J’arrive exactement à l’heure fixée : il est six
heures et demie. Il fait presque nuit déjà. Le
hangar n’est pas fermé. J’entre en poussant la
porte, qui n’a plus de serrure.
À l’intérieur, tout est silencieux. Écoutant
avec plus de rigueur, l’oreille attentive enre-
gistre seulement un petit bruit clair et régulier,
assez proche : des gouttes d’eau qui s’écoulent
de quelque robinet mal serré, dans une cuve,
ou une cuvette, ou une simple flaque sur le
sol.