L’araignée mourante brancha son système nerveux sur le mien. Je me raidis à mon tour. Pendant une éternité de minutes, je vécus l’infernale agonie de l’araignée. Mon cerveau explosa sous la vague de douleur. Je n’étais qu’une brûlure, une plaie à vif, un immense cri muet
Le flou, en jouant comme un brouillage d’une prise de vue réelle, ajoute du réel et invite le regard à désirer la vision, à fournir même un effort supplémentaire pour voir, à travers la gêne que représente cette « vitre détrempée ».
Nous parlons ensuite d’une « conception étriquée du phénomène artistique », de la non-prise en compte de la culture de l’artiste, du moment de l’artiste, du cerveau de l’artiste, de la culture du regardeur, spectateur, du moment de ce spectateur, du cerveau de ce spectateur… Et simplement du mépris pour l’histoire de l’Art… qui a fait largement un sort au rapport entre instruments/outil et la pauvre main…
Plus pragmatiquement, je vais très vite être confronté à des problèmes d’articulation entre la chronologie, à laquelle je tiens pour servir de structure lutant contre la perdition de l’hypertextuel, et l’archivage de corpus important d’image concernant un moment particulier. Je dois trouver les systèmes pour articuler photographie et texte, linéarité et catalogue…
Un jour, l’humanité ricanera de l’époque ou les représentants de commerce avaient le pouvoir sur le monde.