Toute sa vie, Lucile avait combattu. De 1914 à 1948, pour soigner les blessés : après la grande boucherie, pour donner une place de vie aux anciennes tuberculeuses, ses filles. Après 1940, pour les soustraire au génocide nazi. Mais son véritable combat, de 1918 à ce jour, fut d'aimer un homme, un Allemand, sauvé par elle de la mort à la fin de Grande Guerre et que la Seconde lui avait permis de retrouver...