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3.7/5 (sur 20 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 12/6/1959
Mort(e) le : 20/11/2012
Biographie :

Alain Gilles Minella (12 juin 1959 - 20 novembre 2012) est un historien français. Auteur de nombreux ouvrages, il a collaboré avec Régine Pernoud pendant plus de dix ans, notamment à l'écriture de deux scénarios pour la télévision sur Jeanne d'Arc et Aliénor d'Aquitaine.

L’éditeur d’histoire qui avait cofondé les éditions Bourin s’est éteint lundi 19 novembre 2012 à l’âge de 53 ans d’un cancer foudroyant.

Il avait créé avec François Bourin les éditions Bourin après avoir déjà lancé ensemble, des années auparavant, la maison Olympio.com sur Internet. Il avait quitté les éditions Bourin en septembre 2011 et rejoint Le Rocher, en qualité d’éditeur, pour y développer un secteur histoire.

Historien de formation, Alain-Gilles Minella était l'auteur de nombreux ouvrages dont un album Sur les pas de Jeanne d'Arc (Tallandier) et une série de biographies sur les couples de pouvoir dans l'histoire, aux éditions Perrin : Aliénor d'Aquitaine et Pour l'amour de l'enfant roi : Anne d'Autriche-Jules Mazarin, qui a obtenu le Grand Prix du livre d'histoire en 2008. Tout récemment, il avait signé Jeanne d’Arc pour les nuls (First, avril 2012).

Alain-Gilles Minella était également scénariste de documentaires historiques pour la télévision, notamment sur Jeanne d'Arc et Aliénor d'Aquitaine.
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Source : Livres Hebdo
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Le travail du biographe est inverse de celui du romancier qui crée des personnages, les structure psychologiquement avant de les faire évoluer dans une situation qu’il a inventée. En histoire, il nous faut partir des actes, de ce que l’on sait de leur contexte, les relier de manière à dégager des constantes de comportement qui permettent d’extrapoler et de se faire une idée plus ou moins précise de la personnalité du héros… ou de l’héroïne.
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L’art d’aimer des troubadours, qui deviendra l’amour courtois, place la femme au centre de sa lyrique. C’est l’image de la dame, aimée par le poète, d’un amour sublimé, fantasmatique. Pas une image de jeune femme, pucelle ou jouvencelle, mais de femme mûre, mariée, donc inaccessible ; des pages et des pages ont été écrites pour s’interroger sur la dimension charnelle qui pouvait se dissimuler derrière cette lyrique sublimée.
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L’union est interdite entre cousins jusqu’au septième degré et cette interdiction s’étend à la parenté par alliance et à la parenté spirituelle issue du baptême (entre filleuls, parrains ou marraines). La grande majorité de la population ne connaît son ascendance que jusqu’au niveau des grands-parents, l’Église n’a donc pas les moyens d’intervenir. En revanche, la généalogie des grandes familles féodales est connue et c’est sur elles que l’institution ecclésiastique veut exercer un contrôle. Les interdits de l’Église en matière de consanguinité servent avant tout ses desseins politiques en obligeant les familles à négocier avec elle d’éventuelles exemptions ou, à l’inverse, lui donnant la possibilité d’user de l’arme de l’excommunication.
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Il n’y avait que deux manières de mettre fin au mariage : l’adultère ou la consanguinité. L’adultère, c’était entacher l’image de la couronne, l’image du roi – et on se doute que, même s’il pouvait se poser des questions sur le sujet, Louis VII ne devait pas souhaiter passer officiellement pour « cocu » – et jeter une ombre sur la légitimité des deux filles qu’Aliénor et Louis avaient eu ensemble et qui, si le sort s’obstinait à ne pas vouloir donner d’héritier mâle à la couronne, pourraient avoir un rôle dynastique à jouer. Cette solution fut donc rapidement écartée ; restait la consanguinité.
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Elle n’a pas pris l’ascendant sur Louis ; l’amour qu’il lui porte ne suffit plus, comme au début de leur mariage. Aliénor, elle, ne l’a jamais aimé. Elle a fait un mariage politique que la mort imprévue de son père avait rendu indispensable. Elle était née riche et puissante, elle avait tout, son mariage lui apportait une couronne, ce qui, dans la frivolité de ses quinze ans, l’avait séduite : le bijou lui allait merveilleusement bien. Elle était belle, elle le savait et avait trouvé normal que son mari l’aime.
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Les artistes, en effet, pas plus d’ailleurs que les poètes, ne se souciaient alors de réalisme. Ils figuraient des symboles et s’en tenaient aux formules convenues. N’espérons donc pas découvrir la physionomie particulière de ces femmes sur les très rares effigies qui sont parvenues jusqu’à nous. […] Elles ne seront jamais pour nous que des ombres indécises, sans contour, sans profondeur, sans accent.
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La reine a quarante ans. Elle gouverne et règne depuis vingt-cinq ans. Elle a connu des échecs cuisants et de grandes réussites. Elle sait que tout se paye mais que ce qui coûte le moins cher, c’est finalement un accord, un traité ou une trêve, quelque chose qui définisse un cadre, même provisoire, à l’intérieur duquel chacun peut évoluer en relative autonomie, et avec une relative satisfaction.
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Louis a toujours tout pardonné ou presque à sa femme parce qu’il l’aime et qu’il a dû accepter depuis longtemps de ne jamais vraiment la comprendre. Leurs tempéraments sont trop différents, presque opposés. Seul le pouvoir pourrait les rapprocher, s’ils le concevaient de la même manière.
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Le calcul n’est jamais très loin, chez le Plantagenêt. Il sait lâcher du lest quand il faut, mais il est toujours prêt à reprendre ce qu’il a donné comme ce fut le cas, par exemple, pour les terres de Guillaume d’Ypres dans le Kent.
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Dans les mariages arrangés, surtout les mariages royaux, aucune reine ne se serait permis de demander la fidélité à son royal mari et de s’offusquer qu’il ait une maîtresse.
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