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Citation de Jcequejelis


Pour les révolutionnaires, le 10 août (1792) fut une journée défensive ; il fallait déjouer le complot de la Cour visant à disperser l'Assemblée, à écraser les sections, à tendre la main à l'envahisseur. Cette peur avait quelques fondements : les Suisses étaient concentrés aux Tuileries, plusieurs centaines de royalistes les renforçaient. Le manifeste de Brunswick, rédigé à Coblence, connue à Paris le 1er août, avait menacé de livrer la capitale « à une exécution militaire et à une subversions totale ». Les patriotes prirent les devants. L'insurrection fut, encore une fois, une réaction défensive.
Qui plus est, le jour de l'attaque, on laissa les fédérés s'avancer jusque dans le grande escalier des Tuileries, comme pour fraterniser. Alors les Suisses ouvrirent un feu meurtrier. Comme dans l'affaire de la Bastille, le peuple cria au guet-apens. Quand vers dix heures le roi ordonna de cesser le feu, les assaillants refusèrent quartier et massacrèrent les Suisses.

1942 - [Folio n° 236, p. 13/14]
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