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Critiques de Alain Jomy (10)
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Olga et les siens

Que de monde ! Père, mère, oncles, tantes, cousins, cousines, belles-soeurs, beaux-frères, grands-parents paternels et maternels... Yakov dit Kuba, Golda dite Zlata, Usher dit Oscar, Hirsch dit Grisha, Isaac dit Izio, Olga dite Ola, Fujga dite Fela... ils sont tous "untel" dit "autrement".

Cette généalogie avec toutes ses branches s'étend sur les soixante-dix premières pages. Sachant que, de plus, chacun ayant un nom et un surnom, il est essentiel de rester bien concentré pour mémoriser tout le monde avec son lien de parenté. D'autant que, à ce stade de la lecture et hormis la difficulté d'y trouver un véritable intérêt, on ne sait pas encore lesquels il est important de retenir à défaut de pouvoir les retenir tous.



Idem pour les lieux. Trop de précisions, trop de détails, qui donnent à la narration un ton de rapport d'instruction : "Ce cours est installé près de la Place Pereire dans une maison de la rue Eugène-Flachat, tout près de l'hôtel particulier de Madame Vergniaud, une des premières élèves de Nadia Boulanger, que Ruth connaissait bien." - ceci n'est qu'un exemple parmi moult autres.

Et c'est sans compter avec cette drôle de manière, ô combien pesante pour le lecteur lambda, d'introduire systématiquement toute nouvelle situation par des formules du genre : la tante paternelle d'untel, dénommée truc, soeur de tartempion, lequel est le frère de chose, à.... (s'en suit l'action qui, dans le cas d'un voyage, ne nous épargne pas les détails du trajet)

S'ajoutent à cela de continuels sauts dans le temps qui nous empêchent de nous installer dans l'histoire.



Je peux comprendre ce souci du détail de la part de l'auteur pour lequel ce livre a valeur de témoignage car il est, pour lui, nécessaire de prouver la véracité des faits en étayant son récit du plus de précisions possibles. Mais, pour moi qui ne connais pas tous ces gens et qui me moque de savoir si telle action se produit au troisième étage porte gauche ou au deuxième porte droite, je m'y perds.

J'ai l'impression de lire un compte-rendu d'enquête et reste à distance. Je ne parviens pas à entrer dans l'histoire. Il n'est pas mal écrit, certes, mais j'ai comme le sentiment de regarder un bon film qui serait sans cesse interrompu par des flashes-info... cela en est presque frustrant.



Mais je le maintiens : je comprends le besoin de l'auteur d'insister sur ces détails car ils sont nécessaires à sa volonté de transmission de la mémoire.

En fait, je pense qu'il aurait dû écrire deux livres. Celui-ci, qu'il aurait réservé à ses proches et un autre pour le public. Moins circonstancié celui-là, plus axé sur le vécu, les personnages principaux, leurs sentiments... et, par conséquent, moins long puisque épuré de tous ces détails entravant la fluidité de la lecture des anonymes dont je suis et à qui toutes ces précisions n'apportent rien.



Je ne m'autoriserais pas à flinguer ce livre en pondant une critique acide car je respecte la démarche d'Alain Jomy, son travail de toute une vie de recherches, son besoin de faire revivre les siens et d'honorer leur existence, souvent tragique et toujours courageuse. Je regrette juste que par sa manière de me le livrer il m'ait involontairement laissée à la porte d'émotions que j'étais pourtant prête à ressentir.



Avec mes plus sincères remerciements à ALMA ÉDITEUR pour m'avoir adressé gracieusement ce livre.

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Olga et les siens

Le choix d'un livre tient parfois à peu de chose, ici le souvenir lointain d'un village découvert il y a quelques décennies, Curemonte, en Corrèze, un village tranquille, dominé par les tours de ses trois châteaux. J'avais appris, à l'époque, que Colette y avait séjourné pendant la guerre, chez sa fille, Colette de Jouvenel.



Le hasard fait que je vais y retourner cette année, je me suis donc intéressée à la parution de ce récit. Je savais seulement au départ que c'était l'histoire d'une famille juive qui s'était réfugiée là pendant la guerre. En fait, le périple d'Olga et les siens nous emmène aussi à Nice, à Paris, un peu partout en Europe de l'Est, aux Etats-Unis, en Israël, là où la nombreuse parentèle de l'auteur a pu trouver refuge.



L'auteur choisit de raconter l'histoire à la fois au passé et au présent. Il s'est livré d'abord à une narration du passé d'après les échos familiaux, qu'il ponctue de passages où il donne son point de vue d'adulte sur ce qu'il a pu recueillir ensuite en faisant des recherches.



1940. L'exode. Olga et les siens fuient Paris, comme tant d'autres, mais pour eux ce n'est pas la première fuite. Ils ont déjà dû quitter leurs pays respectifs, qui la Pologne, qui la Russie ou la Bucovine. Ils pensaient avoir trouvé la tranquillité, les voilà pourtant à nouveau sur les routes. Le hasard leur fait passer une nuit dans un petit village perdu, Curemonte, d'où ils doivent repartir vers Nice. Mais le mari d'Olga (Ola) tombe malade et meurt brutalement.



Les villageois, touchés par le désarroi de la jeune veuve, vont l'aider dans la mesure de leurs moyens. Les réfugiés ont été bien accueillis et quand le moment viendra de reprendre la route, Olga va décider de rester là. Elle a besoin d'être seule, un peu à l'écart.



Je n'en dirai pas beaucoup plus sur l'histoire qui est extrêmement détaillée et foisonnante, impossible à résumer. J'ai cru au départ être noyée sous l'abondance justement de détails et de personnages, j'ai pensé que je ne m'en sortirais pas. J'ai donc décidé de me centrer sur les principaux membres de la famille, Olga, son frère Izio et sa femme Fela, leur mère Helena. L'auteur, né en 1941, est le fils de Fela et d'Izio.



Nous les suivons pendant les années de guerre et au-delà. Si la vie en zone libre est supportable dans les premiers temps, il n'en sera pas de même lorsque les Allemands arriveront. Certains seront obligés de reprendre la route et de se cacher plus loin, d'autres se feront arrêter.



A Curemonte, Olga s'est intégrée à la vie du village, rend service autant qu'elle peut, fait connaissance avec les uns et les autres. Tout le monde sait qui elle est, personne ne la dénoncera jamais, pas plus que sa famille. Elle se démène pour trouver de la nourriture à envoyer à Nice, elle fera quelques incursions dangereuses à Paris, où son défunt mari avait des affaires, confiées dorénavant à un aryen. Il faut bien récupérer de l'argent.



La diversité des trajets des uns et des autres montre qu'il y avait différentes manières de vivre pendant cette occupation, à condition de faire les bonnes rencontres et d'être prêt à toute éventualité. Tous n'ont pas eu cette opportunité. Pendant toute la durée de la guerre, Fela et les autres se feront énormément de souci pour les familles restées à l'Est dont ils n'ont bien sûr aucune nouvelle. L'annonce progressive, après la guerre, de ce qui est véritablement arrivé sera un choc violent. Fela notamment ne s'en remettra jamais.



J'ai été intéressée par l'aspect vie quotidienne des uns et des autres sous l'occupation, on est dans le concret. Je ne savais pas que Colette de Jouvenel s'était autant impliquée dans la résistance. Olga s'entend bien avec elle, ce sont des femmes qui sont dans l'action et ne se laissent pas abattre. Olga qui menait une vie plutôt mondaine et aisée se glisse sans peine dans la peau d'une paysanne du coin.



C'est une lecture qui demande de la persévérance, persévérance récompensée par une belle richesse humaine. L'auteur a laissé un document précieux à ses enfants, ses petits-enfants avant tout et au-delà à tout lecteur intéressé.
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Le livre d'Elena

Un très beau voyage à la recherche d'un temps perdu.

Le présent est mêlé au passé. Au début des années 90 le narrateur tombe par hasard rue Vieille du temple à Paris sur une affiche d'Elena Oswald, il retrouve des lettres d'elle qui évoque surtout son grand amour pour un français André.

Il tombe sous le charme de cette chanteuse juive Allemande. Elle a connu sa gloire surtout en Allemagne avant guerre. C'est un pur personnage de fiction et là le travail du romancier est brillant c'est très juste en tout cas pour nous lecteur il y a aucune fausses notes.

Il se trouve qu'il doit aller à Lisbonne pour son travail en tant que membre d'un jury, il en profite pour retrouver Mireille et Ines qui on très bien connu Elena quand elle était en exil à Lisbonne. Et là nous lecteur nous sommes plongé dans l'histoire et nous sommes captivés par cette histoire comme le narrateur on ne lâche pas ce grand roman qui nous envoute jour et nuit.

L'histoire se passe en grande partie à Lisbonne dans les années 40 durant la Seconde Guerre Mondiale. Lisbonne est une ville qui possède un port neutre. La communauté juive, allemande se retrouve dans un hôtel "London Hall" rue des Fenêtres Vertes et essaye d'avoir un visa pour le nouveau monde : l'Amèrique; De facture classique mais écrit comme une partition de musique. Un très beau livre, avec des passages remplis d'émotion. Une belle lecture a lire en vacances. Et il donne envie d'aller à Lisbonne de découvrir cette ville.

L'auteur est lui même un musicien il a écrit de nombreuses musique de film pour Claude Miller entre autre.
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Heureux comme à Monterrey

Il n'y a pas que le personnage principal qui a rendez-vous avec son passé, le lecteur également. Comment ne pas être empathique avec le narrateur quand il vous embarque avec délicatesse sur la trace de Karl, vieillard rescapé des camps, à la recherche de son amour perdu là-bas ? Malgré une forme d'alibi social, ces êtres déboussolés suivent leur instinct, leurs intuitions, leur quête jusqu'au bout, sans être sûrs du résultat final. Peut-être arrivent-ils même à nous faire croire que la vie est aussi vraisemblable qu'un roman ?

Et comme ce roman est véritablement écrit, il nous happe, nous malaxe, nous questionne jusqu'à la fin.

Est-il utile de préciser qu'il est beau ce roman, très beau...
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Heureux comme à Monterrey

J’avais tant aimé Le livre d’Elena d’Alain Jomy qu’il me fallait absolument mettre la main sur son premier roman, Heureux comme à Monterey.



Là encore, une histoire de racines. Là encore, l’omniprésence de la musique, de l’exil, de ce qu’on appelle le hasard et qui est bien souvent ce qui devait arriver.



Transportez-vous à Monterey, en Californie. Imaginez la mer, puis pensez à Steinbeck. Ou plutôt, ne pensez à rien. Laissez-vous, comme le narrateur, porter par cette rencontre devant un hôtel entre deux hommes qui ne se sont pas vus depuis cinquante ans.



L’un, violoncelliste, revenait des camps et avait retrouvé à Paris l’épouse et la fille de celui qui avait été son maître et qui n’était pas rentré. L’autre avait six ans, c’était le petit-fils du grand professeur. Entendez le premier jouer pour le second. Imaginez la photo d’un gamin sur les épaules de cet homme, une photo qui n’a jamais quitté le narrateur toutes ces années.



Et les voilà tous deux, à des milliers de kilomètres de Paris, bien loin de cet été à Montmorency. Une espèce de rendez-vous de la dernière chance où celui de Paris trouvera dans l’histoire du violoncelliste les propres pièces du casse-tête de ses origines. Et vous voilà, vous aussi, témoin de cette histoire, de ces histoires, de l’Histoire. Et vous direz, à l’instar de Paul Éluard, « Il n’y a pas de hasard, il n’y a que des rendez-vous » au moment où vous fermerez le livre sur la dernière page, avec ce sentiment d’avoir touché un morceau d’humanité.
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Le livre d'Elena

Je suis entrée dans Le livre d’Elena comme on monte dans un train, avec cette certitude que j’allais croiser des personnages hors du commun, et ce dès les premières pages. Et pas une minute je n’ai eu envie de descendre du train, même si je ne savais pas la destination. Et j’ai ainsi suivi les pas d’Elena, actrice et chanteuse juive native de Leipzig dans le Paris de l’avant-guerre, dans le Paris des exilés, de ceux qui avaient choisi un ailleurs qu’ils devraient plus tard fuir.



Et j’ai ainsi suivi les traces d’Elena en compagnie du narrateur qui dénouait les fils d’une histoire qui n’était pas tout à fait étrangère à la sienne, puisque son père avait un jour fait partie de la vie de la chanteuse. Je l’ai suivie dans Lisbonne, dans cette pension où elle attendait un visa pour les États-Unis avec pratiquement pour seul revenu celui du Joint.



Je l’ai suivie dans Lisbonne où d’autres réfugiés qui avaient trop attendu avant de partir parlaient de ceux qui avaient fui grâce à Aristides Sousa Mendes ou en partant de Marseille, grâce à Varian Fry.



Et j’ai suivi les autres, tous les autres. Le libraire portugais qui servait de messager à un réseau de résistants. Le couple qui cachait trois juifs dans sa cave. Ceux qui gravitaient autour d’Elena, mais dont elle ne connaissait pas l’existence pour l’un ni les actions pour les deux autres.



Comme le narrateur, je voulais retisser la toile d’Elena. Rencontrer les acteurs encore vivants pour perpétuer sa mémoire. Et dans le train où des personnages montaient, descendaient, disparaissaient, le temps de livrer quelques bribes, j’écoutais toutes ces histoires. La destination avait un visage : celui d’Elena.



Le roman du compositeur et cinéaste Alain Jomy se lit comme on écouterait une musique, qui commence par un prélude et se termine par une élégie, puisque l’auteur a donné à chacun des sept chapitres du roman - qu’il nomme mouvements - le nom d’une pièce musicale. Quant au film, chacun l’a en tête tant les images qu’il nous donne de Paris, de Lisbonne ou d’ailleurs sont évocatrices.



Un livre passionnant, vous l’aurez compris.
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Olga et les siens

Sur les pas de sa famille en juin 1940, Alain Jomy nous entraîne en plein exode: les Frydenzon quittent Paris pour se mettre à l'abri. Nous faisons connaissance de quelques-uns des nombreux personnages de ce récit: Ola, sa tante et son mari Mathieu, ensuite sa mère Fela et sa grand-mère Helena.



Le voyage est difficile, erratique et le petit groupe se retrouve finalement en Corrèze, à Curemonte, en compagnie d'autres réfugiés. L'accueil s'organise, mélange d'improvisation et de générosité et les jours passent, hors du temps.



Après quelques jours, Mathieu se plaint de douleurs au ventre et décède rapidement; les femmes se retrouvent seules : elles continueront leur périple, vers Nice et le reste de la famille, laissant Ola au village, toute à son envie de solitude et de calme.



Voilà le début d'années de secrets et de craintes, une période que l'auteur nous relate dans un texte dense, fourmillant de personnages plus ou moins proches de la famille, de petits miracles ou de malencontreux hasards,de mains tendues, de héros dignes et silencieux... Un mélange de détails du quotidien, de souvenirs familiaux et de réflexions personnelles: une lecture riche, très intéressante.





Les propos de l'auteur s'étendent bien après la guerre, accompagnant fidèlement la vie d'Ola et de ses proches; son enfance y figure en bonne place, lui qui est né au milieu de cette période sombre. A travers cette fresque minutieuse, il réalise un travail de mémoire époustouflant et donne une dimension profondément humaine et touchante à cette famille juive ballottée à travers l'Europe, au gré de l'Histoire et de ses drames.
Lien : https://nahe-lit.blogspot.be..
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Olga et les siens

J'ai tester ce livre dans le cadre d'une opération "lecteurs-testeurs" pour une médiathèque.

C'est la première fois que je ne ressens pas le besoin de finir un livre. Et ce n'est pas parce que je n'aime pas :



Ce n'est pas un roman, c'est un document. On plonge dans la mémoire d'une famille tout entière. Le sujet : la seconde guerre mondiale et le combat des juifs pour fuir. Vu et revu... Pourtant quelque chose change. Le point de vue est celui des juifs, comme dans beaucoup de textes. Mais il s'appuie beaucoup plus sur l'histoire familiale que sur la guerre à proprement parler. On nous parle donc des origines de cette famille, l'Europe de l'Est dans son ensemble, ce qui est plus rare il me semble, et cela donne une nouvelle dimension à cette thématique.



Deux narrations un peu déroutantes à la base : un narrateur omniscient alterné avec un narrateur à la première personne. En réalité les deux sont le même homme. La première voix se veut neutre, raconte de manière factuelle. La deuxième est caractéristique de cet homme, c'est sa voix personnelle, ses souvenirs. Il commente la première.



J'ai aimé parce que j'ai eu l'impression de plonger réellement dans la vie, dans les souvenirs de cette famille et non de lire un roman autobiographique lambda. Voilà pourquoi je ne ressens pas le besoin de finir le livre (je suis arrivée au terme de mon emprunt notamment). Il ne s'agit pas d'une histoire avec un début et une fin. Ce sont juste les souvenirs d'une vie. On n'est pas obligé de tout savoir.

J'ai moins aimé les nombreux personnages qui ne sont pas essentiels à la compréhension de la vie de cette famille et qui sont pourtant nommés et présentés sans qu'on n'y accordé plus d'importance. Mais c'est aussi cela qui donne au texte cet aspect de journal intime d'une famille plutôt que roman autobiographique.
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Olga et les siens

Beaucoup de personnages, tant qu'on s'y perd (malgré les quatre tableau généalogiques qui nous aident quand même un peu !), et puis on se dit, peu importe ! L'essentiel est dans la relation du passé, nostalgique au maximum ; l'intervention du narrateur nous éclaire et élargit la vision historique.

Le livre nous offre une très intéressante et réelle image de ces années d'occupation - la peur des Juifs, la vie à la campagne - le retour à la liberté de l'après Libération ; elle est un bon complément aux livres des historiens.

L'écriture est élégante : elle est celle d'un véritable écrivain.
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Olga et les siens

Je remercie Babelio et les éditions Alma de m'avoir permis de découvrir ce récit, grand récit, mémoire d'une famille juive depuis l'exode de la seconde guerre mondiale.



Je remercie Alain Jomy pour nous offrir ce récit, un témoignage faisant parti du devoir de mémoire, un témoignage que j'ai trouvé très particulier car il va au-delà des simples faits.



Dès que j'ai vu les biographies succinctes en fin du livre j'ai de suite compris que je m'y perdrais peut-être au niveau des personnages. Effectivement, dans le premier tiers du livre, j'allais régulièrement m'y référer. Mais finalement petit à petit mon esprit a su faire le tri pour ne garder que l'essentiel.



J'ai été à plusieurs moments prise par le récit mais surtout par la psychologie des différentes personnes. Et finalement, je me suis dit que ce qu'avait fait Alain Jomy était assez fort: il nous permet de dépasser les simples faits qui ont eu lieu lors de ces temps horribles pour nous conduire dans les esprits de ces personnes qui ont été persécutées, dans l'esprit de leurs familles et leur entourage. Chose que nous ne faisons pas forcément, notre devoir de mémoire ne doit pas s'arrêter à se souvenir des faits mais aussi à avoir conscience du bouleversement à jamais subi après et par toutes ces familles.



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