.5 car le début du livre est vraiment fastidieux à lire. Je pense vraiment qu'une relecture plus approfondie aurait apporté une réelle amélioration à ce thriller. Mais cela n'est certainement pas la faute de l'auteur.



Je viens d'apprendre que l'auteur ne s'était pas arrêté là et qu'un second volet de cette histoire existait. Je vais donc me le procurer de ce pas afin de me forger une opinion plus approfondie sur cet auteur et sur cette maison d'édition.

Ma lecture de ce livre a vite été abandonnée à peine une petite cinquantaine de pages lues.

Bien que l'écriture de l'auteur soit facile à lire dans le sens qu'il n'utilise pas de mots compliqués j'ai trouvé son texte lourd et j'avoue qu'avec tous ses détails après même pas 50 pages j'étais perdue et bonne à recommencer.

Où je m'en suis arrêté nous avons du sexe, des francs-maçons et un meurtre dans un cimetière.

Les références à la franc-maçonnerie, aux rites sataniques en sois n'est pas vraiment une surprise vu qu'on nous en parle dans le résumer.

L'enquête est lente, je n'ai encore réellement rien lu sur l'enquête qui vaille la peine d'être retenue.

Il y a aussi à mon goût trop de références à croire qu'il faut en mettre à toutes les sauces.

Au niveau des personnages, je n'ai pas encore rencontré Myriam mais dans les enquêteurs que j'ai rencontré aucun d'entre eux m'a marqué.

Maintenant, je pense que le livre aurait pu être bien et son enquête aussi mais malheureusement le style ne m'a pas accroché et fait continuer ma lecture.
Lien : http://lesdivertissementsdel..

Il va être dur de faire une critique de ce thriller tant mon avis est mitigé. En effet, le postulat de départ est très prometteur : un meurtre dans le cimetière de Montmarte suivi par un autre, quatorze jours plus tard, au Père-Lachaise. Bien sûr, les meurtres vont s’accumuler. Myriam est en charge de l’enquête avec son équipe mais aucune piste semble s’ouvrir à elle à part celle d’un tueur en série qui a sévi l’année d’avant… Des meurtres, une enquête difficile, les cimetières de Paris, j’en salivais d’avance… Malheureusement, la sauce ne prend pas car l’enquête n’avance pas et tourne en rond. L’auteur a peut-être voulu retranscrire l’impasse dans laquelle se trouvait l’équipe de la brigade criminelle mais c’est un passage qui dure trop longtemps. Quand il y a un rebondissements, les ficelles sont trop grosses pour passer inaperçues (le passage concernant Loréne, la compagne de Myriam en est un bon exemple). De plus, on n’arrive pas à s’accrocher aux différents personnages, même celui de Myriam, car il y a trop de clichés (quotat pur les différentes ethnies, des flics qui se relèvent d’épreuves difficiles en un rien de temps….). Enfin, Alain Audin a sans doute voulu "surfer" sur les sujets qui passionnent assez souvent les lecteurs de thriller (les sectes sataniques, la franc-maçonnerie) mais cela ne suffit pas à faire un bon roman surtout que les sujets sont balayés en deux temps-trois mouvements. Cependant, on peut apprécier les trente dernières pages qui nous emménent au dénouement grâce à un rythme un peu plus rapide…



Le tueur des cimetières est un thriller facile à lire car l’écriture de l’auteur est simple mais on s’aperçoit de nombreuses redondances dans les références qui sont citées (Docteur Petiot, Landru, Mesrine….). Certes, cela révéle l’importance du 36 quai des Orfévres dans l’histoire judiciaire française mais cela peut lasser.







En résumé Le tueur des cimetières est un thriller qui manque de rythme, de personnages attachants dont je retiendrai seulement les dernières pages. En fermant le livre, je me suis dit : "si seulement le jeu de piste par rapport aux morts illustres (ou non) reposant dans Paris et les épitaphes avait été plus approndi, cela aurait pu donner un thriller génial"…











Je remercie Babelio et les J éditions qui m’ont permis de découvrir Le tueur des cimetières lors de l’opération Masse critique.
Lien : http://mapetitebibliotheque...

Alain Audin est un auteur, de cela on est sûr puisqu'il a écrit « PK9, psycho killer au Père Lachaise » et, apparemment, une suite, « Le tueur des cimetières » sorti il y a quelques jours.



À part cela et le fait qu'il est coach de dirigeants, je ne sais rien, mais qu'importe l'auteur pourvu qu'on ait l'ivresse de la lecture.



Justement, ce roman provoque-t-il une certaine ivresse ? Je serais tenté de dire oui et non.



Oui, car l'histoire est intéressante même si elle semble ne pas être totalement aboutie.



Non, car le roman, tout comme l'histoire, ne semble pas totalement abouti non plus.



Pas abouti ? Qu'est-ce à dire ? Pour avoir lu de nombreux manuscrits d'auteurs « amateurs » (cela fait partie de mon travail après tout) et je tiens à préciser que le mot « amateur » n'a aucune notion péjorative dans ma bouche ou à travers ma plume, je dirais que « Pk9 » est le second meilleur manuscrit d'un auteur « amateur » que j'ai lu, mais qu'il a, encore, les défauts d'un roman « amateur », un bon roman, mais auquel il manque un certain travail éditorial pour l'élever au rang de « bon roman », tout simplement.



Ce n'est donc pas tant l'auteur qui est à incriminer, mais, apparemment, plutôt l'éditeur, qui, au lieu de pousser l'auteur à améliorer son œuvre, a préféré se contenter d'une bonne base.

Si le style de l'auteur n'est pas mauvais, du moins parvient-il à capter le lecteur et à dérouler son enquête, l'histoire, elle, est un brin rocambolesque et aurait méritée d'être un peu retravaillée pour proposer quelque chose de plus crédible. Effectivement entre un tueur qui se sort un peu trop facilement des griffes de la police et un expert en je-ne-sais-plus-trop-quoi qui tombe du ciel et qui permet à la police de comprendre le raisonnement du tueur et d'anticiper sur les crimes à venir même si, au final, la police se retrouve le bec dans l'eau, le tout est un petit peu capillotracté.



Pour autant, l'auteur a la bonne idée de baser son enquête sur le Père Lachaise et les auteurs connus qu'il abrite et d'offrir une galerie de personnages intéressants, notamment celui de Myriam Renard, flic et lesbienne en même temps, comme quoi cela n'est pas antinomique.



Apparemment, l'histoire et les personnages ont passionné son auteur puisqu'il a récidivé, depuis, en offrant aux lecteurs une suite à son premier roman avec « Le tueur du cimetière ».



Au final, sans être un roman exceptionnel, « PK9, psycho killer au Père Lachaise » est un livre qui se lit agréablement, mais qui laisse une impression d'inachevé de par les facilités prises par l'auteur et à cause d'un petit manque de travail éditorial sur les répétitions et les tournures de phrases.

Une enquête psychologique captivante au cours de laquelle nous suivons tant l'assassin que les policiers ; qui gagnera ?

Vraiment un très bon polar

Une demie étoile pour l'idée de départ: des meurtres en série dans différents cimetières parisiens. Pour le reste rien ne va plus! C'est un ramassis de stéréotypes, de personnages unidimensionnel, d'un vocabulaire mêlé d'expressions qu'on dirait utiliser pour se donner un genre, tout est là mais mal canalisé et qui s'en va dans toutes de directions. C'est incroyable que ce livre ait été publié et ait traversé l'Atlantique! Heureusement, c'était un emprunt à la bibliothèque et non un achat.

J'ai aimé le tome 2 - Le tueur des cimetières... mais j'ai adoré ce tome 1, dédié à la génèse de PK9 et à ses premiers défis au 36. Un tourne-page lu en un week end. A quand la suite ?

J'ai pris beaucoup de plaisir à suivre ce groupe de la Crim' à la poursuite d'un PK9 insaisissable. Les personnages sont bien campés et le voyage au fil des cimetières parisiens envoûtant. Polar à la Patterson ou Crais du meilleur tonneau.