Le drame de l’homme occidental vient de ce qu’il se sent séparé de l’univers. Aussi longtemps que l’esprit est coupé en deux la vie est un conflit, tension, frustration et désillusion perpétuels. La souffrance est entassée sur la souffrance, la peur sur la peur et l’ennui sur l’ennui. (…) Si je me sens dissocié de mon expérience et du monde, je concevrais ma liberté comme ma capacité à m’imposer au monde et la fatalité comme la capacité du monde à s’ imposer à moi