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Critiques de Alain Queireix (56)
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Miss Octobre, tome 1 : Playmates, 1961

Une BD se déroulant aux Etats-Unis et plus particulièrement à Los Angeles dans les années 60.

Les dessins reflètent très bien cette époque; son atmosphère, ses couleurs, ses mœurs de bas-fond mais aussi de la haute bourgeoisie.

L' histoire d'une jeune fille agressée et laissée pour morte, sauvée mais avec des séquelles dont une surdité qu'elle va mettre à profit pour cerner les personnes qui gravitent autour d'elle et chercher à retrouver son attaquant.

En parallèle, des meurtres identiques de femmes que le tueur met en scène à la façon des pin-up de calendrier.
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Miss Octobre, tome 1 : Playmates, 1961

Je n'ai pas du tout accroché à ce premier tome et je pense que je vais en rester là.

Les personnages sont autant de clichés, les dialogues sont une suite de poncifs et les situations ont déjà été vues 10 fois.

Côté dessin, c'est froid et les scènes sont hyper-posées, théâtrales et racoleuses.

Bref, ce n'est pas une BD pour moi.
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Alpha (Premières Armes), tome 3 : Nouveau round

Tout laissait à croire que le dytique consacré à Thirdnail, Ranson et Milard est arrivé à son terme, ou presque, laissant Alpha sur les rotules… Force est de constater qu’il ne s’agit que d’une étape d’un scénario bien plus ambitieux.



Une nouvelle fois, l’histoire surprend par sa complexité et sa capacité à proposer de nouvelles pistes, avec tels des poupées gigognes, un ennemi qui se cache derrière un autre… cette fois c’est l’extrême droite qui est visée, par le biais d’un mystérieux révérend qui compte bien peser dans une certaine campagne présidentielle.



Comme le laisse espérer la première de couverture, il va également être question de motards… et plus précisément d’un gang de motard en cheville avec le grand méchant. Alpha va devoir se confronter à cette bande redoutable, dans une petite ville…



L’album est plongé dans une ambiance bien particulière qui fera directement penser aux films et séries de motard, tout en dévoilant un potentiel qui ne fera que se confirmer au fil des planches ! Et comme par le passé l’équilibre entre complexité scénaristique et séquences d’action est parfaitement maîtrisé.



Les dessins sont de toute beauté et sont pour beaucoup dans la réussite de cet album qui reste le meilleur, à ce jour de cette série qui ne cesse de gagner en qualité.



Que l’on soit fan de moto ou pas, voici un album qui justifie à lui seul la lecture des albums précédents… et qui se terminera sur de nouvelles perspectives et des clins d’œil au cycle principal… vous voilà prévenus !
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Alpha (Premières Armes), tome 4 : Matriochkas

Étonnant ces éditeurs et auteurs… Alpha était un agent secret, classique et un peu fade, dans la série principale. Voilà qu’ils ont créé avec un autre scénariste et un autre dessinateur un préquel : Alpha premières armes. Pour alimenter en action la série, qui s’éloigne des codes de l’espionnage traditionnel pour aller dans la série musclée, les auteurs ont choisi de laisser le jeune Alpha mener seul une vengeance contre la terrrrrrible organisation internationale de trafic d’armes : Hyena.

Ce tome 4 va voir Alpha tenter de manipuler deux anciens généraux soviétiques reconvertis dans la revente du matériel militaire d’État et la contrebande de caviar. Ces dangereux citoyens russes, toujours accompagnés par d’anciens spetsnaz, aiment la Côte d’Azur, un endroit où ils se sentent en sécurité loin de Moscou. C’est là qu’Alpha va venir mettre la pagaille dans leurs relations…

Les dessins sont très « photographiques », l’intrigue décousue, les femmes sont soit des prostituées, soit d’ignobles sadiques, et Alpha s’en sort toujours… L’inspiration vient des séries télés du moment. Sans plus d’imagination. Décevant...
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Alpha (Premières Armes), tome 4 : Matriochkas

La dernière planche de Nouveau round l’avait laissé entendre : Alpha va devoir continuer son enquête en Russie. Le jeu des poupées russes se poursuit.



Après un révérend d’extrême droite, deux nouveaux méchants feront leur apparition et Alpha est bien décidé à créer de la zizanie entre eux pour mieux atteindre ses objectifs… sauf que d’autres parties intéressées comptent bien mettre leur grain de sel. Le scénario est une nouvelle fois prenant et nous offre de bons moments alternant entre dialogues et scènes d’action.



Toutefois, malgré la bonne volonté des auteurs, cet album marque une petite baisse de régime, tout minime. Cela reste du ressenti, sans doute lié à la confrontation entre les deux pontes, dont le dénouement n’étonnera pas vraiment. La suite au prochain numéro… comme c’est surprenant ! Par ailleurs certains clichés sur la nouvelle nomenclatura russe franchissent trop allègrement le pas des stéréotypes redondants et attendus.



En revanche, il est toujours agréable de pouvoir compter avec les petites attentions des auteurs (et notamment un petit résumé, attention qui se raréfie ces derniers temps). La mise en planches, qui pouvait parfois souffrir de quelques rigidités est ici améliorée…



Cet album est quelque peu particulier. En effet il se veut comme un hommage rendu aux victimes des événements survenus à Nice en 2016. Cette séquence de l’histoire est particulièrement réussie !



Un album légèrement moins bon que le précédent mais qui reste de très bonne facture ! A lire, ne serait-ce que pour la balade à Nice !
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Miss Octobre, tome 1 : Playmates, 1961

On est dans une atmosphère à la James Ellroy, début des années 60 à Los Angeles... on sent les auteurs fasciné par l'époque, en particulier par les voitures (dont la finesse du trait est exceptionnel) ; le scénario est assez complexe et ce n'est pas le dessin des personnages qui aide à se retrouver (ils se ressemblent beaucoup), ni l'organisation des planches (on passe d'une intrigue à l'autre sans transition en plein milieu de page).

Il faut s'accrocher mais c'est plutôt réussi même si la noirceur de l'histoire est adoucie par la finesse (la joliesse) et la neutralité du trait et de la colorisation !

A suivre donc !
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I.R.$. All watcher, tome 1 : Antonia

série dérivé de i r s ou on suis Larry max a la poursuite de celui qui se fait appeler al watchen

une enquête en sept tomes.les Six premiers nous font faire connaissance avec les principaux suspects,jusqu'au dénouement final.une bonne série avec une intrigue palpitante,servi par des dessins superbes.
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Miss Octobre, tome 1 : Playmates, 1961

J'ai beaucoup aimé ce premier tome qui nous plonge dans une ambiance de roman noir et dans le Los Angeles des années 60.



Le graphisme est excellent et nous permet de nous plonger pleinement dans ce LA des sixties.



Le scénario est très bon avec à la fois un tueur en série et une jeune voleuse plutôt douée et issue d'une bonne famille.
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Miss Octobre, tome 3 : Très mauvais souvenirs

Cet album vient nous dévoiler le fond de l'intrigue concernant l'assassin des miss et il est une nouvelle fois de grande qualité.



Du point de vue du scénario, alors que l'enquête semblait piétiner, les choses avancent à grand pas jusqu'au dénouement, mais sans brusquer le lecteur pour autant et l'on découvre une autre facette de la personnalité des personnages. C'est bien vu. La personnalité de l'assassin avait commencé à se dévoiler légèrement dans le tome précédent, mais cette fois, nous faisons une plongée dans l'histoire de Viktor avec son lot de révélations.



Le graphisme est toujours d'une excellente qualité avec une mise en couleur qui met ce dernier en valeur.



Excellent tome.
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Alpha, tome 14 : Dominos

Longuement attendu, Dominos met enfin un terme à cette longue histoire en quatre albums qui aura plongé Alpha dans des moments difficiles. Le voilà contraint de quitter son île paradisiaque de sinistre mémoire pour d’autres horizons avec un autre genre de requins, non moins redoutables que celui de la première de couverture.



Le changement complet de l’équipe, qui est aux pinceaux ne fait, hélas, pas franchement, du bien à cet album, ô combien attendu. La différence de style est ici bien plus sensible que dans l’album précédent. Ce constat est valable dès la première planche et sera sensible tout au long de la lecture. Certains personnages secondaires, sont parfois difficilement reconnaissables.



Le scénario se révèle également bien plus simpliste que précédemment. L’histoire suit une ligne droite, une course-poursuite qui ne s’achèvera qu’à la fin de l’album. L’action est ici clairement au rendez-vous et l’histoire capitalise beaucoup sur l’enchainement de séquences actives. Certains personnages avaient un potentiel plutôt intéressant mais cela n’est pas exploité ici. D’autres, sans en révéler plus que nécessaire, ont été cruellement sacrifiés, d’un un d’une manière pour le moins révoltante.



Le texte tient une place importante, mais le plus important n’est pas ici. De nombreux raccourcis sont pris et ceux-ci sont font du mal à l’intrigue. Le déroulé de cette conclusion est d’ailleurs décevante. Et quand au final… quelle gifle ! Le tout en une planche qui pose plus de questions qu’elle n’en donne.



Malgré trois albums de haute volée voici un dernier album qui vient mettre à bas, tout ce qui précède, laisse quelques zones d’ombre… Bref une déception bien regrettable, qui interroge quant à l’avenir de la série.
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Miss Octobre, tome 2 : La morte du mois

Dans ce second album, nous restons dans la tradition hollywoodienne, magnifiquement restituée par le graphisme.



L'ambiance polar noir avec son tueur en série est aussi très présente avec un scénario dense dans lequel on commence à poser des hypothèses.



Les policiers quant à eux se livrent une lutte au travers de leurs enquêtes et sous les paillettes on devine des vies faites de trahisons grandes ou petites.



Un très bon album
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Miss Octobre, tome 1 : Playmates, 1961

La couverture racoleuse m'a séduite et finalement, je suis un peu déçue par le contenu. Les sixties aux US, 2 enquêtes sont entremêlées : des vols et des viols meurtriers. Le style n'est pas innovant mais l'ambiance a le mérite de nous emporter dans les années 60 où pin-up, policiers véreux et relations extraconjugales sont dans le même sac. C'est du déjà vu et ça met du temps pour bien placer les personnages. La lisant en numérique, j'ai eu un mal fou à reconnaître les bonhommes ... désolée mais la mèche à droite ou à gauche pour changer de perso, ça ne m'a jamais valu un accrochage et une passion pour poursuivre une nouvelle série. Bien dommage.
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Celadon Run, tome 3 : Hasta luego, companer..

tracy night grâce à Tyler

l aventurier qui la sortie des prisons de guayabel.

prend l, identité de pat

Callaghan.et le hasard

mais son grain de sable

dans l , histoire.Tyler qui

pourrait faire des révélations sur le passé

médical à Beyrouth du docteur rafik,oblige se dernier a pratiquer , une

opération de chirurgie esthétique.se dernier au

cour d, une opération d,

anesthésie injecte un

produit a la place d'un autre et transforme la patiente en légume.mauvais pour l, image de la clinique.alors

il va faire d, une pierre deux coups.tracy va prendre l indenté de pat,

jeune fille sans famille et sans le sous.du moins c'est ce que croyais le docteur.

mais voila pat, et riche, très riche.la vengeance de tracy va pouvoir commencer

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Miss Octobre, tome 1 : Playmates, 1961

A Los Angeles, en 1961, un tueur sème la terreur en assassinant des jeunes femmes qu’il viole et abandonne dans des poses suggestives. Il leur a même donné des noms : Miss Janvier et Miss Février pour les deux premières, annonçant une série macabre qui crée l’émoi dans la population mais aussi au sein de la police où deux officiers sont en concurrence. Le lieutenant Clegg Jordan, père de famille qui présente toutes les qualités du flic honnête et intègre et le lieutenant Ariel Samson, qui veut absolument lui voler la vedette et dont les méthodes sont douteuses. Mais tout est-il si noir et blanc ? Parallèlement à cette enquête, une deuxième affaire se profile : des cambriolages sont commis par une jeune femme. Celle-ci, Viktor Scott, la narratrice, est issue d’une bonne famille. Elle a subi une agression quelques temps plus tôt qui l’a rendue sourde. Devant l’incapacité de la police à retrouver son agresseur, elle décide d’engager un détective.



Stephen Desberg est un scénariste de BD reconnu qui a plusieurs séries à son actif, telles que « I.R.S », « Black OP » ou encore « Empire USA ». Pour « Miss Octobre », il s’est associé à Alain Queireix pour faire revivre le Los Angeles des années 60, dans la veine du Dahlia Noir de James Ellroy ou de la série Mad Men. Et le dessinateur s’en sort à merveille avec un graphisme précis, élégant rappelant les plus beaux films de Marylin Monroe. D’ailleurs, Viktor Scott lui ressemble un peu. Les décors et les vêtements sont minutieusement reproduit et font rêver la passionnée de l’époque que je suis.



Une des grandes forces du scénario est de mêler habilement trois fils narratifs dont on sait pertinemment qu’ils vont finir par se rejoindre. Chaque personnage est finement construit et doté d’une psychologie bien étayée comme on en rencontre peu en BD. Il est difficile à ce stade de déduire lesquels sont véreux ou pas, car chacun a des failles. Et ceux que l’on pourrait croire honnête semble cacher de vilains secrets.



J’attends donc avec impatience la suite de cette histoire qui doit compter trois tomes et qui réunit tout ce que j’aime : les Etats-Unis avec d’un côté le lustre et le brillant des milieux aisés du Los Angeles des années 60 vite rejoint par une face sombre et sordide. Les deux auteurs respectent le contexte historique et la ville fait partie intégrante de l’intrigue, tel un personnage à part entière. Bref, je recommande aux amateurs du genre !!!!
Lien : http://www.chaplum.com/miss-..
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Miss Octobre, tome 1 : Playmates, 1961

Los Angeles, début des années 60. Un tueur sévit, kidnappant des jeunes femmes, les violant, les tuant et les mettant en scène comme des pin up de calendrier. Il a même la délicatesse d'en prendre des photographies pour la police. Dans le même temps, une jeune femme essaye de comprendre ce qui lui set arrivée une nuit d'automne : un homme s'st introduit chez elle, puis un grand coup sur la tête. A-t-elle été violée ? Peut-être. Ce qui est sûr, c'est que depuis elle est sourde. Fille de famille fortunée, elle cambriole, solitaire Cat's eye, pour payer sa détective privée.

Un polar plein de putes, de flics à la limite de la légalité, de mensonges, de non-dits. Un dessin classique qui correspond bien à l'intrigue.

Même si ce n'est pas la BD de l'année, ni de cette fin d'année, elle se laisse lire et donne envie de connaître la suite.
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I.R.$. All watcher, tome 1 : Antonia

J'aime beaucoup la série mère. Autant, je trouve que cette enquête traîne en longueur alors que nous en sommes qu'au troisième tome et qu'il y en aurait 7 de prévu. J'ai du mal à comprendre toutes les ficelles de cette histoire qui se complexifie davantage. Les enchaînements se font dans la douleur. Les incohérences se multiplient. Et pour couronner le tout, il n'y a aucune tentative d'explication de la part de l'auteur !



C'est vrai que la parution est rapide du fait de la succession des dessinateurs. Cependant, cela se perd en qualité car il n'y a pas une homogénéisation de la série. Pourtant, je dois bien avouer que le trait de ces différents dessinateurs n'est pas si mal car cela reproduit le même univers graphique.



En fait, j'en ai quand même un peu marre à la longue de ces auteurs qui tirent sur la corde en créant des séries dérivées à gogos pour une exploitation commerciale au maximum. Bref, c'est la démarche qui me titille. Associé à un scénario plutôt creux, on n'est pas loin du désastre financier !
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Miss Octobre, tome 1 : Playmates, 1961

Nous sommes en mars 1963 à l'UCLA. Une belle jeune femme vêtue en rat d'hôtel s'est introduite dans le musée, et, lors d'une scène qui rappelle « Mission impossible », elle s'apprête à dérober une œuvre d'une « valeur absolument inestimable ». Arrêtée par un policier, elle semble très très bien le connaître. Dès les pages suivantes, une rétrospective nous plonge deux ans plus tôt, au moment où un tueur en série invente des mises en scènes macabres dans lesquelles il fait prendre aux corps de ses victimes les poses d'un calendrier érotique. Les titres « Miss janvier » et « Miss février » laissent supposer qu'il va perpétrer douze meurtres.

Je n'aime pas devoir attendre les tomes suivants d'une série. En général, lorsque paraît la suite, j'ai déjà tout oublié de l'épisode précédent. Aussi, pour éviter de devoir relire, je préfère patienter et posséder tous les numéros. C'est ce que j'ai fait pour « Miss octobre ».

Lorsqu'on ouvre le volume, on découvre, en deuxième de couverture, une série de photos dessinées en noir et blanc évoquant l'époque à laquelle se passe l'histoire : Martin Luther King, Les Kennedy, Marilyn Monroe, un livreur de journaux qui s'apprête à lancer un « Los Angeles Times », voitures, danseurs de be-bop, l'ambiance est créée.

Dès la deuxième page, on comprend que l'agile cambrioleuse, qui se glisse entre les rayons de l'alarme sans la déclencher, est tombée dans une souricière. Une armada de policiers l'attendent. Ils ne lui feront pas de quartier. L'un d'entre eux rugit : « Je la veux morte ou vive ». Lorsqu'elle parle, on est surpris : certains mots, parties de phrases, sont écrits en gras. On comprendra un peu plus loin. Viktor Scott est sourde depuis une agression violente dont elle a été la victime. Elle parle donc très fort.

En parallèle à son histoire, on pénètre dans une enquête bien macabre, concernant de jeunes femmes atrocement mutilées et une rivalité à couteaux tirés entre deux flics. Enfin, Viktor mène ses propres investigations pour se rendre compte de ce qui lui est arrivé, puisqu'elle a perdu la mémoire de ce douloureux moment. A ce stade de l'histoire, les choses sont encore assez nébuleuses. Je vais attendre la suite pour me forger une opinion.

Il me semble que l'atmosphère californienne des années 60 est bien rendue par Queireix : véhicules de luxe d'une longueur interminable, habitations bardées de bois, vêtements, coiffures, films, presse... Les couleurs sont assez sombres (soir, nuit) ou sourdes, même en pleine journée. Le découpage est plutôt traditionnel, de temps en temps, quelques gros plans ou un plan large, rien de bien original.

Mon avis est assez mitigé. Je vais attendre la suite.
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I.R.$. All watcher, tome 1 : Antonia

Antonia découvre un soir que son père n'est pas le morne fonctionnaire insipide, inodore et incolore qu'elle croit. Il est tueur à gages pour des hommes d'affaires véreux. Antonia est sa fille aînée, elle doit suivre la voie, comme plusieurs générations avant elle.



Mais elle a beaucoup de difficultés à tuer de sang-froid. Surtout quand elle doit tuer Larry Max, qu'elle vient de mettre dans son lit... et que celui-ci flaire le coup foireux. Lui, il est là dans le cadre de l'affaire Scailes, les trafics d'argent sale du Vatican.



Antonia est finalement forcée de tuer Renato, un ex-amant. Mais elle le fait sur base d'un mensonge des anciens commanditaires de son père.



Le fait d'avoir tué Renato lui vaut d'être devenue la cible d'All Watcher... un être mystérieux, mi-redresseur de torts, mi-malfrat... et qui semble pouvoir frapper partout.



L'idée de base de cette série parallèle (créer des lignes d'intrigue plus ou moins connectées à la ligne principale de la série des Larry Max) est intéressante. Retrouver Larry Max mais un peu en retrait, au début, cela m'a plu. Mais cela ne dure qu'un temps. Desberg craque et scénarise Larry Max à tout bout de champ... enfin presque. J'exagère. Antonia est toujours un peu devant Max, mais pas autant que j'aurais apprécié.



Le ressort dramatique est vraiment porteur: développer une intrigue séparée d'une enquête de Larry Max, avec un timing propre, mais des ponts entre les deux. Cela permet de fournir des éclairages particuliers, de regarder l'enquête de Larry Max à laquelle ce tome est lié, sous un autre angle. Cela enrichit l'histoire. C'est comme cela que je voyais les choses en lisant le premier tome.



Mais ce n'est pas comme cela que les auteurs semblent concevoir All Watcher, série qui va se développer dans la longueur. Car All Watcher est une série à part entière, avec un mauvais vraiment très puissant, auquel Larry Max va se confronter en plus de ses propres enquêtes... Alors, de ce point de vue-là, je dis bof...



Dessin classique, correct. Avec un découpage et une mise en page ultra classique (et là, cela me semble moins convaincant).
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Miss Octobre, tome 1 : Playmates, 1961

Les années 60, pin-ups, dentelle, jarretelles, privés, grosses bagnoles chromées... Et des crimes. Des crimes sordides, que l'on croirait sortis de l'imagination morbide et cynique de James Ellroy.



Bon, tout n'est pas digne d'Ellroy. Mais on flirte parfois avec les codes savamment (et mieux) maîtrisés par le "maître".



J'ai retrouvé du Berthet aussi dans le propos, dans les dessous et les filles glacées de magazines de la même eau.



Des filles sont sauvagement assassinées et mises en scène comme dans Playboy ou d'autres magazines qui se lisent d'une main. On a retrouvé miss janvier et miss février... Viktor, l'héroîne, a été agressée en octobre, et en est resté sourde. Elle décide de subvenir à ses besoins en jouant les monte-en-l'air. Par ailleurs, elle cherche à savoir ce qui a bien pu lui arriver. Il apparaît alors vite que son propre père en sait bien plus sur l'affaire et que si la police n'enquête pas sur ce qui est arrivé à sa fille, il n'y est pas étranger. Viennent s'ajouter à cela deux flics, très L.A. Confidential, et quelques épouses volages. Et une détective privée liée à la pègre.



Le titre indique que Viktor est miss octobre... qui, comment, pourquoi... et quid de novembre et décembre... et des suites. Beaucoup de



L'intrigue est lente, complexe, faisant florès des lcichés et poncifs pour mieux les renouveler, et les auteurs ont la grande intelligence d'imposer à la BD un rythme qui permet à la fois de dévoiler des éléments, tout en remettant les solutions aux tomes suivants.



Le dessin est le plus souvent bien maîtrisé. Un effort notable est fait sur les visages, et les expressions.



J'ai pris beaucoup de plaisir et je me mets à la suite le plus rapidement possible.
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Miss Octobre, tome 3 : Très mauvais souvenirs

Tandis que l'inquiétant meurtrier a trouvé sa « Miss avril », chez son psy, Viktor est toujours à la recherche désespérée de ses souvenirs. Devenue sourde à la suite d'une agression, où on lui a asséné un violent coup à la tête, elle refuse la version officielle d'un accident de voiture avancée par ses parents. Elle sait que ses " vêtements étaient déchirés. Il y avait des morceaux de peau sous [ses] ongles. Du sperme séché sur [sa] cuisse." Ces indices prouvent bien qu'elle a été attaquée et que cet homme, c'est peut-être le tueur aux Playmates, qui, on l'apprend, l'a choisie pour être « Miss octobre ».

Ce troisième volet de l'enquête apporte enfin la réponse à la question qui taraude l'héroïne, et, par conséquent, le lecteur. L'identité de l'odieux personnage va enfin être dévoilée..

En même temps, les auteurs creusent d'autres problèmes. L'inspecteur Clegg Jordan se dispute presque tous les soirs avec sa femme. Elle est jalouse de sa relation avec une détective mexicaine, qu'elle suppose être sa maîtresse et craint aussi pour sa vie. Son enquête traîne en longueur et semble de plus en plus dangereuse. Elle lui pose un ultimatum : « Je te laisse une dernière chance, Clegg. Tu démissionnes, on s'en va loin de cette maudite ville. Tu as trois jours pour te décider. Après, tu ne reverras plus ta fille. »

Ces mots vont pousser Clegg à se lancer un défi insensé.

Viktor, de son côté, a engagé une enquêtrice. Il faut coûte que coûte que celle-ci fasse toute la lumière sur cette affreuse nuit que le cerveau de Viktor occulte.

Au sein de la police, les relations sont tendues. Samson est un jeune loup aux dents qui rayent le parquet. Il est prêt à tout pour prendre la place de son collègue. Quant à Clegg, il semble dépassé par cette affaire.

Cet album est, pour moi, le plus réussi des trois. Pas seulement parce qu'il donne enfin la clef de l'énigme, mais parce que les personnages me paraissent plus complexes, plus fouillés. Ils sont tous torturés, à la fois intérieurement et par les circonstances environnantes. Le découpage est, lui aussi, plus original. Beaucoup plus de techniques de la bande dessinée sont exploitées ici. Puisqu'on va exhumer le passé, de nombreuses rétrospectives sont utilisées dans des tons gris ou sépia. Elles se mélangent aux scènes du présent dont les couleurs sont beaucoup plus vives que celles utilisées dans les deux premiers volumes. De même, à mon avis, Queireix maîtrise mieux ses personnages et Viktor a une présence et des expressions très variées qu'on ne trouvait pas dans les albums précédents.

Cette troisième partie est donc ma préférée.
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