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3.5/5 (sur 13 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , 1981
Biographie :

Après une prépa littéraire, Albéric d'Hardivilliers fait une spécialisation en arts graphiques. Premier voyage à 18 ans : il rallie Istambul à la Jordanie en vélo.En 2001, ce seront la Turquie, l’Iran, l’Ouzbékistan, le Kirghizistan et enfin le Kazakhstan. Peu après, il visite les Hébrides extérieures, où il concrétise son premier carnet de voyage. En 2002, Albéric d’Hardivilliers part pour le Yémen, et en 2003 pour le Mali, où il réalise avec Arthur Andrieu et Clément de Witt, au sein de l’Association Bobby Watson, un reportage sur les origines du blues. En 2004, il part à Sarajevo pour un reportage sur la reconstruction de la ville ; l’été sera celui de la traversée de la Chine dont il tire un recueil confidentiel de nouvelles, Les Pèlerins, écrit pendant un séjour en Norvège. Il passe sa thèse de fin d’études en 2005, en produisant un essai graphique sur les paysages du vide, préfacé par le géographe Pierre Stragiotti. En 2006, il part en Inde puis au Royaume-Uni, où il exécute une série de chroniques sur la vie londonienne.
Entre autres emplois, Albéric d’Hardivilliers a été représentant de commerce, serveur, assistant dans une galerie de dessins anciens, graphiste, illustrateur et directeur artistique dans l’édition publicitaire. Cette dernière casquette, d’une activité qu’il pratique dorénavant en indépendant et où la création typographique est son champ de prédilection, lui permet de donner libre cours à sa passion de l’écriture et, à travers elle, du voyage.
Albéric d’Hardivilliers travaille depuis maintenant dix ans avec Matthieu Raffard : ensemble, ils ont construit, pour le premier, une écriture de la route et, pour le second, un style graphique, toujours en quête d’une expérience artistique et spirituelle du nomadisme. Tous deux ont ainsi signé la nouvelle charte graphique de la collection « Sillages » de Transboréal. Membre fondateur du magazine de voyage A/R, dont il est le directeur artistique, Albéric d’Hardivilliers tient avec son compère Matthieu Raffard, sous le nom des Valeureux, un blog sur le site de Libération.
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Source : éditeur
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
L’écriture est très proche de ces moments d’attente suspendus où, dans le silence, les différents éclats du voyage viennent comme des morceaux de limaille se regrouper autour d’un noyau aimanté, compact et fixe.

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On pourrait ne voir dans le voyage qu’un matériau littéraire qui fournit personnages, décors et histoires, mais ce serait mésestimer en lui la portée symbolique, mythique, voire mystique. C’est qu’il y a un mythe de la route comme il y a eu un mythe du château, du donjon, du royaume ; elle est le lieu même de l’apprentissage, le chemin – étroit – qui conduit à la révélation, à la vérité (…). Il y a dans tout voyageur un prince en demande de princesse, un frère à la recherche de la Rose de Thuringe, un chevalier en quête du Graal d’ailleurs disposé à prendre toutes les formes que lui fournira l’imagination.

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La littérature et le voyage peuvent facilement dérouter, mais c’est un risque qu’il faut accepter de prendre dès le départ ou disons plutôt qu’un départ sans ce risque menace serait comme vidé de sa substance et de ses posibilités de renouvellement.

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Il faut s’étonner toujours de l’endroit où l’on se trouvera le lendemain, du livre qu’on lira, de celui qu’il reste à écrire, avancer dans cette errance littéraire avec confiance, disponible comme les surréalistes lors de leurs promenades parisiennes aux surprises qui se cachent sans doute derrière chaque tournant, chaque carrefour.
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Les quelques jours qui précèdent un départ, ralentis dans leur écoulement par le poids de l'attente, m'ont toujours plu au-delà de ce que je peux dire. C'est que je retrouve en eux un peu de la fébrilité qui précède l'arrivée d'un orage sur une ville asséchée et, dans l'épaisseur de la température, l'annonce des aéroports, des trains pour l'Orient, un début de solitude frôlant la sérénité.
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Entre les chambres d’hôtel, identiques d’Istanbul à Pékin, et toutes les voix que nous ne comprenions guère, nous finissions pas trouver à Roscoff et Saint-Étienne un caractère d’étrangeté aussi prometteur que Kashgar ou Aden. Nous avions envie de pouvoir réentendre les gens, de pouvoir rattacher les paysages à une histoire plus ou moins connue et l’idée d’un voyage sans exotisme, à l’exotisme défloré, ne nous déplaisait pas. Ce que nous voulions aussi, c’était retrouver la route et ses penchants : cigarettes cérémonieuses posées le long du jour comme des balises, vent chaud, cheveux poussiéreux, villes inconnues, et la chaleur surtout, qui brûle les derniers restes d’orgueil. Alors, quand il a fallu partir, nous n’avons pas hésité longtemps.
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Les voyages déposent au fond de la mémoire de ceux qui les ont faits une impression aux couches multiples où les livres lus, comme une couleur puissante, viennent irrémédiablement teinter le souvenir que l'on en gardera.
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