J'ai souvent comparé plus tard les mathématiques à la promenade en montagne: la marche d'approche est longue et pénible, avec beaucoup de tournants et de raidillons, on croit être arrivé, mais il reste encore un tournant... On sue, on peine, mais quand on arrive au col, la récompense est sans égale, vraiment: ce saisissement, cette beauté fi ale des mathématiques, cette beauté sûrement conquise, absolument singulière. (P12)