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Citations de Alain Dugrand (30)


Ils sont 6 000 à Belize à s'exprimer dans un dialecte bas-allemand que l'on entend en pays de Bade et en Alsace, et s'ils possèdent quelques notions d'espagnol, ils baragouinent bien peu l'anglais.
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Le yawl de croisière la Nellie rappela sur son ancre sans un frémissement des voiles et s'immobilisa. La marée était étale, le vente presque tombé et, comme nous devions descendre le fleuve, la seule possibilité était d'embosser et d'attendre le reflux.
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Aujourd'hui, avec 170 000 habitants, Belize est l'un des pays les moins peuplés du monde, puisqu'il ne compte que cinq âmes au kilomètre carré, une solitude encore.
Quasi sans ressource, car son sous-sol ne récèle aucun minerai.
La moitié des habitants est créole, métis de Noirs, Karibs, West Indies, Européens. 25 000 Amérindiens vivent toujours à l'intérieur du territoire.
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Il me fallut dix ans de promenades mexicaines avant de franchir la frontière du Belize. le désir n'était pas absent, mais le Mexique est si plein qu'il n'avait pas épuisé ma curiosité.
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Quelle idée de choisir l’Ile Grande pour une lune de miel!
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La marée était étale, le vent presque tombé et, comme nous devions descendre le fleuve, la seule possibilité était d'embosser et d'attendre le reflux.
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"Rarement dans la petite histoire littéraire on aura osé pareille confusion entre imagination romanesque et raison biographique. Après tout, le romancier, ce roué, prend les libertés qui lui chantent, il ment comme un arracheur de dents, utilise des artifices de son choix. C'est un traite, un menteur,un dictateur, un voleur de vrai à jamais impuni...."
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Virginia Woolf donnera le plus bel hommage que la littérature ait rendu à Joseph Conrad : "Brusquement, sans nous donner le temps d'ordonner nos pensées ou de préparer nos phrases, notre invité nous a quittés ; et ce départ, sans cérémonie, est dans le style même de son arrivée mystérieuse, des années auparavant, quand il vint s'installer dans notre pays. Il sut toujours s'envelopper d'une aura de mystère ; en partie à cause de son apparence étonnante, en partie à cause de son goût pour une vie retirée dans le fin fond du pays, loin des ragots, et hors de portée des dames tenant salon, de sorte que, pour avoir de ses nouvelles, on dépendait du témoignage de simples visiteurs qui, eux, étaient des habitués des cordons de sonnette et rapportaient des informations sur cet inconnu : il avait les manières les plus parfaites, les yeux extraordinairement brillants et parlait avec un fort accent étranger."
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Au matin du 3 août, il semble plus détendu, il plaisante et taquine Jessie. A 8 heures et demie, tandis qu'il est dans sa chambre au premier, assis dans son fauteuil, on entend un cri, puis le choc sourd d'un corps.
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Pas un bruit, la haute mer s'allongeait sous un ciel sans nuages. Parfaite était la sensation d'être loin de tout, loin des hommes, de leurs soucis, de leur agitation vaine et nécessaire ; et tout vous expliquait que Peyrol fût venu chercher dans un semblable endroit de la terre ce repos qu'il n'avait trouvé, tout près de là, qu'aux fond des eaux.
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Ces rencontres, au hasard de la route, sont à chaque fois des fêtes. Des inconnus s'emparent de vous, ils vous confient leurs passions, toutes affaires cessantes, avec d'autant plus d'urgence qu'eux comme moi savons que ces confidences seront sans lendemain.
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Quelle idée de choisir l’Ile Grande pour une lune de miel ! Provocation, méchanceté, mise à l’épreuve ? De toute façon, ce mariage reste une énigme. Joseph Conrad, ironique, avait écrit à son cousin Charles Zagorski : «J’annonce solennellement (comme la circonstance le commande) que je me marie. Personne n’en est plus étonné que moi-même.
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Il (Conrad) est mort d'une crise cardiaque le 3 août 1924. Deux jours plus tôt, un vendredi, le temps était splendide. Son ami Curle le dit de bonne humeur, plutôt optimiste : "J'ai l'esprit le plus clair que je ne l'ai eu depuis des mois. Je vais me remettre à la tâche d'ici peu."
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Il parlait. L'histoire allait commencer... Hélas, elle était, pour lui, près de finir.
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L'avenir de ses deux garçons l'inquiète, quand bien même, il apparaît comme un père absent aux yeux de ses amis.
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La conversation risque de tourner à l'aigre quand cette demoiselle Tobin "porte aux nues" George Ohnet !
Gide et Larbaud protestent, argumentent, s'efforcent poliment de ramener la pécheresse à la raison, face à un Conrad qui manque de s'emporter. La jeune femme persiste, courageuse, elle évoque "l'éclat tempéré", "la richesse sourde" de l'écrivain Ohnet, quand l'auditoire tout à coup qu'elle parle "non de l'auteur du trop célèbre Maître de forges, mais bien de Giorgone, qu'elle prononçait à l'italienne, d'une manière qui permit ce quiproquo". Gide ajoute que le fou rire ne lâcha pas Conrad une heure durant.
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Ecoutez, le problème est le suivant : je n'écris qu'avec la plus grande difficulté. Spontanément, je pense en polonais, et c'est en français que les mots me viennent quand je tiens à m'exprimer avec précision. Quand j'écris, je pense en français et je traduis en anglais chaque terme de ma pensée. Pour quelqu'un qui souhaite gagner sa vie en écrivant en anglais, le processus est réellement insupportable...
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Pendant un quart de siècle, écrira Conrad vingt ans plus tard en 1915, il avait été avisé, le plus ferme et le plus indulgent des tuteurs, étendant sur moi une affection et un soin paternels, un appui moral qui me semblait toujours sentir près de moi, jusque dans les endroits les plus réculés de la terre.
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L'unique fil qui le reliait aux origines, à la Pologne, est brisé. Avec cette disparition, un dialogue cesse. Les missives de l'oncle, ses conseils souvent fondés, sa rigueur et sa bienveillance l'avaient insupporté bien sûr, mais jamais l'inconstant n'avait douté de son immense affection.
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On verra. En tout cas, je pourrai me consoler en pensant que, fidèle aux traditions nationales, c'est de mon propre gré que je me suis fourré là-dedans.
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