Les plantes et les arbres subissent les effets de l'évolution du climat

En définissant les forêts comme une étendue minimale de terre couverte d'un nombre minimum d'arbres d'une hauteur et d'un pourcentage de canopée minimaux, la FAO a fortement encouragé la création de plantations industrielles d'arbres de nombreuses espèces exotiques sur des millions d’hectares, en particulier dans les
pays du Sud.
Il est donc grand temps de rappeler une donnée fondamentale : une forêt est un écosystème, comme le résume fort bien cette phrase :« Forêt : communauté
écologique, étendue et complexe, dominée par les arbres et capable d'assurer sa perpétuation ». Etendue, en effet : s’il faut donner un chiffre, disons que jusqu’à 100 hectares, on se trouve dans un bois et, au-delà de cette superficie, dans une forêt, là où la sylvigenèse peut alors s'exercer de manière satisfaisante. Complexe, car l'écosystème forestier est caractérisé par une multitude de relations entre producteurs (les végétaux), consommateurs (les animaux), prédateurs puis décomposeurs. Les arbres en sont assurément les éléments dominants mais, entre eux, s’imbriquent de nombreux milieux naturels qui font la valeur écologique de l’ensemble : des landes, des tourbières, des pelouses, des zones humides…

Ne résistons pas à la tentation de citer ici quelques
extraits du merveilleux texte de Samivel, écrit à une autre
époque, sur le Parc national de la Vanoise :
Le parc national protège contre l'ignorance et le vandalisme
Des biens et des beautés qui appartiennent à tous.
Les défenseurs de la vie sont les amis du parc national.
(…) Voici l'espace. Voici l'air pur. Voici le silence.
Le royaume des aurores intactes et des bêtes naïves.
Tout ce qui vous manque dans les villes
Est ici préservé pour votre joie.
Eaux libres : hommes libres.
Ici commence le pays de la liberté.
La liberté de se bien conduire.
(...) La faiblesse a peur des grands espaces.
La sottise a peur du silence.
(…) Pas de bruit. Pas de cris. Pas de moteurs. Pas de klaxons.
(…) Les Vraies merveilles ne coûtent pas un centime.
(…) Un visiteur intelligent ne laisse aucune trace de son passage.
(…) Récoltez de beaux souvenirs mais ne cueillez pas les fleurs.
N'arrachez surtout pas les plantes : il pousserait des pierres.
Il faut beaucoup de brins d'herbe pour tisser un homme.
Ravageur de forêts : mauvais citoyen.
Qui détruit le nid, vide le ciel, rend la terre stérile.
Ennemi des bêtes : ennemi de la vie : ennemi de l'avenir.
(..) Déclarez la paix aux animaux timides
Ne les troublez pas dans leurs affaires
Afin que les printemps futurs, réjouissent encore vos enfants
Défense ici de chasser, sauf aux images.
(…) Le parc national c'est le grand jardin des Français.
Et c'est aussi votre héritage personnel.

Le premier de nos devoirs, c’est de sortir de l'ignorance. C'est de se renseigner et de sensibiliser notre entourage. Les menaces qui pèsent sur la forêt sont nombreuses, on l'a vu : surproduction de bois, hyperconsommation (de produits qui concourent à la déforestation ou de bois et dérivés non certifiés), changement climatique dû aux activités humaines (mégafeux, tempêtes, sécheresses, canicules, inondations, etc.), malforestation induite par l'industrialisation grandissante de la gestion, ou plutôt de l'exploitation des forêts. Alors même que nous avons toutes les connaissances, techniques et scientifiques pour produire moins et mieux tout en protégeant
plus... Mieux connaitre pour mieux protéger, mieux protéger pour mieux partager, moins consommer pour respecter plus : nous en sommes capables !
Car heureusement, nous pouvons tous faire quelque chose. Rappelons d'ailleurs ici les 8 actions qui vous permettront de devenir de véritables protecteurs des forêts - beaucoup sont à la portée de toutes et de tous. Nous pouvons nous impliquer un peu (en donnant à
une association protégeant les forêts, par exemple), beaucoup (en lançant une pétition) ou passionnément (en participant à l'achat et à la gestion écoresponsable d'une forêt) – l'important, c'est de s’impliquer. De ne jamais céder devant l'ampleur de la tâche et les difficultés pour convaincre et obtenir des résultats concrets. Seul on n'est
que peu de choses ; ensemble, on peut remuer des montagnes... Aux forêts, citoyens !

Selon l'endroit du monde où l'on se trouve, les sources de destruction de la forêt en tant qu’écosystème se croisent, se renforcent, s'additionnent. Toutes, au final, peuvent se regrouper sous une seule dénomination : la course cynique, effrénée, aveugle, au profit, toujours plus, le plus vite possible. Qu’importent le climat, les peuples, la beauté du monde vivant, l'avenir des générations futures : pourvu que l'on fasse du profit, que l’on agrandisse la cagnotte, que l'on booste le chiffre d'affaires ! Selon la citation apocryphe attribuée par le général de Gaulle à Chateaubriand : « Les forêts précèdent les peuples, les déserts les suivent » … Mais au-delà des déserts au sens littéral qui se créent là où la forêt a disparu, de plus en plus de déserts écologiques remplacent la forêt véritable : ce sont les champs d'arbres plantés et cultivés par les hommes. Ces plantations industrielles n’ont de forêt que le nom - elles ne sont pas véritablement des écosystèmes. Ceux qui les promeuvent et en tirent profit - au détriment de l'environnement – font partie de lobbys puissants.
La faune sylvestre
Le détestable mot de « gibier » désigne des animaux extrêmement évolués, jouant chacun un rôle essentiel dans le bon fonctionnement de cette fabrique
de vies qu’est la vraie forêt. Les milieux ouverts créés par la grande faune sont des lieux de vie pour d'autres espèces : reptiles, papillons, fleurs sauvages... Trente-huit
espèces de mammifères sont strictement forestières, dont trente-trois dépendent des arbres (parmi celles-ci, vingt espèces de chauves-souris et deux de mustélidés). A côté du « gibier », la plupart des chasseurs (et l'administration avec eux) ont désigné des espèces prédatrices comme étant « nuisibles » (car elles leur font concurrence) ; ou,
Selon la dernière terminaison en cours, « espèces susceptibles d'occasionner des dégâts (ESOD) » ! Ils prétendent gérer la nature alors qu’ils ignorent délibérément l'utilité de telles espèces, ne voulant rien comprendre à l'écologie de terrain.

Ne résistons pas à la tentation de citer ici quelques
extraits du merveilleux texte de Samivel, écrit à une autre
époque, sur le Parc national de la Vanoise :
Le parc national protège contre l'ignorance et le vandalisme
Des biens et des beautés qui appartiennent à tous.
Les défenseurs de la vie sont les amis du parc national.
(…) Voici l'espace. Voici l'air pur. Voici le silence.
Le royaume des aurores intactes et des bêtes naïves.
Tout ce qui vous manque dans les villes
Est ici préservé pour votre joie.
Eaux libres : hommes libres.
Ici commence le pays de la liberté.
La liberté de se bien conduire.
(...) La faiblesse a peur des grands espaces.
La sottise a peur du silence.
(…) Pas de bruit. Pas de cris. Pas de moteurs. Pas de klaxons.
(…) Les Vraies merveilles ne coûtent pas un centime.
(…) Un visiteur intelligent ne laisse aucune trace de son passage.
(…) Récoltez de beaux souvenirs mais ne cueillez pas les fleurs.
N'arrachez surtout pas les plantes : il pousserait des pierres.
Il faut beaucoup de brins d'herbe pour tisser un homme.
Ravageur de forêts : mauvais citoyen.
Qui détruit le nid, vide le ciel, rend la terre stérile.
Ennemi des bêtes : ennemi de la vie : ennemi de l'avenir.
(..) Déclarez la paix aux animaux timides
Ne les troublez pas dans leurs affaires
Afin que les printemps futurs, réjouissent encore vos enfants
Défense ici de chasser, sauf aux images.
(…) Le parc national c'est le grand jardin des Français.
Et c'est aussi votre héritage personnel.

Le premier de nos devoirs, c’est de sortir de l'ignorance. C'est de se renseigner et de sensibiliser notre entourage. Les menaces qui pèsent sur la forêt sont nombreuses, on l'a vu : surproduction de bois, hyperconsommation (de produits qui concourent à la déforestation ou de bois et dérivés non certifiés), changement climatique dû aux activités humaines (mégafeux, tempêtes, sécheresses, canicules, inondations, etc.), malforestation induite par l'industrialisation grandissante de la gestion, ou plutôt de l'exploitation des forêts. Alors même que nous avons toutes les connaissances, techniques et scientifiques pour produire moins et mieux tout en protégeant
plus... Mieux connaitre pour mieux protéger, mieux protéger pour mieux partager, moins consommer pour respecter plus : nous en sommes capables !
Car heureusement, nous pouvons tous faire quelque chose. Rappelons d'ailleurs ici les 8 actions qui vous permettront de devenir de véritables protecteurs des forêts - beaucoup sont à la portée de toutes et de tous. Nous pouvons nous impliquer un peu (en donnant à une association protégeant les forêts, par exemple), beaucoup (en lançant une pétition) ou passionnément (en participant à l'achat et à la gestion écoresponsable d'une forêt) – l'important, c'est de s’impliquer. De ne jamais céder devant l'ampleur de la tâche et les difficultés pour convaincre et obtenir des résultats concrets. Seul on n'est que peu de choses ; ensemble, on peut remuer des montagnes... Aux forêts, citoyens !

Selon l'endroit du monde où l'on se trouve, les sources de destruction de la forêt en tant qu’écosystème se croisent, se renforcent, s'additionnent. Toutes, au final, peuvent se regrouper sous une seule dénomination : la course cynique, effrénée, aveugle, au profit, toujours plus, le plus vite possible. Qu’importent le climat, les peuples, la beauté du monde vivant, l'avenir des générations futures : pourvu que l'on fasse du profit, que l’on agrandisse la cagnotte, que l'on booste le chiffre d'affaires ! Selon la citation apocryphe attribuée par le général de Gaulle à Chateaubriand : « Les forêts précèdent les peuples, les déserts les suivent » … Mais au-delà des déserts au sens littéral qui se créent là où la forêt a disparu, de plus en plus de déserts écologiques remplacent la forêt véritable : ce sont les champs d'arbres plantés et cultivés par les hommes. Ces plantations industrielles n’ont de forêt que le nom - elles ne sont pas véritablement des écosystèmes. Ceux qui les promeuvent et en tirent profit - au détriment de l'environnement – font partie de lobbys puissants.
La faune sylvestre
Le détestable mot de « gibier » désigne des animaux extrêmement évolués, jouant chacun un rôle essentiel dans le bon fonctionnement de cette fabrique
de vies qu’est la vraie forêt. Les milieux ouverts créés par la grande faune sont des lieux de vie pour d'autres espèces : reptiles, papillons, fleurs sauvages... Trente-huit
espèces de mammifères sont strictement forestières, dont trente-trois dépendent des arbres (parmi celles-ci, vingt espèces de chauves-souris et deux de mustélidés). Ả Côté du « gibier », la plupart des chasseurs (et l'administration avec eux) ont désigné des espèces prédatrices comme étant « nuisibles » (car elles leur font concurrence) ; ou, selon la dernière terminaison en cours, « espèces susceptibles d'occasionner des dégâts (ESOD) » ! Ils prétendent gérer la nature alors qu’ils ignorent délibérément l'utilité de telles espèces, ne voulant rien comprendre à l'écologie de terrain.
Défendre les forêts, c'est défendre aussi une certaine vision du monde, moins extractiviste, certainement moins centrée sur l’Homme uniquement...
En essayant de redonner toute leur place aux interactions plutôt que de favoriser encore l'accumulation qui ne profite qu’à très peu de gens et certainement pas à l'environnement...