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Nationalité : Canada
Biographie :

Diplômé en médecine en 1988 de l'Université de Montréal, il a reçu ses certificats de médecine familiale et de spécialiste en médecine d'urgence en 1990 et en 2000. Membre actif du département de médecine de l'Institut de Cardiologie de Montréal, le Dr Alain Vadeboncoeur est également membre fondateur du service de médecine d'urgence de l'Institut de Cardiologie de Montréal dont il assume la chefferie depuis le début de ses activités en 1999. Il a monté l'équipe des urgentologues de l'ICM, codirigé la rénovation de l'urgence en 2003 et planifié son informatisation en 2006. Il est professeur agrégé de clinique à l’Université de Montréal depuis 2009 au sein du Département de médecine familial et de médecine d'urgence.

Expert en médecine d'urgence, il a présidé l'Association des médecins d'urgence du Québec (1998-2000) et l'Association des spécialistes en médecine d'urgence du Québec (2004-2008). Il est aussi impliqué dans la défense du système de santé publique comme fondateur de l'organisation Médecins québécois pour le régime public (président depuis 2012) et a publié en octobre 2012 un essai sur le système de santé : Privé de soins. Il s'intéresse au transfert des connaissances; vulgarisateur, on fait appel à lui en tant qu'analyste dans les médias. D'ailleurs, il a animé l'émission Les Docteurs de 2010 à 2013.

Il est auteur de nombreuses publications scientifiques, chapitres de livres, manuels, communications, articles de vulgarisation et conférences. Confondateur en 2001 du Groupe interuniversitaire de recherche sur les urgences (GIRU-FRSQ), il compte parmi ses intérêts de recherche l'organisation des services, les soins aux personnes âgées et les services préhospitaliers.
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
«J'aime pourtant les films de Bernard Émond. Surtout «La donation» qu'on dit austère, mais que je considère comme son œuvre la plus achevée. On y parle beaucoup de médecine, mais contrairement aux comédiens de Sacré-Coeur, les siens n'ont pas eu besoin d'apprendre à mourir, parce que jamais on n'y voit la mort en action. Le cinéaste a compris la même chose que moi: parler de la mort, c'est parler des vivants qui demeurent. Pas besoin de voir l'agonie elle-même, qui porte moins de sens qu'on le croit généralement.»
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Alain Vadeboncoeur
Autrefois vantée par Hippocrate et louangée par Galien, la chirurgie est encore reléguée au rang de pratique secondaire au temps de Claudius Amyand (1681-1740). C’est qu’à partir du Moyen Âge, l’Église ne voulait plus que ses médecins se souillent les mains de sang, ce qui est plutôt difficile d’éviter lorsqu’on opère. L’art chirurgical − du grec ancien kheirourgia, signifiant «travail manuel» − est dès lors écarté des écoles de médecine. De plus, les dissections étant interdites depuis le règne de Marc-Aurèle, premier empereur chrétien de Rome au IIe siècle, les connaissances anatomiques s’atrophient au fil du temps.
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L’excès d’entraînement apparaît néfaste pour le cœur, causant notamment une plus grande incidence d’arythmies. La courbe liant la quantité d’exercice à la mortalité est donc en U, c’est-à-dire que le gain maximal se situe au milieu. Si la sédentarité est pire que tout, se surentraîner vaut mieux que rien, mais s’entraîner avec modération est ce qu’il y a de mieux. Et c’est tant mieux, parce que l’Iron Man, ce n’est pas pour moi.
Je ne suis donc pas un maniaque du sport, juste un adepte banal, ce qui est déjà beaucoup. Mais ainsi, dans mes bonnes semaines, je reste au milieu de la courbe, là où le gain est maximal, en allant deux à trois fois courir une quinzaine de kilomètres au total, accompagnant le tout d’un peu de travail musculaire et de quelques étirements à contrecœur, parce que la charpente vieillit plus vite que le cœur après 50 ans.
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L’exercice le plus accessible est la marche. Elle est efficace, peu coûteuse et ne requiert presque pas de volonté. Il est en effet possible pour la plupart d’entre nous de sortir une demi-heure par jour afin de s’y consacrer. On peut même, comme mon père jadis durant les froidures de l’hiver, marcher deux kilomètres dans les couloirs de son bloc-appartements, en changeant d’étage régulièrement pour ne pas avoir l’air perdu. Pour qu’une telle marche soit bénéfique, le mieux est d’y aller plus vite que pour une promenade rêveuse, afin que la respiration s’accélère un peu.
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Certes, Hippocrate avait eu jadis l’immense mérite de la dégager des causes surnaturelles − même s’il prêtait alors serment «par Apollon, Asclépios, Hygie et Panacée, et par tous les dieux et toutes les déesses» −, puis de poser les bases du raisonnement clinique et de l’observation des malades, et enfin d’inventer la déontologie médicale. À sa suite, le non moins brillant Galien avait renouvelé en profondeur les connaissances en anatomie, en pathologie et en physiologie, colligées dans ses ouvrages majeurs ayant traversé les époques. Mais toutes ces notions, élevées au rang de vérités absolues, pétrifient durant deux millénaires ceux qui s’en font les défenseurs, comme s’ils avaient croisé le regard de la Méduse elle-même. Jusqu’au XIXe siècle, il manque aussi à la médecine et à la chirurgie les approches scientifiques requises pour bien évaluer les faits et mesurer l’impact réel des interventions. Le temps fera toutefois son œuvre, alors que ces cousines mal accordées subiront ensemble les profondes transformations qui bouleverseront aussi la plupart des champs de la pensée.
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En 1885, le père de la microbiologie, Louis Pasteur, sauve un enfant de la rage en lui administrant son vaccin, démarrant une des plus grandes avancées de l’histoire de la médecine en matière de prévention. Dix ans plus tard, Wilhelm Röntgen crée la radiologie en appliquant ses fameux rayons X sur la main de son épouse, ouvrant ainsi la voie aux techniques d’investigation les plus utilisées actuellement. En 1896, Scipione Riva-Rocci met au point le tensiomètre, qui permet de mesurer la pression artérielle, un des gestes médicaux les plus souvent posés encore aujourd’hui. En 1903, Willem Einthoven invente l’électrocardiographie, cette étude de l’électricité produite par le cœur, dont les principes restent essentiellement les mêmes durant tout le XXe siècle.
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Nous sommes notre nourriture, au sens propre comme au figuré; au propre, parce que les molécules qui nous constituent proviennent des aliments que nous ingérons; au figuré, parce que nos habitudes alimentaires influencent notre état de santé, notre risque de maladie et notre longévité. Mais nonobstant ce rôle central de l’alimentation, on complique souvent les discussions sur le sujet, consacrant beaucoup de temps à des réalités plus ou moins inutiles, comme les déficits vitaminiques, les superaliments ou l’évaluation des nutriments contenus dans une biscotte. Il y a pourtant moyen de mieux réfléchir aux aliments que par l’analyse comparative des contenus en polyphénols d’une pomme grenade et d’un bleuet, fussent-ils bioniques.
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Avec une telle gestion de la paresse, on peut donc obtenir des résultats épatants, ce qui est une leçon de vie, sinon de vitalité. Je concède qu’on met ici l’accent sur la condition physique et non l’allongement de la vie, puisqu’il s’agit de données à court terme. Mais certains résultats secondaires obtenus sont généralement associés à une plus grande longévité, comme une physiologie améliorée du glucose sanguin, une baisse de la sécrétion d’insuline et un meilleur fonctionnement des mitochondries, ces petits organites intracellulaires qui produisent notre énergie.
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Winston Churchill fumait comme une cheminée, ne se privait pas d’alcool et ne pratiquait sur le tard qu’un seul sport: la politique. Or il a tout de même vécu 90 ans. Faut-il en conclure qu’une hygiène de vie à base de cigares, de whisky, d’élections, de guerres mondiales et de littérature – dont il a gagné le prix Nobel en 1953 – est garante d’une honorable longévité? Sûrement pas. Et je vais vous expliquer pourquoi, malgré tout le respect que j’ai pour le grand homme.
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Plus jeune, on ne remarque pas tellement les effets du manque d’entraînement, parce que le corps répond à la demande et récupère. À 30 ans, on n’imagine pas encore le déclin des facultés physiques. Mais en avançant dans la quarantaine, j’ai commencé à ressentir les conséquences de mon inactivité relative: maux de dos et à l’épaule, problèmes de posture, fatigue, prise de poids.
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