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Good girls love bad boys de Alana Scott
Quand je fis demi-tour, mon talon s'enfonça dans une des lattes du plancher et je trébuchai. La main de Zach se referma solidement sur mon bras pour m'empêcher de tomber. Je tournai la tête dans sa direction et mon regard croisa le sien. Je me sentis complètement désemparée. A cet instant, je n'avais qu'une envie, lui cirer haut et fort tout ce que j'avais sur le coeur, mais peut être que les mots n'étaient pas toujours la meilleure solution. Sa main remonta le long de mon bras et ses doigts effleurèrent mon visage. Je déglutis, confuse. Mais cette fois, je n'attendis pas une minute de plus pour agir, de peur qu'il ne se dérobe au dernier moment. Le souffle court, je passai lentement les mains derrière sa nuque et l'attirai contre moi. La proximité de son corps me fit tressaillir. Zach n'était pas indifférent. Je pouvais sentir son souffle s'accélérer tout comme le mien, le regard brulant qu'il posait sur moi, mon corps, mon visage, ma bouche. Il me désirait, il avait envie de moi et peu importe si ses mots disaient le contraire, ses yeux, eux ne mentaient pas. Soudain, il me fit reculer jusqu'à ce que je me retrouve coincée entre lui et la porte d'entrée. A tel point que ma poitrine était complètement collée à son torse. Son visage s'approcha doucement du mien, mais je fis glisser un doigt sur ses lèvres pour l'arrêter. (...) - A... A quoi tu joues ? soufflai-je d'une voix tendue. Il posa sn front contre le mien. - J'ne sais rien, Elodie, murmura t-il doucement. Quand je suis avec toi... c'est comme si je n'étais plus moi même... J'ai l'impression de perdre le contrôle sur ce que je fais et... de tout oublier. Ses mains effleurèrent mes joues et un frisson me parcourut. - Ça te fait peur ? Etrangement, ma question ne le fit pas rire, il semblait même indécis. - Un peu, m'avoua t-il, mais je suis plus inquiet pour toi. On ne peut pas, Elodie, nous deux... - Je sais. Et pour approuver la sincérité de mes mots, je l'embrassai lentement, afin de ne jamais pouvoir oublier la douceur de ses lèvres sur les miennes. Comme si ce baiser était le premier et le dernier que j'aurais la chance d'avoir. Il s'écarta, mais la tension entre nous était toujours présente, de par nos respirations saccadés, nos regards enfiévrés et nos bouches légèrement entrouvertes... - Et puis merde, lâcha t-il. Il prit mon visage entre ses mains et m'embrassa fougueusement. Cette fois-ci, le baiser fut plus intense, plus passionné et bien plus ardent que la première fois. + Lire la suite |