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Critiques de Alain Gardinier (28)
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Vengeance au fronton

Vengeance au fronton

Lorsque je pense au Pays Basque, je me représente tout de suite les maisons blanches et rouges typiques du coin où l'on fait sécher les piments. Je m'imagine en train de goûter aux spécialités locales tout en regardant des pelotaris jouer sur la place d'un village pittoresque.



En ouvrant "vengeance au fronton", nous nous retrouvons comme par magie en pleine région basquaise. Adorant les romans du terroir, je me suis tout de suite sentie dans mon élément !



Tout d'abord, petite précision pour les non-initiés comme ce fut mon cas, le fronton n'est pas une ville près de Toulouse réputée pour ses vins mais le mur contre lequel se joue la pelote basque.



Au lever du jour dans le petit village de Bidart est retrouvé mort Mattin Gozategui, une ancienne vedette du Fronton. C'est alors que l'inspectrice Laurence Etcheverry et son adjoint, tous deux arrivés depuis peu dans la région vont devoir enquêter sur cette mort suspecte à la cause plus qu'improbable ! Mais qui donc en voulait à cet homme adulé par les foules ?



Même si le fil conducteur reste l'enquête autour de la disparition du pelotari, j'ai beaucoup apprécié le parti pris par Alain Gardinier de choisir d'accès le récit sur la découverte d'une région.



Je tiens à remercier Les Presses de la Cité et Netgalley France pour cette superbe immersion en terres basques que j'ai adoré découvrir. Finalement, à la lecture de cet ouvrage, ma seule envie est de prendre un billet de train pour partir passer quelques jours là-bas et pourquoi pas en période de férias ;-D
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Vengeance au fronton

Tout le pays basque ou presque dans un petit thriller qui ne met pas trop les nerfs en pelote.

Chistera bien quistera le dernier...

On apprend pas mal de chose sur le succès de ce sport emblématique de la culture locale aux états-unis, en Floride surtout.

Pas de suspense insoutenable, l'intrigue se déroule assez sereinement et sans rebonds inattendus.

On regrette peut être un peu le manque de piment.

Le personnage principal est spelette.

C'est à dire pas attachant, qui ne pique pas trop...
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Hippie surf Satori

Surf's up!

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Ce tome contient une histoire complète, indépendante de toute autre, qui ne nécessite pas de connaissances préalables pour pouvoir être appréciée. Sa première édition date de 2023. Il a été réalisé par Alain Gardinier pour le scénario, et par Renaud Garreta pour les dessins et les couleurs. Il compte cent-dix pages de bande dessinée. Il se conclut avec un dossier intitulé Surf Culture, de quinze pages. Des articles d’une page sur la côte des Basques, sur le leash de Georges Hennebutte, sur l’établissement Steak House de Biarritz en 1969, sur le graphiste Rick Griffin (1944-1991) et le Motor Skill Bus, sur le surfeur Miki Dora (1934-2002), sur la côte nord (North shore) de Hawaï. Un article de quatre pages sur la bande son de Hippie Surf Satori, l’acid rock, mélange d’énergie et de psychédélisme. La présentation de vingt albums de référence, sur quatre pages. Un article d’une page sur les livres de référence sur le surf et cette époque.



Juillet 1969. Plage de la côte des Basques, Biarritz. Une Coccinelle Volkswagen arrive en vue de la plage, avec une planche de surf sur le toit. Jack se fait quelques vagues sur sa planche rouge. Puis il va retrouver son copain Steve, et il lui propose de se retrouver au Steak House le soir. Son pote trouve que c’est une bonne idée : Brian vient d’arriver en ville, directement de San Francisco. Et il déboule avec plein de nouveaux 33 tours dont le dernier Jefferson Airplane. Il a promis de les apporter le soir-même. La Fleur à la platine, ils vont se régaler. Au Steak House, à la demande de Jack, Steve va donner des conseils au barman Pierre qui prépare son voyage vers la Californie. Jack est de Los Angeles, Steve est né à San Francisco. Il vit et surfe à Ocean Beach, la grande plage de la ville. Il demande si Jack a vu passer Miki Dora ce soir. La réponse est négative, mais il est passé hier soir. Le lendemain les amis se retrouvent dans le combi bicolore de Steve qui est en train de déguster du kiff marocain. Il l’a rapporté de son trip là-bas au printemps. Cinq kilos cachés au fond du réservoir. Il leur en offre un sachet. Pierre le remercie chaleureusement car il n’a aucune solution pour trouver de l’herbe à Biarritz hormis les mecs comme lui. Après, ça tombe bien, car il ne travaille pas ce soir. Demain, si les conditions se confirment, c’est surf toutes la journée.



Le soir, Pierre lit tranquillement Sur la route de Jack Kerouac dans son lit, avec son casque stéréo sur la tête. Son père entre dans sa chambre après avoir frappé et il lui conseille véhément de bouger ses fesses plutôt que de glander dans son plumard à écouter sa musique de dégénéré. En plus, il constate qu’il a encore fumé de cette cochonnerie. Pierre n’a même pas retiré son casque audio. Le lendemain, les conditions météo tiennent leur promesse et c’est surf ! Il est envié par son copain car il dispose d’une planche Hobie, un modèle Gary Propper à trois lattes, shapée cette année, c’est Steve qui lui a prêtée.



Un titre dont les trois mots annonce autant de thèmes, et une image de couverture qui met en avant le mot Surf avec la taille de caractère la plus grande. Le texte d’introduction du scénariste évoque le fait qu’il a répondu à une proposition du dessinateur de réaliser une bande dessinée sur le surf, et qu’il a choisi cette période pour pouvoir parler de la musique correspondante. Il s’agit bel et bien d’une histoire dans laquelle le lecteur est invité à suivre le parcours de Pierre, un jeune homme vivant à Biarritz, pratiquant le surf et ayant décidé d’effectuer un séjour en Californie. Il s’agit également de la reconstitution d’une époque, Pierre étant un condensé de deux personnes que le scénariste a eu la chance de croiser dans sa vie : Alain Dister (1941-2008), photographe devenu écrivain, et François Lartigau (1949-2016), un cador du surf français. Ainsi le personnage fictif commence par un séjour à San Francisco où il se rend à un concert au Fillmore, et il croise des musiciens en vue dans le quartier, les rues Ashbury et Haight, Dans le même temps, il croise des praticiens du surf et il s’entraîne lui-même, jusqu’à ce que des circonstances l’oblige à fuir San Francisco pour s’installer dans un ranch à Hawaï, suivant là le parcours amalgamé des deux individus ayant servi de modèle.



La couverture impressionne le lecteur par l’évidence du mouvement du surfeur au creux du tube, l’évanescence de l’écume, la solidité de la mer au premier plan, les gouttelettes en suspension. Il est visible que l’artiste est sensible à la beauté de l’océan et de la pratique du surf. Le scénariste ménage plusieurs séquences où l‘on voit Pierre ou des sportifs s’y adonner. Pages 8 à 10, le lecteur peut voir deux jeunes gens approcher l’eau avec leur planche, entrer dans l’eau, se positionner sur leur planche au bon moment, puis glisser gracieusement, cadrés de face ou de profil pour mettre en valeur leur posture ou leur mouvement, à la fois en mer et depuis la plage. Pages 16 & 17, Pierre observe Steve surfer à San Francisco : le lecteur voit la différence de taille des vagues, les positions plus techniques. Pages 38 & 39, c’est un dessin en double page avec un surfeur aguerri qui file avec une concentration intense qui se lit sur son visage. La séquence à Waimea est à couper le souffle. Celle à Honolua Bay également : une eau magnifique, des vagues gigantesques, des glisses aussi techniques que gracieuses. Bien sûr, le récit se termine sur trois pages de glisse aussi belles qu’émouvantes, au spot de Parlementia, sentier Bidart-Guéthary sur la côte basque. Le lecteur peut voir l’intensité de la joie qui habite le surfeur pleinement dans l’instant présent, tout en appréciant un coucher de soleil du plus bel effet.



Le dessinateur œuvre dans un registre réaliste et descriptif. Le lecteur se rend vite compte qu’il a effectué un travail de recherche conséquent pour pouvoir reconstituer une époque, mais aussi des lieux, la pratique du surf à la toute fin des années soixante, et également les sensations de concerts rock. Il part avec l’a priori que le scénariste va truffer ses dialogues et ses cartouches de texte d’informations. En fait le dosage en la matière s’avère très digeste, bien équilibré, agréable. Il lui faut peut-être un peu de temps pour se rendre compte que les dessins apportent un volume d’informations largement supérieur aux textes. Les modèles de voiture à commencer par la Coccinelle, mais aussi les combis VW. Une Peugeot, les Simca de la police, les modèles américains une fois arrivé en Californie, les pickups. Sans oublier la Porsche 356C 1600 cabriolet de Janis Joplin, avec sa peinture psychédélique, ou le Motor Skill Bus de Rick Griffin et sa décoration tout aussi psychédélique. Il va sans dire que les tenues de surfeurs et leurs planches sont tout aussi authentiques et correspondent à l’époque et au pays. Le lecteur peut également prendre le temps d’admirer les tenues hippies, les paysages naturels, les paysages urbains, la décoration et les meubles dans les scènes d’intérieur, la sono pendant les concerts, et même les panneaux indicateurs de direction dont celui sur l’autoroute Kamehameha à Hawaï. Les dessins donnent à voir chaque endroit, chaque activité avec une grande fidélité, y compris pour les scènes de concert, jusqu’aux protections des micros contre le vent pour le concert du groupe Jimi Hendrix Experience à Maui le 30 juillet 1970, ou la chemise du guitariste.



Le lecteur peut ainsi faire l’expérience de la pratique du surf, aussi bien que des concerts. Le scénariste commence en douceur en évoquant le dernier album 33 tours (support vinyle) du groupe Jefferson Airplane. À San Francisco, Linda emmène Pierre rencontrer Jerry Garcia (1942-1995), Bob Weir (1947-), Ron "Pigpen" McKernan (1945-1973), sur les marches du perron où loge leur communauté. Dans la page précédente, Linda et Pierre regardaient la pochette d’un album chez un disquaire : Anthem of the sun (1968) des Grateful Dead. Le lecteur qui ne connaît pas le groupe comprend facilement qu’il s’agit de trois membres du Dead. Survient Janis Joplin (1943-1970) dans sa Porsche : elle est nommée. Plus loin, il est question de Bill Graham (1931-1991), célèbre organisateur de concert de San Francisco et propriétaire de la salle de concert Fillmore East, puis Fillmore West. Les deux jeunes gens assistent à un concert du groupe Santana, composé de Carlos Santana (1947-), David Brown (basse), Michael Schrieve (batterie), Gregg Rolie (claviers), José Chepito Areas (timbales), Michael Carabello (congas). Les connaisseurs apprécieront la qualité de cette formation qui a gagné la notoriété du grand public avec son passage au festival de Woodstock (du 15 au 18/08/69). Plus tard, Pierre a la chance d’assister au concert de Maui du 30 juillet 1970, avec Jimi Hendrix (1942-1970), Mitch Mitchell (1946-2008, batterie) et Billy Cox (1941-, basse). Le dossier Surf Culture en fin d’album vient détailler la culture musicale de l’époque avec un article passionnant de quatre pages, et les vingt critiques d’album, de Outsideinside de Blue Cheer, à Abraxas de Santana. S’il connaît l’un ou l’autre de ces albums, le lecteur peut apprécier la qualité de ces critiques, et la maîtrise du sujet par le scénariste.



Tout au long de l’album, il est question de la pratique du surf, et des praticiens de l’époque, avec de nombreuses références nominatives pointues : Brad McCaul, Angie Reno, Mike Tabeling, Rabbit Kekai, Jock Sutherland, Reno Abellira, Eddie Aikau, Pat Curren, Fred van Dyke, Mickey Munoz, Peter Cole, Ricky Grigg, Buzzy Trent. Pierre évoque également Georges Hennebutte (1912-1999), l’inventeur du Leash. Il rencontre Jack O'Neill (1923-2017), pionnier du monde du surf, connu pour avoir perfectionné et popularisé les combinaisons en Néoprène. Il voyage également avec Rick Griffin (1944-1991), graphiste, créateur de la mascotte Murphy. Il voyage avec John Severson (1933-2017), réalisateur du film Pacific Vibrations (1970). À Maui, il se retrouve face à Mike Hynson (1942-), surfeur figurant dans le film L'été sans fin (1966, The Endless Summer), documentaire américain réalisé par Bruce Brown (1937-2017). Ces deux films établissent la possibilité d’un été sans fin, de surfeurs se rendant de spot en spot en suivant l’été au travers du globe. À plusieurs reprises, il est également question de la consommation de produits psychotropes : l’auteur condamne l’usage des acides (de type lysergique diéthylamide, LSD), les surfeurs n’en prenant pas. En revanche, il ne fait pas l’impasse sur l’usage récréatif du cannabis. Les auteurs montrent bien la jouissance de la pratique du surf à haut niveau, une forme de plaisir indicible à être en harmonie avec la puissance de la vague, à être en phase avec elle, avec la capacité physique de glisser, une forme de communion de nature mystique. Toutefois, le scénariste ne s’aventure pas plus avant dans cette dimension, éludant ainsi une partie significative de la troisième partie de son titre : Satori, c’est-à-dire une forme d’éveil spirituel atteint de manière intuitive plutôt que par une compréhension analytique.



C’est l’histoire d’un tout jeune surfeur de Biarritz qui se rend en Californie pour assouvir sa curiosité sur sa passion fin des années 60, début 70. Très vite, le lecteur se sent pris par la narration simple et agréable, sans exposition pesante. Dans le même temps, il assimile une quantité impressionnante d’informations grâce à une reconstitution visuelle impeccable, parfaitement intégrée dans la narration. Il comprend rapidement que le scénariste sait lui aussi de quoi il parle qu’il s’agisse du surf à cette époque, ou de l’environnement musical, tout en restant parfaitement intelligible pour des néophytes, et en se montrant pointu pour des connaisseurs. Une réussite exemplaire.
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DPRK

Déçu ? A vrai dire, je ne m'attendais pas à découvrir un chef-d’œuvre littéraire et ... je n'avais pas tort. Qui plus est, s'offrir pour 2-3 € un périple en République Populaire et Démocratique de Corée, cela ne se refuse pas.

Cependant, n'espérez pas en savoir beaucoup plus sur ce pays "ermite" que ce que les médias mainstream nous assènent généralement comme stéréotypes.

Néanmoins, reconnaissons que l'auteur (journaliste de métier) semble s'être sérieusement documenté. Tout est minutieusement décrit - édifices publics, rues, lignes de tramways et de chemin de fer, réseau routier, ... - on s'y croirait.

Quant à l'intrigue (exfiltrer un ingénieur nucléaire français retenu de force en Corée du Nord), avouons que c'est globalement crédible mais parfois, voire même assez souvent, ça dérape drôlement dans les tournants (le rocambolesque dénouement final, entre autres, ne faisant pas spécialement dans la dentelle).

Bref, nous sommes loin, très loin de la finesse scénaristique d'un John Le Carré.

A tel point que :

1) à certains moments, je me suis demandé si je n'étais pas en train de parcourir une brochure promotionnelle pour la DGSE ;

2) à d'autres, et cela évoquera des souvenirs à celles et ceux qui ont été biberonnés à la Bibliothèque Verte dans leur prépuberté, je pensais être plongé dans une des aventures de l'agent secret Langelot du Lieutenant X alias Vladimir Volkoff.

Certes, ce n'est pas moins bien écrit mais guère mieux et, d'un point de vue narratif et stylistique, c'est à peu près du même tonneau.

Le pire c'est que cela se laisse lire.

J'ai pratiquement avalé ce livre sans reprendre souffle, c'est vous dire.

J'ai un peu honte ...





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DPRK

Bienvenu en Corée du Nord le pays des Kim où il ne fait pas bon mettre un Occidental dehors. A propos d'Occidental Robert Germain un ingénieur français vit séquestré dans une base Nord Coréenne contraint et forcé de travailler au développement du programme nucléaire de ce pays.

Envoyé par la DGSE, Stéphane Jeong est missionné pour le ramener en France. Il s'agit là d'une histoire mille fois racontée dans divers romans d'espionnage sauf qu'ici l'action se déroule en Corée du Nord, l'un des pays les plus fermé au monde.

Tout au long de l'histoire, on est sans cesse ballotté entre espoir et désespoir devant les efforts fournis par ces hommes pour se sortir de ce pays. La description qui en faite est glaçante et ce malgré une beauté qu'on devine au fil des pages.

Jusqu'au coup de théâtre final, on est happé par cette histoire qui vous tient jusqu'au bout en haleine.
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Punk sur la ville

Aussi surprenant que cela puisse paraître, le premier festival de punk européen de l'histoire a eu lieu à Mont-de-Marsan ! Durant deux étés, en 1976 et 1977, la sous-préfecture des Landes a accueilli des groupes qui allaient devenir cultes [...]. Une aventure éphémère mais capitale racontée par Alain Gardinier .
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DPRK

Roman qui donne à voir une partie de ce pays si fermé qu'est la Corée du Nord; mais les aventures abracadabrantesques des différents personnages minimise les conditions de vie d'une grande partie de ce peuple privé de liberté et opprimé.

je lui ai préféré "Nouilles froides à Pyongyang" et plus encore "vies ordinaires en Corée du Nord" mais surtout le témoignage poignant d'un échappé rescapé " rescapé du camp 14".
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DPRK

Dernier avatar d'un stalinisme féroce, déshumanisé, robotisé, la Corée du Nord est un des derniers endroits dont on ne connaît que des bribes d'information rapportées par les rares voyageurs autorisés à franchir ses frontières hermétiques. Alain Gardinier est sans doute de ceux-là, tant est précise et documentée sa description des lieux de vie et de mort de ce pays mis en coupe réglée par des tyrans mégalomanes qui y règnent depuis les années cinquante de père en fils.

Mais loin d'en faire un document historique, l'auteur a choisi la voie de la fiction et le domaine de l'espionnage pour donner chair à une histoire trépidante. Ce thriller met en scène un agent de la DGSE, fils d'immigrés coréens, chargé par la France de rapatrier un de ses ressortissants, un ingénieur nucléaire enlevé les autorités coréennes à l'occasion d'un voyage dans ce "paradis" asiatique.

On imagine le scénario imaginatif que l'espionnage français met en place (avec Gardinier aux manettes) pour réussir cette mission délicate. A rapprocher du blockbuster américain "Mission impossible", tant les épisodes de cette intervention sont plus spectaculaires les uns que les autres, frôlant parfois même l'invraisemblance et la caricature. Qu'importe, la lecture est tonique. On a le sentiment de suivre une série B que le cinéma pourrait s'approprier en utilisant moult effets spéciaux.

Ce roman est un agréable divertissement qui offre aussi un dépaysement assuré. C'est déjà pas mal.



A noter que DPRK le sigle qui donne son titre au livre évoque le nom officiel de la Corée du Nord : en français RPDC, République Populaire et Démocratique de Corée. Comme quoi le terme "Démocratique" est bien souvent galvaudé...

Ce livre m'a été envoyé dans le cadre de la Mass critique -Merci- Bizarrement, il date de 2014 !

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Punk sur la ville

Paru en mai 2014 aux éditions Atlantica "Punk sur la ville !" est le dernier ouvrage d'Alain Gardinier. Il traite du premier festival Punk de l’histoire.

Il faut dire qu'Alain Gardinier est un spécialiste. Il s'est occupé pendant plusieurs années de la programmation du festival de rock français Halou à Tokyo. Il a aussi été rédacteur en chef et présentateur, sur M6, des émissions Nouba et Culture Rock qui obtiendra le 7 d'or de la meilleure émission musicale en 1993.

C’est à Mont-de-Marsan, dans les Landes, que va se passer le premier festival Punk de l’histoire. Il va attirer quelques centaines de personnes autour des Damned, ou de Dr. Feelgood en 1976 puis quelques milliers l’année suivante autour des Clash ou de Police.

Les témoignages sont rassemblés dans ce beau livre qui ressemble à un journal avec beaucoup d’illustrations. Le format est très grand avec couverture souple.

Idée cadeau pour les adeptes du mouvement punk.

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Vengeance au fronton

Martin Gozategui, un ancien champion de pelote basque devenu promoteur immobilier, est retrouvé mort sur la place de Bidart, la tempe légèrement enfoncée.



L’inspectrice Laurence Etcheverry, picarde épouse basque, va mener dans l'enquête dans une région dont elle ne connait pas encore tous les codes, même si son mari les lui dévoile.



Dans une enquête qui la promènera aux quatre coins de la régions, des plages où le surf est roi jusqu'aux vignobles de l'Irouléguy et aux pâturages des brebis fromagères, elle découvrira que la pelote basque s'est bien exportée en Amérique où les paris du Jai-alai ont attiré les mafias.



Une enquête dans le style des polars régionaux de France 3, une belle plongée dans le cœur du pays basque, pour une enquête bon enfant et une vengeance tardive.



Je remercie NetGalley et Les Presses de La cité qui m'ont offert cet ouvrage 



#Vengeanceaufronton #NetGalleyFrance
Lien : http://les-lectures-de-bill-..
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Vengeance au fronton

Un roman policier plein d'humour sur la pelote basque qui manque un peu de piment... mais qui ne vous mettra pas les nerfs en pelote !



"Vengeance au fronton" est un roman policier de type "cosy mystery", mais c'est aussi un roman de terroir car il se passe au Pays Basque à Bayonne et nous offre une petite visite guidée de la région. Je remercie les éditions @pressesdelacite et @NetGalleyFrance que m'avoir permis de le découvrir.



Martin Gozetegui, un ancien pro de la cesta punta, est retrouvé mort sur la place du village de Bidart : il a un léger renfoncement à la tempe droite, mais son corps ne porte aucune autre blessure apparente. L'inspectrice Laurence Etcheverry est persuadée qu'il s'agit d'un meurtre : un tir de pelote basque lancé par un chistera ?



Même si l'intrigue sans rebondissement n'offre pas vraiment de suspense, l'humour et les chapitres courts rendent la lecture agréable. A conseiller à celles et ceux qui veulent découvrir ce sport emblématique de la culture locale. Il y a même un lexique sur la langue basque à la fin du roman ! A découvrir pour une lecture de vacances folklorique haute en couleurs !
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Vengeance au fronton

Je n'ai pas réussi à entrer dans ce court roman. Peut-être parce que je ne suis pas basque... Les premières pages m'ont donné l'impression de lire un documentaire sur le langage et les loisirs dans le pays basque. L'enquête policière est très légère, on sait assez vite qui est le coupable. Et les rebondissements ne sont pas très passionnants. A lire si vous êtes du pays basque ou si vous y allez en vacances.
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DPRK

Un roman conventionnel dans son genre littéraire. Agréable et facile à lire. J'ai apprécié la description d'un des pays les plus fermés au monde. L'auteur s'est visiblement basé sur une excellente documentation. L'aventure est assez linéaire mais le rebondissement final est intéressant. Je le conseille pour ceux qui veulent en savoir un peu plus sur la Corée du Nord et son mystère inquiétant.
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Vengeance au fronton

Habituée de passer des vacances familiales au Pays Basque, c'est une région que j'affectionne et aime lire des textes qui s'y passent, qui racontent des légendes ou décrit la vie dans cette région riche en légendes, en traditions.

Alors quand j'ai vu ce titre, je me dis, super un roman policier sur le monde de la pelote, dans le monde si particulier de ce sport et dans une région si pittoresque, et c'est peut être cela qui m'a déçu.

Malheureusement, j'ai été un peu déçue pas cette lecture : bien sûr que j'ai aimé les descriptions des lieux, que ce soient les villes de la Côte (Bayonne, Bidart) ou de la région intérieure mais j'ai trouvé qu'il y avait trop de clichés sur la culture, la gastronomie de la région. Les personnages sont un peu caricaturaux même si l'auteur parle très bien de la pratique de la pelote.

Je vous conseille la lecture du livre de Jean Paul Dubois, la succession" (https://www.babelio.com/livres/Dubois-La-succession/849825/critiques/1485557) dans lequel on découvre le monde des pelotaris à Miami, et Oyana d'Eric Plamondon, quand un auteur québécois nous parle si bien du Pays Basque, même s'il donne des itinéraires de promenades secrètes !

#Vengeanceaufronton #NetGalleyFrance
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Vengeance au fronton

Mattin Gozategui, ce joueur de pelote basque, ancien joueur professionnel de Cesta punta qui a connu ses heures de gloire en Floride à l’époque où ce sport était roi, est retrouvé mort sur la place principale de Bidart.

La pelote lui aura été fatale, l’arme du crime, la Xistera, peu banale…

L’inspectrice, Laurence Etcheverry, va mener son enquête dans une région qu’elle ne connaît pas, mais d’où son mari est originaire et qui va l’aider à s’incruster de toute cette culture basque.



Vous l’aurez compris, Alain Gardinier nous offre un polar du terroir en plein cœur du Pays Basque.

Pas une grosse surprise quant à la découverte du meurtrier, pas une intrigue flamboyante…

Mais peu importe, il est court, il se lit vite et surtout il reflète les couleurs, les senteurs, l’esprit festif de cette région du Pays Basque où j’ai la chance de vivre.



Je visualise tout de ce petit roman, je passe tous les jours devant le fronton de Bidart.

Il nous balade de St Pée sur Nivelle (Senpere) à St Jean de Luz (Donibane Lohizune) en passant par St Jean Pied de Port (Donibane Garazi), sans oublier les gorges de Kakoueta…

Ce roman a le piquant du piment d’Espelette

La saveur du fromage de brebis (ardi gasna)

Le goutu du vin d’Irouleguy

Les pintxos et piquillos dégustés dans les Ventas frontalières…



A noter, très belle initiative de la part de l’auteur qui a su mettre en avant les difficultés des locaux à se loger…

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Vengeance au fronton

Un ancien pro de cesta punta est retrouvé mort sur la place du village.



Rapidement, les soupçons se portent sur la bande que formait la vedette défunte avec trois autres joueurs.



Laurence, inspectrice de police et Jules, son jeune adjoint, enquêtent : humour et visite guidée du pays basque.



Ajoutez à cela une petite incursion dans la mafia et des choix de vie douteux : un bonbon fourré au piment !



Folklo et coloré, ça va vite, c'est enlevé et joyeux.



Un bon petit polar des familles qui donne des envies de gourmandises et d'océan.



A faire figurer d'urgence sur les présentoirs des offices de tourisme de la région (et d'ailleurs) !



" Vengeance au fronton " de Alain Gardinier, aux éditions Presses de la Cité.



Bonne lecture et à très bientôt pour de nouvelles chroniques littéraires !
Lien : https://abcdlivres.blog4ever..
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Hippie surf Satori

Surf, drogue et rock'n roll, prenez la vague de cette Bd assez didactique sur l'émergence du surf aux Etats-Unis et en France.

De belles planches de paysages maritimes et côtiers pour lesquelles j'aurais aimé plus de finesse dans le trait.

C'est instructif pour les aficionados, peut-être un peu poussif pour les autres, j'y ai trouvé un juste milieu qui m'a satisfaite.

Le mode de vie des personnages des seventies interroge sur notre capitalisme actuel rempli de contraintes financières et laborieuses, autres temps autres moeurs.
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DPRK

Stéphane Jeong, agent de la DGSE, se voit confier la mission de libérer Robert Germain, un Français retenu en otage en Corée du Nord pour travailler dans une centrale nucléaire. Mais faire échapper un homme au physique occidental d'un des camps les mieux gardés du pays et réussir à le faire traverser le territoire s'avère une mission aussi périlleuse que difficile.



La description de la la Corée du Nord est très bien faite, précise sans être trop explicative. Mais l'intrigue n'est pas franchement crédible et donc le suspense finalement assez moyen. Et que dire des dialogues plutôt poussifs
Lien : https://collectifpolar.com/
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Pop Rock US

J'ai vraiment eu beaucoup de plaisir lors de cette traversée musicale des États-Unis. J'ai découvert beaucoup d'albums très intéressants dont je n'avais jamais entendu parler: Canned Heat, Love, Warren Zevon, etc. L'auteur ratisse large et c'est ce que j'aime: à peu près tous les genres musicaux des USA sont abordés, du surf rock au grunge, du old school rap au trip hop, du psychédélique au trash metal. Bien sûr, ce genre d'exercice est toujours voué à la critique, mais je ne crois pas qu'on puisse contester les choix de l'auteur. Par contre, il y a des oublis! :-) Où sont, entres autres, Jimi Hendrix et John Mellencamp? Malgré tout, super intéressant comme live, et je suggère la création et l'écoute d'une playlist pendant la lecture afin de bonifier cette dernière.
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The Endless Summer - la Legende du Surf

William Finnegan fait référence à 'The endless summer' à plusieurs reprises dans son formidable récit 'Les jours barbares'. C'est en lisant avec passion ce dernier que j'ai voulu aller plus loin aux sources du surf. Le très beau livre-CD collector édité en 2016 m'a offert la plus douce des approches, le film et son histoire posés sur un long-board..., un saut de puce dans les années 60-70, à l'origine des globe-trotter du surf. Exotique et instructif !
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