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Critiques de Alan Sillitoe (25)
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La Solitude du coureur de fond

Alan Sillitoe essaie de nous mettre dans le cerveau d'un ado rétif à toute forme d'autorité. Smith, 17, et son pote vont piquer la caisse d'une boulangerie. Après plusieurs interrogatoires, le policier "à face d'Hitler" découvre des "biftons" qui sortent de la descente de gouttière de chez la mère de Smith, un jour de pluie. Smith est embarqué pour la maison de correction.

"Gras-du-bide", le directeur de la maison où Smith est placé, s'évertue à le faire courir trois fois par semaine pour qu'il gagne la compétition du ruban bleu.

Mais il ne connait pas le vécu de Smith, avec un père cancéreux trompé par la mère qui s'envoie des gigolos. Smith a dû s'interposer plusieurs fois entre ses deux parents qui se frittaient.

Gras-du-bide le gonfle avec ses leçons de morale sur l'honnêteté :

Smith n'a pas la même notion de l'honnêteté, et le jour de

la course.....

.

Ce petit ouvrage est agréable à lire.

Et on se met à penser :

"Mais qu'y a-t-il dans la tête d'un mauvais garçon, quand il déclame que :

"mon art, c'est de me rebeller, comme l'a fait P'pa quand il a foutu les médecins dehors" ?
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La Solitude du coureur de fond

La Solitude du coureur de fond est la nouvelle la plus connue et la plus longue de ce recueil. Elle relate l'histoire de Smith, jeune homme placé dans un centre de redressement suite à un vol. Il se distingue très vite des autres prisonniers grâce à son talent à la course à pieds, ce qui n'échappe pas à l'oeil du directeur de l'établissement pénitentiaire. Celui-ci espère que Smith remportera la victoire à l'épreuve de course de fond qui oppose chaque année ses taulards aux élèves d'une école privée afin de redonner un peu de prestige à son établissement.

Même s'il en est tout à fait capable, Smith n'entend pas offrir ce plaisir au directeur. Il refuse un succès qui lui aurait pourtant servi de rédemption, faisant en même une croix sur une éventuelle carrière de sportif professionnel au nom d'une indépendance qui lui semble plus importante que tout le reste.



Les autres nouvelles du recueil portent sensiblement le même message. On retrouve également beaucoup de solitude dans les histoires vécues par les personnages. Beaucoup d'entre eux vivent seuls, reclus, lorsqu'ils ne sont pas brimés ou battus par les membres de leur famille ou leur entourage.



L'écriture simple et directe de Sillitoe n'avait pas immédiatement retenu mon attention lors de la première lecture, mais en revenant sur ce recueil un peu plus tard, je me suis demandée comment j'avais pu passer à côté de ce que Sillitoe évoque dans chacune de ses nouvelles : la solitude, la fatalité des êtres face à leur condition sociale, le désespoir...

Le tout dans une grande pudeur de langage qui se laisse à peine deviner..
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La Solitude du coureur de fond

Une longue nouvelle dont j’ai eue la chance de lire à l’école, il y a une quinzaine d’années et dont je me souviens encore tant ce livre m’a touché.



À travers ce jeune adolescent, Colin Smith, qui ne se soumet pas aux règles et déroge à l’ordre, se voit envoyé dans une maison correctionnelle suite à un vol.

La seule liberté accordée est celle de courir. L’auteur prend soin de faire une narration à la première personne du singulier pour que nous puissions ressentir ce qu’il se passe dans la tête de ce jeune.



Durant la lecture, je m’étais fortement attaché à lui ainsi qu'à ses paroles crues.



Lui, qui se sert de la course pour se canaliser et former sa personnalité.



Sa révolte et mépris pour l’autorité m’ont fortement touché également.



« La liberté est en nous. Elle doit venir de nous. Ne t'attends pas à ce qu'elle vienne de l'extérieur. » Laurent Gounelle
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La Solitude du coureur de fond

Une nouvelle efficace sur la notion de liberté et de fidélité à ses propres valeurs qui peut paraître étonnante au premier abord, mais qui sonne très juste : un jeune délinquant enfermé dans une maison de correction va refuser de se plier à la volonté du directeur de l'établissement et de devenir son instrument pour gagner une course contre une école privée. Cela va lui coûter très cher d'empêcher ainsi le directeur de couvrir son établissement de prestige et de parader (en profitant de la sueur et du talent d'un autre). Anticonformiste, ce texte est l'exact opposé des habituelles histoires qu'on nous sert, avec rédemption, succès sportif et happy end...
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La Solitude du coureur de fond

J'avais d'abord vu le film, lequel m'a donné envie de plonger dans le livre, qui ne m'a pas déçu non plus.

Par un soir d’hiver, à Nottingham, Colin Smith et son comparse cambriolent une boulangerie et s’enfuient avec la caisse. Le jeune Colin est arrêté et envoyé aussitôt en maison de redressement. Là, le directeur va vite découvrir ses talents de coureur de fond. Il en fait son favori et le soumet à un entraînement intensif. C’est pendant ses longues courses solitaires que le jeune homme s’évade en rêveries, déroule le film de sa vie passée, avec ses douleurs familiales et ses joies amoureuses. Ses prouesses font espérer qu’il gagnera le cross-country opposant les garçons du centre à de jeunes privilégiés d’une école voisine.
Lien : http://www.lasolitudeducoure..
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La Solitude du coureur de fond

Après avoir cambriolé une boulangerie, le narrateur qui a 17 ans, se retrouve en maison de correction. Le directeur de la maison de correction l’incite à s’entraîner afin de participer et de gagner la course de fond des maisons de correction. Le directeur croit dans la capacité de son poulain et lui dit dès le départ : «Nous voulons du bon boulot honnête et aussi de bons résultats en sport ». Mais le narrateur n’a aucunement envie de gagner cette course et laissera tout le monde croire qu’il va faire le nécessaire pour gagner cette course sachant qu’il n’en a pas l’intention et n’obéira au final qu’à ses propres règles.

Petit livre facile à lire, mais sans plus pour moi.
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La Solitude du coureur de fond

Non rien à voir avec Virginia Woolf et son incomparable capacité à décrire une psychologie dans les riens du quotidien, non. Plus proche d'un Selby, par son ton, par son côté acerbe, dur, implacable, mais un Selby avec de l'espoir, où l'homme peut rester debout et... s'arrêter de courir pour perdre avec honneur.

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Samedi soir, dimanche matin

"Car c’était un samedi, soir, le meilleur moment de la semaine, celui où l’on s’amuse pour de bon, l’un des cinquante-deux jours de gloire de la grande roue de l’année qui tourne si lentement" Ouvrier dans une usine de vélos, Arthur Seaton, 21 ans, trompe l’ennui des semaines rythmées par le travail chaque samedi soir. Il les passe invariablement au pub où l'alcool coule à flot. Ivre, tout devient alors possible ... Classique de la littérature britannique, la lecture de Samedi soir, dimanche matin trouve un écho particulier encore aujourd’hui. Ecrit durant les années 1950, il accorde une place inédite aux jeunes des classes laborieuses, oubliés de la littérature de l’époque, et à leur soif de liberté dans une Angleterre désenchantée.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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La Solitude du coureur de fond

Mot de l'éditeur

"Les huit nouvelles rassemblées dans ce volume nous offrent des échantillons très divers du remarquable talent de conteur d'Allan Sillitoe. "



Effectivement, ce recueil est un florilège de nouvelles populaires et vivantes, d'une tendresse souvent en mi-teinte - une certaine noirceur n'est jamais très loin.



Neuf nouvelles à grignoter:



L'oncle Ernest, ou comment un vieil homme d'une solitude désespérée retrouve son souffle en offrant à manger à deux petite, et comment cette étincelle va lui être retirée;



Le maître d'école, ou lorsque celui qui rêve par la fenêtre n'est pas l'élève au fond de la classe, mais un professeur amoureux d'une inconnue, vendeuse dans le magasin d'en face



La gravure du bateau de pêche: sans doute ma préférée - un homme séparé de sa femme revoit celle-ci quelques années plus tard - appauvrie. Elle lui demande de lui donner une gravure, il accepte. Elle le revend à une boutique. Il l'achète. Et rebelotte. Ultime lien, survie artificielle dans la solitude, dernier rempart contre des vagues de remords.



Le Match: ou comment la défaite de l'équipe favorite d'un mari brutal va empoisonner une soirée en famille.



L'arche de Noé - péripéties de deux gamins à la fête foraine pour un tour de manège gratuit



Grandeur et décadence de Frankie Buller - Comment un petit caïd un peu fantasque finira brisé



Le déshonneur de Jim Scarfedale - Épouse manipulatrice et mère possessive ne font jamais bon ménage



Un samedi après midi - comment un gamin devient le témoin d'un suicide



La solitude du coureur de fond - vengeance d'un détenu doué pour la course et terriblement lucide contre le directeur de la prison et les espoirs de médailles de ce dernier.



Les récits sont vivants, dynamiques, ponctués d'argot anglais (de précieuses notes de bas de page guident le lecteur). Une belle escapade, remuante, dans l'Angleterre populaire des années 50.
Lien : http://lelabo.blogspot.com/2..
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La Solitude du coureur de fond

Neuf nouvelles assez différentes les unes des autres mais qui ont en toile de fond le réalisme social de l'Angleterre d'après-guerre. L'auteur est un conteur hors pair et si certaines de ces nouvelles m'ont déçu par leur côté prévisible, d'autres m'ont totalement surpris par leur originalité. Souvent bouleversantes, quelquefois révoltantes, ces nouvelles sont écrites dans un style agréable qui rendent le livre très plaisant à lire.
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La Solitude du coureur de fond

Un tableau de la société, de la vie de famille et des protagonistes des années 1950–1960 en Grande-Bretagne, et plus précisément dans le Nord défavorisé de l’Angleterre, qui annonce déjà l’explosion culturel et politique des années 1970–1980. Ou comment le malaise, le mal-être, le désenchantement, la solitude de toutes les strates de la classe ouvrière vont déboucher quelques 20 ou 30 ans plus tard sur les mouvances de révoltes et de rébellions punk, skinhead, beatnik… En effet, les nouvelles de ce recueil d’Alan Silitoe sonne déjà comme les prémices et donne un avant-goût amer et âcre du slogan « no future ! » scandé notamment par une jeunesse britannique désespérée et en colère. On entend déjà au loin les sons électriques et les voix gutturales et rageuses des Sex Pistols et des Clash… Entre tendresse et désillusion, entre spontanéité et nonchalance, entre franc-parler populaire et humour british, neuf nouvelles, neuf tranches de vie à savourer…
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Samedi soir, dimanche matin

Alan Silitoe est connu en France pour sa nouvelle La solitude du coureur de fond mais Samedi soir, dimanche matin est son roman le plus célèbre en Grande-Bretagne. Une oeuvre culte, considérée comme le texte fondateur du mouvement des Angry Young Men qui a marqué la littérature britannique des années 50 et qui continue d’influencer nombre d’artistes du cinéma et de la musique (de Madness à Ken Loach en passant par les Arctic Monty, entre autres). Roman de la classe ouvrière par excellence, roman du désenchantement et de la désillusion qui porte un regard lucide sur l’impossible ascension sociale des oubliés du grand capitalisme, il reste d’une étonnante actualité à l’heure de la montée des populismes, du Brexit et des gilets jaunes.


Lien : https://litterature-a-blog.b..
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Samedi soir, dimanche matin

Ce livre est à la fois très bon et très chiant. Il dépeint une atmosphère, une époque, un lieu, une situation sociale et individuelle de façon brillante, qui pue le vécu.

Mais, le personnage ne m'a pas accroché, si l'on peut rapprocher ce livre de Silitoe de bouquins de Bukowski, de Selby ou d'autres, je pense que ce qu'il me manque c'est soit de l'humour quelle que soit la forme, un auteur peut en faire passer et ça m'est presque indispensable. Soit aller à fond dans un trait de caractère, comme Selby avec ses personnages qui sont parfaitement détestables, qui nous rebutent grave, qui me rebutent grave. Ici, ça reste plat et plutôt amer, les saynètes se suivent, certaines sont de trop, même si tout est juste, quelque chose me manque.

A noter que Silitoe est antérieur aux auteurs précités, et puis quand bien même, on sent qu'il écrit sans chercher à montrer ou sans transpirer les influence(ur)s.
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Samedi soir, dimanche matin

Super bouquin! Sorti en 1958, il décrit le quotidien d'un prolo anglais de Nottingham, entre journées harassantes à l'usine, virées au pub, parties de jambes en l'air avec des femmes mariées, bagarres avec leurs maris jaloux, mais aussi moments d'introspection pendant la pêche à la ligne du dimanche. Un vrai rebelle de 22 ans, allergique à quelque sorte d'oppression que ce soit, qu'elle soit militaire, politique, économique, religieuse, conjugale où même syndicale, mais qui finira par rentrer dans le rang, d'une certaine manière, ce que l'on se prend à regretter, même si son nihilisme égocentré était, il faut bien l'avouer, incompatible avec le minimum d'organisation indispensable à la vie en société. Mais Dieu que cet amour de la liberté absolue était beau...
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Samedi soir, dimanche matin

Un style qui me rebute, je n'ai pas pu m'en remettre de ce week-end.
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La Solitude du coureur de fond

J'ai relu le recueil de nouvelles d'Alan Sillitoe paru en 1959 dont le titre correspond à la dernière et plus longue nouvelle (une trentaine de pages) et qui fait parti de ma petite bibliothèque sportive. Alan Sillitoe est né en 1928 à Nottingham dans un milieu ouvrier et a travaillé très jeune dans l'usine de vélos Raleigh , celle-là même qu'il décrit dans son premier roman "Samedi soir, Dimanche matin" (que j'ai lu à la suite), paru en 1958 et qui connaîtra immédiatement un grand succès (traduit en une vingtaine de langues et adapté au cinéma en 1960). Ce roman et cette nouvelle ont pour sujet la jeunesse ouvrière britannique d'après-guerre. Dans "La solitude du coureur de fond", le narrateur est un jeune de dix-sept ans, Colin Smith, qui vient d'être amené au Borstal (maison de correction pour les jeunes délinquants) suite à un cambriolage d'une boulangerie. Le directeur de la prison le repère pour ses talents à la course à pied et il compte sur lui pour remporter le prochain cross qui verra s'affronter plusieurs établissements. Il est donc autorisé à s'entrainer tôt le matin en toute liberté. Pendant ses entrainements, Smith se met à penser, à sa vie d'avant, à sa famille. Même s'il est largement au-dessus de ses concurrents, le jour de la course, il refuse de satisfaire le directeur et, par un acte de révolte à la face de la société bien-pensante, il ralentit et s'arrête peu avant la ligne d'arrivée. La nouvelle de Sillitoe tire toute sa force de sa langue, celle des faubourgs des Midland, pleine d'argot. C'est une pépite de la littérature libertaire.

Ainsi débute la nouvelle : "Dès mon arrivée au Borstal, ils ont fait de moi un coureur de fond en cross. Ca doit être parce qu'ils trouvaient que j'avais la découpure qu'il faut, parce que j'étais grand et musclé pour mon âge (et je le suis toujours). Au fond, pour vous dire le vrai, je ne m'en faisais guère pour ça, parce que, de courir, ç'a tout le temps été le fort dans notre famille, surtout quand il s'agit de se défiler de la police. Moi, j'ai toujours été bon à la course, avec à la fois du sprint et de la foulée, mais le seul ennui, c'est que malgré toute ma vitesse, et pour savoir jouer les flûtes, vous pouvez être sûr que je m'y connais, même si c'est moi qui vous le dis, c'est pas ça qui m'a empêché de me faire piger par les cognes le jour que j'ai fait la boulangerie."

"Parce que, quand je suis levé à cinq heures du matin, par un temps gris et glacé, le ventre creux et frissonnant sur les dalles de pierre à en attraper la crève, tandis que tous les copains en ont encore une heure à pioncer avant qu'on sonne la cloche, et que moi, je me défile en douce par les corridors pour gagner la grande porte avec ma perm spéciale de coureur à la main, je me sens à la fois comme le premier et le dernier des hommes sur terre. "



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La Solitude du coureur de fond

C'est le premier livre de sport que je lis. Et le hasard a voulu que je le lise peu de temps après m'être mis à la course. Du coup j'étais plus dedans.

Au début, je pensais que j'allais détesté la personnalité du protagoniste qui refuse la chance qu'on lui offre pour améliorer sa vie.

Au final, plus le roman avancait et plus je comprenais son point de vue et j'ai même commencé à l'apprécier.

C'est très court (même pas 80 pages), c'est un classique il me semble, il est simple à lire, donc pourquoi vous ne tenterez pas ? Sinon regardez le film.
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La Solitude du coureur de fond

Grande nouvelle ou petit roman.

Il n'est pas vraiment seul ce coureur de fond.. Il est accompagné par ses souvenirs et ses espoirs. Et c'est déjà beaucoup. Dans le dernier virage,il choisira la fin de sa course comme on choisit la suite de son existence...
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La Solitude du coureur de fond

Un jeune délinquant se retrouve en maison de correction en GB dans les années 50. On lui propose de s'entraîner pour concourir à un championnat. S'il le gagne, sa peine sera allégée.

Le roman est un monologue intérieur pendant les courses d'entraînement. Pour être fidèle à ce qu'il est, à son monde, il perd volontairement la course.

Roman social du mouvement des "angry men", ce court roman offre la possibilité de réfléchir aux questions de la fidélité que l'on se doit et du monde auquel on appartient. J'ai vu le film inspiré de ce livre dans les années 80 et je ne l'ai jamais oublié.

L'écriture et le discours ont vieilli mais les questions à se poser sont toujours modernes.
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La Solitude du coureur de fond

Classique incontesté de la littérature britannique, cette longue nouvelle de 1959 narre de façon originale, drôle et caustique la possible réhabilitation sociale d'un jeune délinquant par la course. Une course qui ne représente en rien un exploit sportif mais une course pour la vie, la survie ; une forme de résistance et de refus de la fatalité, un moyen d'atteindre une libération intérieure à défaut d'être réelle.

Ce monologue haletant est aussi et surtout une dénonciation féroce de la misère sociale.

Un texte d'une grande modernité, d'une profonde musicalité à lire d'une traite de préférence!
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