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3.62/5 (sur 48 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Algérie Mostaganem , le 25 mai 1950
Biographie :

Alain Julien Rudefoucauld est né en Algérie. Suite à l'exode, il s’installe en Aquitaine où il suit des études secondaires puis supérieures tout en commençant à écrire pour le théâtre.

Après avoir mené des activités de recherches jusqu’au Doctorat, et des publications dans des domaines touchant en général aux sciences humaines, il revient à l'écriture par les scénarii, le roman, le théâtre et la poésie, à la composition par des musiques de scène. C'est le théâtre qui lui permet de faire connaître ses écrits, et qui sont ses premières publications littéraires. Il s’atèle particulièrement à une dramaturgie des limites. Plusieurs pièces ont été créées. L’auteur reçoit des bourses nationales d’encouragement et d'aide à l’écriture. Membre sociétaire de la Société des gens de lettres et de la SACD, il a bénéficié d’une résidence d’écriture à La Chartreuse lez Avignon. Ses pièces sont inscrites au répertoire national. Et il travaille régulièrement en collaboration directe avec des compagnies théâtrales d’Aquitaine. Il a mis en scènes deux de ses textes. L'ensemble de son oeuvre théâtrale comprend actuellement une cinquantaine de textes. Maren Sell publie son premier roman « Autonomie d’un meurtre » chez Calmann Lévy. Denis Roche publie « J’irai seul » aux Editions du Seuil. Son troisième roman "Le dernier contingent" est édité chez Tristram. Pour ce roman, il reçoit le prix littéraire "France culture / Télérama" (2012).




OUVRAGES PUBLIES

ROMANS

Le dernier contingent, Tristram, 2012

J’irai seul, Collection Fiction & Cie, Le Seuil, 2003

Autonomie d’un meurtre, Calmann Lévy, 1998, réédition L’Harmattan, 2009

PIECES DE THEÂTRE

C’est ici que je suis, L’Harmattan, 2009 (recueil de pièces)

Mémoire de chaire, L’Harmattan, 2009 (recueil de pièces)

L’ombre et le pinceau, Collection L’instant théâtral, L’Harmattan, 2007

L’ordre et le silence, L’esprit du temps, 2004

Êtra ou la clarté de l’éphémère, L’Esprit du temps, 1999

Dancing, L’esprit du temps, 1998

Dutzoll-frontier, L’esprit du temps, 1997

Sacrifice, L’esprit du temps, 1996

Fatsflat, L’esprit du temps, 1996

En faire quoi, L’esprit du temps, 1991
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Source : http://rudefoucauld.over-blog.com
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Alain-Julien Rudefoucauld - Joseph libéré


Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
En plein devant, Y'a un casque qui se déboite et qui arrive sur nous comme un diable.. Je pousse un coup de gueulante et je continue sur ma lancée, comme un vieux à qui il manque une case, presque un tiroir
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Devant nous, le monde, c'est comme la porcelaine autour de l'éléphant. Ou l'inverse.
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on marche pas. On limace dépressif. Les escargots à côté de nous c’est Usain Bolt, et c’est pas les baggies qui nous causent l’effet, parce que les pantalons de taulards on les a pas, rien, tenus de marin à la con, et faut les laver en plus
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- Ben dis donc, t'as du vocabulaire toi !
- C'est mon père, il me reprenait tout le temps.
- Comment ça c’est ton père ? qu'est-ce-qu'il fait ton père ?
(...)
- Le mort.
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ah le mec, c'est un, un dindon, un, un, pintadeau! Un chapon! J'sais pas comment ils font les Vouvous pour travailler avec lui. Aux ordres il est. Le doigt sur la couture. Un pauvre type qu'arrête pas de faire chier l'éduc chef. Ce mec faut le dégraisser. Stage de balayage dans les foyers. Quarante jours, sans manger, à peine. Tous les directeurs,ils,devraient y passer. Tous. Ça rend humble. Comme nous
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C’est comme un film sur les graffitis en allemand, avec des sous-titres en sioux où ils parlent finlandais
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Il me parle comme pour un conte de petit, - Les bêtes ça se déplace tu sais comment, ben les éducs ils bougent pas quand ils devraient bouger ; les bêtes ça fout le camp, tu sais quand ; les éducateurs, t'as la nuit qui tombe, ils sont plus là, on sait pas où ils sont passés ; là ils devraient être, ils y sont pas, ou alors pas à la même heure, pas à l'heure précise, mais tu finis par t'y repérer, et puis ils te tutoient, tous, à force tu t'y fais ; mais t'as l'autre race d'éducs, les qui tutoient pas, ceux-là c'est pas la peine de les tenter, c'est même pas la peine de les calculer avec le retard, ou les places qu'ils occupent, ou s'ils sont à l'heure ou s'ils fument ; tu les provoques, ils bougent pas ; tu casses une chaise, ils mouftent pas ; tu t'es fait mal, ils bronchent pas ; ils n'ont pas pitié, mais tous réglos ; ils te font pas chier ; ils ont pas les mains sur les épaules avec des tuvoistuvois, tupeuxm'parler, ils font jamais la fête, même le dernier jour, à la dernière heure de ton placement ; c'est un vétéran qui me l'a jacté, un solide, on peut lui faire confiance ; tu crois que finalement t"es rien ; ils te parlent pas pour eux, ou pour toi, pas de sentiment, rien ; tu te dis qu'ils en ont rien à foutre c'est normal ; par exemple t'es en bateau, tu te fous à la baille, ils s'agitent, ils te lancent une bouée, ben même à ce moment-là ils travaillent en pensant au mieux, mais tu t'en rends pas compte tellement t'es habitué à l'affolement des autres ; bon, la bouée ils te ratent, ils recommencent, sans s'affoler les mecs, calmes : ils te voient à la baille, ils t'observent, en manoeuvrant comme des bêtes, même s'ils sont ridicules à force de s'agiter, comme des fourmis quand elles chargent par milliers ; moi j'en ai vu, ça s'arrête pas, ça travaille comme des bêtes, remarque c'est des bêtes, c'est normal, c'est des insectes, t'entends rien, mais y paraît que ça fait du bruit ; les Vouvous, c'est des insectes ; mais les Tutus, même quand t'es loin tu les entends, alors quand t'es dans l'eau, ils s'affolent ; et c'est rien qu'un exemple hein !
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Ils ont des tronches pas possibles les chameaux de près. Gueule prétentieuse. les dents en avant. L’air du fort en thème fier de son dico. Tout ce qui fait qu’on les tabasse.
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Ils ont des tronches pas possibles les chameaux de près. Gueule prétentieuse. les dents en avant. L’air du fort en thème fier de son dico. Tout ce qui fait qu’on les tabasse.
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Présentation de l'éditeur:

Monsieur Martin, homme terne et anonyme, doit se rendre à Limoges pour une réunion familiale. Il ignore que cette situation banale va le jeter dans une spirale de problèmes sans fin. Entre la villa de ses parents où il affronte une mère et une sœur déchaînées, et le quartier de son hôtel près de la gare où il rêve d'amours passagères, chaque jour il perd un peu plus pied…

Introduit dès la première phrase du roman dans la conscience de Monsieur Martin, happé par son esprit mordant, ses manies, ses absences aussi — le lecteur plonge à son tour dans l'enfer de cet homme ordinaire, semblable à tous les hommes, mais qui ne sait rien de lui-même.

Récit d’un effondrement intérieur, hallucinant à force de réalisme, Une si lente obscurité explore notre propre capacité d’aveuglement, en un lent fondu au noir.
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