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Durant la guerre, les gens avaient pris l’habitude de se prêter les livres et de s’en passer certains en cachette. C’était une façon de se rapprocher les uns les autres, de se relier à distance par les fils de la lecture, de s’unir par l’esprit dans l’espoir d’un avenir meilleur, de correspondre sans échanger un mot.