Elle qui aimait tellement la vie regardait la mort en face. Jamais elle n'a ignoré l'enjeu de la lutte qu'elle a menée. Malgré l'amour qu'elle avait pour les siens, pour son mari, pour son fils, il n'entrait aucune amertume dans cette affirmation si simple qui a été une des dernières phrases qu'elle m'a dites. "Je sais qu'ils me fusilleront".