Alain Juppé - Mon Chirac : une amitié singulière
J’ai fait toutes mes études primaires et secondaires à Mont-de-Marsan. C’était une petite ville bien tranquille, et même un peu endormie. On n’y vendait pas de drogue à la sortie du lycée. Aux ados, on ne parlait pas du SIDA. Une fois par an, la population se lâchait à l’occasion des fêtes paroissiales de la Sainte-Madeleine.
Coquet, James de
"Aimez-vous la solitude, voulez-vous jouer au Robinson pendant un mois ? Alors partez pour les Landes et, quand vous serez à l'étang de Léon, tournez à droite. Vous avez là le courant d'Huchet, chanté par D'Annunzio qui, à travers une végétation tropicale de fougères royales, vous conduira en deux heures à une plage sans fin en face d'une mer qui ne connait point de repos.
Afrique, Bordeaux et l'
Si nous ne parvenons pas à réduire les écarts de développement entre le nord et le sud de la Méditerranée, si nous n'investissons pas massivement en Afrique pour que les jeunes africains trouvent du travail au pays, alors il sera totalement illusoire de vouloir maîtriser les flux migratoires. C'est l'affaire des gouvernements et des entreprises, grandes et petites. Mais les villes peuvent également y contribuer.
Ma méthode reste la même : "Apaiser, rassembler, réformer." Apaiser pour rassembler et rassembler pour réformer. Par rapport à beaucoup d'autres pays, nous avons eu trop souvent une approche conflictuelle, clivante et polémique des problèmes. Je suis convaincu qu'au fond d'eux-mêmes, les Français n'en veulent plus.
J'en ferai une cause nationale. Je le répète: mon objectif est d'obtenir 100% de jeunes maîtrisant le socle commun et 100% de jeunes qualifiés.
(Juppé)
Entre mes dix et mes quinze ans, je hantais les presbytères et les sacristies, et plusieurs prêtres m'ont beaucoup marqué.
Coquet, James de
Cette entrecôte se fait griller, cela va de soi, sur de la braise. Pas n'importe quelle braise : de la braise de sarment de vigne. Et pas n'importe quels sarments : du "cabernet sauvignon". Pas davantage le premier cabernet qui vous tombe sous la main, mais celui qui, depuis un an, a été mis à sécher à cet effet.
L'ambition, s'agissant de l'école, est qu'elle permette la réussite et l'épanouissement de tous ou, pour reprendre la belle formule de Paul Langevin, "la promotion de tous et la sélection des meilleurs."
A certaines époques de ma vie, je me suis senti bien seul.
Faire de la politique, c'est en permanence travailler pour et avec les autres. Comprendre leurs problèmes et leurs attentes, savoir les écouter et les aider, savoir aussi leur expliquer ce que l'on veut faire et les contraintes qui pèsent sur l'action, leur donner confiance, les entraîner dans un projet collectif dont ils comprennent la nécessité et dont ils espèrent recueillir les fruits, voilà le coeur du métier politique.