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4.14/5 (sur 181 notes)

Nationalité : Afrique du Sud
Né(e) à : Natal , le 11/01/1903
Mort(e) à : Botha's Hill , le 12/04/1988
Biographie :

Alan Stewart Paton est un écrivain et un homme politique sud-africain, fondateur du parti libéral d'Afrique du Sud.

Il est né dans la province du Natal, aujourd'hui appelée KwaZulu-Natal. Sa famille descendait des colons anglais en Afrique du Sud. Ses parents appartenaient à la communauté religieuse protestante des christadelphians. Alan Paton obtint à l'université du Natal une licence de sciences ainsi qu'un diplôme d'enseignement.

Il devint enseignant en lycée, puis, de 1935 à 1948, proviseur d'un centre de rééducation pour mineurs délinquants. Il y introduisit des réformes progressistes en assouplissant les conditions de vie et en proposant toutes sortes de permissions en cas de bonne conduite : dortoirs plus ouverts, autorisation de travail hors du centre. Il autorisa aussi l'hébergement dans des familles d'accueil avec contrôle par l'institution.

Alan Paton voulut s'engager lors de la seconde guerre mondiale mais fut réformé. Il décida alors de voyager, à ses propres frais, pour découvrir les systèmes éducatifs étrangers et tout particulièrement leurs centres de rééducation. Il visita ainsi une partie de l'Europe et les États-Unis. Lors de son passage en Norvège, il commença à écrire son premier roman, Pleure, ô pays bien-aimé. Il en finit l'écriture fin 1946 à San Francisco, où il rencontra également son éditeur.

Rentré au pays en 1947, il fonda en 1953 le parti libéral sud-africain qui militait pacifiquement contre l'apartheid fraîchement instauré. Il en resta président jusqu'à sa dissolution en 1968, la loi interdisant alors les partis multi-raciaux.

Il prit sa retraite à Botha's Hill, dans sa province natale, où il mourut le 12 avril 1988.
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Source : Wikipédia
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Citations et extraits (37) Voir plus Ajouter une citation
« Pleure, ô pays bien-aimé, sur l’enfant qui n’est pas encore né et qui héritera de notre peur. Puisse-t-il ne pas aimer trop profondément cette terre. Puisse-t-il ne pas rire avec trop de joie lorsque l’eau coulera entre ses doigts, ne pas se taire trop gravement lorsque le couchant fera flamboyer le veld. Puisse-t-il ne pas être trop ému lorsque les oiseaux de son pays chanteront, ne pas donner trop de son cœur à une montagne, à une vallée. Car s’il donne trop, la peur lui prendra tout. »
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je ne crains qu'une chose en mon coeur, c'est qu'un jour, quand ils se mettront à aimer, ils s'aperçoivent que nous nous sommes mis à haïr.
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Votre inquiétude s’est changée en peur et votre peur en chagrin. Mais le chagrin vaut mieux que la peur. Car la peur toujours appauvrit tandis que le chagrin peut enrichir.
Le chagrin vaut mieux que la peur. La peur est un voyage, un terrible voyage, mais le chagrin, au moins, est une arrivée. Quand l’orage menace, l’homme craint pour sa maison ; mais quand la maison est détruite, il y a quelque chose à faire. Contre l’orage, il ne peut rien, mais il peut rebâtir une maison.
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N'en doutez pas, c'est de la peur qui règne dans ce pays, car que peuvent faire les hommes lorsque de telles multitudes se détournent des lois ? Comment goûter le beau paysage et le soleil qui brille sur la terre, lorsqu'on a l'effroi dans le cœur ? Comment marcher tranquillement à l'ombre des jacaranda quand leur beauté est devenue une menace ? Comment reposer en paix dans son lit, quand l'ombre recèle tant de secrets ? Quels amants s'abandonneront au délice d'être étendus sous les étoiles, lorsque le danger croît en raison même de leur isolement ?
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Pleure sur la tribu éclatée, sur la loi et les coutumes disparues. Oui et pleure tout haut sur l'homme qui est mort, sur la femme et les enfants endeuillés. Pleure, pays bien-aimé, tout ceci n'est pas encore fini. Le soleil inonde la terre, ce beau pays dont l'homme ne peut profiter. Il ne connaît que la peur dans son coeur.
Cry for the broken tribe, for the law and the custom that is gone. Aye, and cry aloud for the man who is dead, for the woman and chidren bereaved. Cry, the beloved country, these things are not yet at an end. The sun pours down on the earth, on the lovely land that man cannot enjoy. He knows only the fear of his heart.


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N’en doutez pas, c’est la peur qui règne dans ce pays, car que peuvent les hommes lorsque de telles multitudes se détournent des lois ? Comment goûter le beau paysage, comment goûter ses 70 ans de vie, et le soleil qui brille sur la terre, lorsqu’on a l’effroi dans son coeur ? Comment marcher tranquillement à l’ombre des jacarandas quand leur beauté est devenue une menace ? Comment reposer en paix dans son lit, quand l’ombre recèle tant de secrets? Quels amants s’abandonneront au délice d’être étendus sous les étoiles, lorsque le danger croît en raison même de leur isolement ?
Il y a des voix qui disent ce qu’il faut faire, une centaine, un millier de voix qui crient. Mais de quelle utilité sont-elles à qui cherche conseil, car l’une crie ceci, et l’autre crie cela, et une troisième autre chose encore qui n’est ni ceci ni cela ?
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Pleure sur la tribu éclatée , sur la loi et les coutumes disparues .
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Nos indigènes aujourd'hui engendrent criminels, prostituées et ivrognes, non parce qu'il est dans leur nature de le faire, mais parce que leur simple système d'ordre, de traditions et de conventions a été détruit. Il a été détruit par l'impact de notre propre civilisation.
Our natives today produce criminals and prostitutes and drunkards, not because their simple system of order and tradition and convention has been destroyed. It was destroyed by the impact of our own civilisation.
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Oui l'aurore est venue. Le titihoya s'éveille, et entreprend de réciter son cri mélancolique. Le soleil recouvre de lumière les sommets des montagnes d'Angeli et d'East Griqualand. La grande vallée de l'Umzimkulu est encore dans l'obscurité, mais la lumière viendra là-bas. Ndotsheni est encore dans l'obscurité, mais la lumière viendra là aussi. Car c'est l'aurore qui s'est levée, comme elle se lève depuis un millier de siècles, sans jamais faillir.
Yes it is the dawn that has come. The titihoya wakes from sleep, and goes about its work of forlorn crying. The sun tips with light the mountains of Angeli and East Griqualand. The great valley of the Umzimkulu is still in darkness, but the light will come there. Ndotsheni is still in darkness, but the light will come there also. For it is the dawn that has come, as it has come for a thousand centuries, never failing.
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Pleure ,ô pays bien-aimé ,sur l 'enfant qui n 'est pas encore né et qui héritera de notre peur .
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