Nationalité : France
Né(e) à : La Bruyère , le
10/02/1874
Mort(e) à : Paris , le
26/02/1932
Biographie :
Albert Mathiez, né à Fouillies-des-Oreilles, dans le canton de La Bruyère, en Haute-Saône, le 10 janvier 1874 et mort à Paris le 26 février 1932, est un historien français, spécialiste de la Révolution française.
Il est issu d'une famille de petits paysans propriétaires franc-comtois installés depuis plusieurs générations dans la région de Luxeuil,
Au collège de Lure, Albert Mathiez remporte un grand nombre de prix durant trois ans (1887-1890), particulièrement en langues, en science et en histoire, avant de rejoindre le lycée de Vesoul à l'automne 1890. Remarqué par l'inspecteur général, il est envoyé à Paris l'année suivante et entre en 1891 au lycée Lakanal, à Sceaux, où il se lie d'amitié avec Albert Lévy, fils d'un rabbin alsacien, Louis-Victor Bourrilly et Charles Péguy.Il obtient l'agrégation d'histoire et géographie en 1897.
Professeur aux lycées de Montauban puis de Châteauroux, il se spécialise dans l’histoire révolutionnaire, rédigeant un mémoire sur les journées des 5 et 6 octobre 1789, et prépare une thèse d'histoire sous la direction d'Alphonse Aulard, qui le dirige vers l'histoire religieuse, domaine encore alors à défricher.
En 1907, Mathiez se dirige vers Robespierre et fonde avec Charles Vellay (1876-1953), docteur ès lettres et éditeur des œuvres de Saint-Just, la Société des études robespierristes, dont il devient le président et qui regroupe des historiens et des hommes politiques.
Après quelques années passées dans des lycées de province, Mathiez est professeur au lycée Voltaire, à Paris, quand le Ministère l'envoie comme chargé de cours à la faculté des lettres de Nancy en février 1908 puis à celle de Lille (octobre 1908-avril 1909), pour suppléer Philippe Sagnac. Devenu professeur à la faculté des lettres de Besançon en 1911, il est titulaire de la chaire d'Histoire moderne et contemporaine à Dijon de 1919 à 1926. En octobre 1926, il devient suppléant de Philippe Sagnac à la chaire d'histoire de la Révolution française de la Sorbonne.
Socialiste jusqu'en 1920, il s'enthousiasme pour la révolution d'Octobre et entre au Parti communiste français . Exclu en octobre 1922, il participe en décembre à la fondation de l'Union fédérative des travailleurs socialistes révolutionnaires, avant de s'associer, en 1923, à l'Union socialiste communiste, nouvelle formation politique constituée à Dijon. Puis il se rapproche de la SFIO et soutient le Cartel des gauches lors des élections législatives de 1924. De même, par réaction à la
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