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Critiques de Albert Uderzo (3171)
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Astérix, tome 11 : Le bouclier Arverne

Je continue le tour de mes origines avec cet album. César, qui veut faire un coup d’éclat, est à la recherche du bouclier que lui aurait remis à ses pieds Vercingétorix. De leur côté, nos gaulois partent en cure à Vichy. Pour Obélix ? Non mais quelle idée ! Pour Abraracourcix qui, ayant un peu abusé des festins, a un foie qui le fait souffrir. Mais Astérix et Obélix vont semer la zizanie dans le centre et le chef se verra obligé de leur demander de partir. Ils vont donc visiter la région et tombent, inévitablement, sur les romains. Ou plutôt, devrais-je dire avec l’accent arverne, « les romainches ».



Encore un grand moment !
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Astérix, tome 7 : Le combat des Chefs

Sans doute l’un des tomes les plus drôles de nos amis Gaulois. Ici, le pauvre Panoramix va être victime d’un bourde d’Obélix qui ne va cesser de multiplier les bévues au grand dam de ce pauvre Asterix.



Beaucoup d’humour avec le personnage de Panoramix totalement loufoque et déjanté, comme toute l’intrigue de cette histoire. On a l’impression que pour ce septième album les auteurs se sont lâchés pour sortir une histoire totalement différente, puisque ici, personne ne part à l’aventure ou ne réclame l’aide des gaulois.
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Astérix, tome 5 : Le Tour de Gaule d'Astérix

Le tour de Gaule reste pour moi un des préférés de la sage d'Astérix! Je dis ça mais je suis capable de dire celà de tous les premiers albums des aventures d'Astérix (les vrais, hein!, ceux qui ont été écrits par Goscinny)! celui-ci est mieux que le guide du routard et tellement plus marrant qu'un guide Michelin!

On se marre à chaque page, que dis-je, à chaque dessin! J'ai dû user les illustrations à force de lectures et re-lectures de cet album! Et à chaque fois, c'est une véritable régalade en même temps qu'une rigolade! A ce niveau-là, c'est du génie! Merci René, merci Albert, vous nous avez apporté beaucoup de bonheur!
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Astérix, tome 15 : La Zizanie

La lettre Z évoque pour moi spontanément l'espoir, la joie de vivre, la fantaisie, comme Zorro, Marcel Zanini, Zep, Pierre Perret... Mais à l'inverse, dans les moments que nous vivons elle peut aussi évoquer le pire qui soit, le pire peut-être à venir... Z.

Dans notre chère langue française nourrie d'incroyables différences, nous avons ainsi hérité à partir du grec et du latin, - je vous avoue avoir effectué quelques recherches sur le Robert, un mot singulier avec ses deux Z : Zizanie ! Il n'est pas le seul, il y a aussi zinzin... Amateurs de Scrabble , cela n'arrange rien à votre affaire, il n'y a qu'un seul Z dans le jeu... Zut !

Mais revenons à nos chers amis et irréductibles Gaulois qui résistent, dans leur fameux village retiré, encore et toujours à l'envahisseur romain.

Une idée vint à Jules César qui décida d'envoyer en Gaule un semeur de trouble, ex-prisonnier, du nom de Tullius Détritus, afin de semer cette graine dévastatrice qu'on nomme la zizanie. Pardon par avance ! Je vais dire quelque chose d'horrible, d'insupportable à mes oreilles, que je n'aime pas entendre et encore moins dire, - on appelle cela un délit de faciès, mais avouons que ce personnage a vraiment le physique de l'emploi. Ce propos bien sûr se limitera aux seuls personnages de cette BD, mes chers amis...

Et je n'ai pas un seul instant imaginé chercher une ressemblance du personnage de Tullius Détritus avec un quelconque personnage politique actuel...

J'ai adoré cette BD, je l'ai relue tout récemment.

En effet, je confirme que Jules César réussit bien son coup. C'est une vieille ficelle, diviser pour mieux régner, et quoi de mieux que d'envoyer un type du genre Détritus... C'était un défi quasiment impossible tant la communauté de ces irréductibles gaulois est solidaire comme un seul bloc. Mais c'est sans compter sans ce fameux PDFH. Oui vous savez, le Putain de Facteur Humain !

Vous introduisez un Détritus, - je parle ici du personnage, dans une communauté humaine qui s'entend bien, au hasard une famille, une école, une équipe sportive, une entreprise, une collectivité... et voyez le résultat très vite. C'est comme un venin... Tout part en vrille. Alors, imaginez une nation...

Ici Astérix et Obélix en viennent à s'étriper, c'est dire... Mais c'est sans compter sur les personnages secondaire comme Panoramix...

Certes notre société est clivée sur des sujets essentiels, sel ou sucre, pain au chocolat ou chocolatine, nord ou sud, depuis peu il semblerait qu'il y aurait d'autres sujets clivants mais je ne les connais pas, ou plutôt je veux les ignorer.

Aujourd'hui, observant la scène politique actuelle à l'approche des élections présidentielles, nul doute que René Goscinny se réjouirait à identifier et caricaturer le fameux Détritus dont nous avons hélas hérités.

Je subodore que le dessin d'Uderzo serait à peine différent...

J'ai relu La Zizanie. Cette BD m'apparaît bien plus grinçante aujourd'hui que lorsque je l'ai lue la première fois. Maturité ? Contexte ? Je ne sais pas. J'ai continué de m'amuser à reconnaître certains personnages comme Uderzo aimait à les croquer, certains sont célèbres on les reconnaît volontiers et on rit, d'autres, paraît-il, sont des voisins, des amis, des moins amis, des auteurs, c'est délicieux !

Ici j'ai adoré le portrait du légionnaire colérique Aérobius, si je vous dis que j'aurais aimé l'entendre citer : « J'ai connu une Polonaise qui en prenait au p'tit déjeuner », peut-être le reconnaitrez-vous ? Allez, les paris sont lancés !

Zzz

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Astérix, tome 40 : L'Iris Blanc

Astérix fait partie de ma vie depuis fort fort longtemps.

J’ai bien failli l’abandonner au fond de la forêt attaché à un arbre au milieu des sangliers à l’époque des derniers albums (catastrophiques à mon gout) de Uderzo.

Et puis, un jour, le flambeau a été repris par un duo, courageux certes, au vu de l’enjeu : Didier Conrad et Jean-Yves Ferri .

Pour ce nouvel opus, place à Fabcaro en ce qui concerne le scénario. Honte à moi, je ne connaissais pas ce monsieur avant la lecture de « l’Iris blanc » !

Apres la lecture de ce tome, je ressors rassurée quant à l’avenir de nos irréductibles gaulois. idem pour les gauloises, car cet album fait la part belle à la femme du chef, j'ai nommé Bonemine.

Alors, oui, cela sent un peu l’influence de certains anciens albums tels que « Le devin », » La zizanie » mâtinés d’un peu de « Domaine des Dieux », mais que voulez-vous, je suis plutôt bon public et je ne vais pas bouder mon plaisir. Alors oui, je ne hurle plus de rire comme à l’époque des grands albums comme par exemple Cléopâtre, Astérix chez les Bretons et bien d’autres encore que Goscinny avait avec son talent inégalable agrémenté de dialogues tous plus savoureux les uns que les autres .

En conclusion, une lecture d’un album que je qualifierais de sympathique…







Challenge ABC 2023/2024

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Astérix, tome 2 : La Serpe d'or

Deuxième tome des aventures de nos fiers gaulois, et on entre de plus en plus en terrain connu.



D'abord, comme souvent dans la série, les deux héros partent en expédition. Première étape logique avant les longs voyages à l'étranger: la capitale. Ce qui permet à Goscinny de multiplier les gags anachroniques avec la pollution, les embouteillages, les Auvergnats à Paris, le genre d'humour qui fera le succès de la saga.



Ensuite l'intrigue est de plus en plus fouillée par rapport au premier tome. L'enquête sur le traffic de serpes d'or n'est pas de tout repos pour les héros, arrêtés de multiples fois par les forces de l'ordre romaine. Ils sont encore peu connus et échappent donc régulièrement à l'emprisonnement.



Côté graphique, Obelix s'arrondit de plus en plus et se rapproche de sa forme classique. La colorisation connait encore quelques loupés mais moins criants et les couleurs sont plus nuancées que certains fonds agressifs du premier tome. Le duo scénariste-dessinateur construit tranquillement sa complicité, à l'image des deux gaulois qu'on sent encore timorés dans leurs disputes, preuve que les sentiments ne sont pas encore très forts et passionnels entre eux deux ! :D



Bref, le tout reste un peu plus daté que les plus grandes aventures qui suivront mais on commence à voir poindre le succès logique qui suivra.
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Astérix, tome 6 : Astérix et Cléopâtre

S’il existe un album culte dans la série d’Asterix, c’est sans doute Astérix et Cléopatre !

Je ne sais pas vraiment ce qui a fait que cet album est devenu culte, car lorsqu’on le compare aux autres, on reste dans le même esprit, dans le même schéma de construction. Un étranger (ici un égyptien) viens demander de l’aide a nos amis gaulois qui acceptent comme toujours, et voilà, l’histoire est lancé.



Une fois encore, beaucoup d’humour, de gros clins d’oeil envers la société actuelle ( les entreprises de bâtiments en prennent pour leur grade). Un bon moment de lecture, des dessins plus fins, avec beaucoup plus de détails qu’auparavant.



Dans les tomes précédents l’humour résidait surtout dans les bulles de dialogues et un peu dans quelques descriptions et annotations. Ici c’est toujours le cas, mais les cases sont bien plus travaillées, ce qui nous fait nous attarder un peu plus sur chaque dessin, afin de ne pas louper le moindre trait d’humour habilement dissimulé.



Comme toujours c’est un régal et on passe un agréable moment, même si le format BD se lit beaucoup trop vite.

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Astérix, tome 40 : L'Iris Blanc

Comme tous les deux ans, depuis la reprise d’Astérix par Ferry et Conrad, je me précipite chez mon libraire préféré. Cette année, non pas Ferry mais Fabcaro. Pour moi, inconnu, Fabcaro… Mais, malgré tout, une bonne nouvelle tant le scénario du tome 39 m’avait paru creux…



A voir, donc…



Ça commence mal : après Houellebecq à toutes les sauces dans « Le griffon », BHL en grand ponte de la pensée positive dans « L’iris blanc ». A première vue, l’opus semble un peu verbeux, vue la place qu’occupent les bulles dans toutes les cases…

Une heure (en gros) plus tard, toutes craintes écartées, l’impression est plutôt meilleure : verbeux, oui, mais nos Gaulois n’ont pas succombé à la pensée positive, Bonnemine a retrouvé son homme, les bobos lutéciens sont habillés pour l’hiver, et le sanglier est redevenu sauvage…



C’est mieux, mais bon : Idefix à minima comme la coccinelle de Gotlib, l’activité en moins, Panoramix, dans le décor, la potion à minima également, les pirates…

Pour conclure, c’est mieux, même si le graphisme évolue, il reste identifiable au premier coup d’œil. Je passe immédiatement en attente du prochain…

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Astérix, tome 25 : Le Grand Fossé

Certainement loin des meilleurs Astérix d'antan, mais ce grand fossé et les nombreuses références politico-économiques qu'il paraît véhiculer parviennent malgré tout à procurer une petite détente.



L'idée en soi n'est pas mauvaise mais l'humour vole un peu bas, voire n'arrive guère à décoller. Les fans de la série ont néanmoins les personnages essentiels au rendez-vous. Alors...
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Astérix, tome 20 : Astérix en Corse

Je ne compte plus les relectures depuis sa sortie en 1973 quand des amis me l'ont offert alors que je venais de me faire opérer de l'appendicite ! Je n'ai jamais autant ri et eu mal qu'en lisant le nom des camps sur la carte.



J'ai toujours autant de plaisir à regarder et détailler les dessins, à chercher tout ce qui se rapporte au “local” et dans celui-ci, se retrouvent réunis tous les amis qu'Astérix et Obélix se sont fait depuis le début de leurs aventures !



Un grand florilège de particularités, qui sont peut-être moins réelles maintenant, mais qui m'ont permis de déduire la nationalité des invités et d'avoir envie de relire les albums dans l'ordre.



Ils étaient quand même très forts Goscinny et Uderzo et je n'ai encore jamais vu une BD qui puisse les concurrencer !



Challenge ABC 2021

Challenge MULTI-DEFIS 2021

Challenge RIQUIQUI 2021

Challenge ATOUT PRIX 2021
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Astérix, tome 8 : Astérix chez les Bretons

My God ! Les légions romaines ont envahi la Bretagne… Oui, oui, Celle là : la Grande de maintenant…

Dans cette Bretagne envahie, résiste tant bien que mal le village de Jolitorax, Cousin d’Astérix. Tant bien que mal… La situation est grave… Aussi, Zebigbos confie mission à Jolitorax de faire le voyage en Gaule afin de demander de l’aide …

Un tonneau de potion magique sera préparé , mis sous la protection d’Astérix et Obélix, transporté transmanche et « mis au frais » chez Relax…

Horreur ! Le tonneau à été volé !

Un épisode, le huitième de la série, qui voit le déplacement de nos Gaulois préférés en « terre inconnue », et qui illustre le thème récurrent de la menace de pénurie de potion magique…

La relecture de ce tome 8 m’a confirmé le plaisir déjà ressenti, enfant, à la découverte de ce duo magique. De plus, ici, la Bretagne ... non pas la Grande, de Bretagne, celle du vent et de la pluie, du fog, de l’eau chaude et des Bretons… Celle du rugby également…

Goscinny dans sa grande période et Uderzo incomparable dans son talent à recréer l’ambiance et le climat en vigueur sur l’île de nos ennemis préférés. Chais pas vous mais moi, je me régale.

Allez : Secouons-nous les mains !

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Astérix, tome 7 : Le combat des Chefs

« Le combat des chefs »…

Il ne faut par être grand vizir pour comprendre qu’ Abraracourcix va être sur le devant de la scène dans ce septième volume de la série ; un de mes préférés…

Aplusbégalix, chef du village Sérum vendu aux Romains devra affronter Abraracourcix en combat singulier. L’issue du combat déterminera la soumission (ou non) du village gaulois à l'occupant.

Pas de problème, ma direz vous ... la potion ...

Oui, bien sûr … A moins que …

Oui, à moins que Panoramix ne soit devenu amnésique à la suite d’un malencontreux coup de menhir. On voit tout de suite où est le problème …

Un régal de relecture quand on à eu la chance de voir arriver ce genre de littérature jeunesse à dix ans.

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Astérix, tome 1 : Astérix le gaulois

Lecture-hommage à Uderzo dessinateur de ce premier opus, celui qui engagea la série mais qui aussi afficha notre image d'incorrigibles Gaulois.



Tout est déjà en place : la potion magique, les sangliers aux repas, les menhirs sur le dos d'Obélix, le druide dans son arbre, le barde mal aimé, les Romains déglingués et Jules César, manque juste Idéfix, même si un petit chien romain qui apparaît dans une case lui ressemble bigrement.



Bien sûr, le graphisme est encore un peu rude, les couleurs sont vives et le sanglier violet, l'humour de Goscinny est déjà à l'œuvre.

Tous les fondements sont posés pour une aventure de près de 60 ans

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Astérix, tome 2 : La Serpe d'or

Ces derniers temps suite à mon challenge historique, je me lance à relire les albums d’Astérix et Obélix que j’avais dans ma bibliothèque. J’en ai un bon peu, pas tous mais il s’en faut de peu. Dernièrement j’ai redécouvert Le Tour de Gaulle T5. Cette fois-ci j’ai relu Astérix le Gaulois, le tout premier qui pose les bases de l’histoire de nos deux héros et du petit village d’irréductibles gaulois. Puis dans la foulée je continue avec celui-ci tome 2 de la série La Serpe d’Or sorti en 1962 en album.

Je l’ai déjà lu il y a fort longtemps, un de mes préférés je dois dire. Panoramix ô notre druide casse sa serpe d’Or qui doit lui servir très prochainement pour la réunion des druides dans la forêt des Carnutes. Vite il lui en faut une autre. Et à qui peut-il confier une mission aussi délicate sinon à nos deux héros Astérix et Obélix.

Nos deux compères doivent rejoindre la très lointaine Lutèce notre Paris actuel. Bien sûr c’est une ville polluée, surchargée et très encombrée par les attelages de bœufs et marchands. ;-)

On assiste dans ce numéro, à une vraie mise en place des histoires d’Astérix avec une grosse montée en puissance du scénario, une histoire bien structurée avec toutes les bonnes blagues dont on a l’habitude avec nos chers gaulois. Les Romains ne sont pas en reste et nous font vivre une aventure trépidante à la recherche de la serpe d’Or qui fera honneur à leur cher druide.

Un régal des yeux et des mots gaulois et latins !!!! Humour décalé, de chouettes dialogues cocasses et comiques, de bonnes bagarres et règlement de comptes. Je me suis encore délectée à lire notre petit gaulois.

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Astérix, tome 31 : Astérix et Latraviata

Dès la parution du multi-défix 2021, je n'ai eu qu'une idéfix, me jeter abraracourcix sur la lecture d'un Astérix. Je n'en avais d'ailleurs plus lu depuis les calendes gréco-romaines et je me faisais une grande joie de me remémorer de délicieux moments de franches rigolades.



Quelle tragédix de constater que ma collection avait disparu lors de la Grande Traversée de la vie et c'est donc grâce à une amie Helvète aussi fraîche que Falbala tant elle a Bonnemine qui m'a prêté le sien que j'ai pu lire cet Astérix et Latraviata.



C'est dans ce contexte que j'ai débuté cet opus qui me permettra de valider mon itemus.



Est-ce à cause de mon agecanonix, est-ce par la faute de ma vue panoramix de l'ensemble de l'oeuvre des éditions AlbertRené, alors que j'aurais pris une assurancetourix que j'allais franchement me bidonner, qu'en fait je suis resté un peu sur ma faim ?



Pourquoi, l'histoire m'a paru aussi mince qu'Obélix est gros ?

- Non Môssieur, je ne suis pas gros, juste un peu enveloppé.

Pourquoi, les échanges m'ont-ils paru aussi plats que les limandes d'Ordralfabétix ?

-Il est plus frais mon poisson ?



Les effets de la potion magique ce seraient-ils atténués ?

Et pourtant, comme dirait César : « vous méritez un Moi d'or » pour l'ensemble de votre carrière… de menhirs.







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Astérix, tome 11 : Le bouclier Arverne

Alors que plus que jamais, notre société doit se débrouiller pour jongler entre histoire et mémoire (et par là-même l'historien également), René Goscinny et Albert Uderzo ont déjà apporté leur pierre à l'édifice depuis 1968 et la sortie du onzième tome des aventures d'Astérix le Gaulois : le Bouclier arverne.



Pour cause de troubles digestifs, Abraracourcix part en cure à Gergovie, escorté d'Astérix et Obélix. C'est là l'occasion, pour nos deux fiers guerriers rigolards, de partir en quête d'un objet mythique, le bouclier de Vercingétorix, qui est convoité par César lui-même en vue d'un défilé.

On retrouve avec grand plaisir Astérix, Obélix et Idéfix dans une aventure joviale et très bien menée. Le dessin est vif, l'humour de même : des parties de cache-cache dans le charbon aux dialogues de sourds entre Obélix et Idéfix, les jeux de mots se multiplient encore et toujours ; on se demande comment Goscinny réussit à en caser autant en si peu de pages ! Des allusions aux oeuvres littéraires de Jules César, des connaissances populaires sur "Nos ancêtres, les Gaulois", mais aussi quelques aspects régionalistes chers à cette série (on se rappelle le Tour de Gaule) : bref, l'ensemble est ô combien riche de sens !



Plus qu'une aventure réussie, c'est aussi une réflexion sur le passé militaire français. En effet, nous sommes en 1968 et donc à un tournant de la mémoire de la Deuxième Guerre mondiale au sens du sens à donner à l'action des Français et du gouvernement français entre 1940 et 1945. Tels les Gaulois à propos d'Alésia, il y a longtemps eu un dénis complet de certains événements afin de mieux assurer un mythe résistancialiste toujours latent (merci ironique à Monsieur De Gaulle...). D'un autre côté, on sent la souvenir comme quelque chose à conserver. Les lois mémorielles de ces dernières années en sont la preuve encore aujourd'hui - à tort ou à raison. Nous soulevons là des enjeux bien tendancieux, même si l'humour décrispe les situations mises en lumière ici.



Toujours est-il qu'avec ses aspects de bande dessinée d'aventure historique, Astérix réussit encore à nous divertir tout en abordant des sujets capitaux de notre société, encore vrais aujourd'hui. N'est-ce pas là le secret d'une bande dessinée de qualité faite pour durer quasi éternellement ?
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Astérix, tome 20 : Astérix en Corse

On dira que je suis bon public, mais rien que le nom du héros (Ocatarinetabellatchitchix) suffit à me mettre de bonne humeur ! Et dès le début de l'album avec une joyeuse réunion de romanophobes combatifs dont on a fait la connaissance dans les albums précédents, le ton est donné : excellent cru pour ce séjour Corse qui a beaucoup inspiré Goscinny, avec ses clichés, Tino Rossi, Napoléon, la vendetta, la susceptibilité, les fromages, tout y passe, et c'est très drôle ! Moins littéraire que le Goncourt 2012 (encore une histoire de corses) certes, mais plus distrayant.
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Astérix, tome 9 : Astérix et les Normands

100. La moitié de mon QI, à peine deux fois mon tour de biceps, la taille de Mimie Mathy ou encore 10 fois la taille du Popaul à Passe-Partout, autant vous dire que ce nombre n'est pas anodin. Il est emblématique, tout comme ma 100e critique et la consécration qui va avec. Ouvrez donc votre meilleur champagne, installez-vous confortablement dans le canap' et embarquez avec la moustache hipster la plus furieuse du 29 ma gueule.



Oubliez Ragnar Lothbrok et son incroyable Art de la guerre ainsi que son courage. Les Normands d'Uderzo et Goscinny sont, comment dire, légèrement différents. Bon oookkkkk, très différents. Imaginez Nabilla qui, par le plus grand des hasards et sur un malentendu, après une soirée trèèès arrosée où toute notion de rationalité aurait été inhibée, aurait copulé avec Stallone. Vous voyez le genre du gamin ? 1,90m, 125 kg de biftek testostéroné et un QI de poulpe. Nous venons de brosser le portrait de nos charmants Normands.



Imaginez à présents que nos Tiktokeurs/Influenceurs/SOSQIendétresse danois partent en vacances à Dubai, pardon, en Armorique, afin de découvrir le secret de la peur qu'ils ignorent, Ô grands et vaillants combattants qu'ils sont. Vous avez à présent une bonne idée de ce qui attend Astérix et Obélix : de la bagaaaaarrrrrrre (à bien prononcer à la Bigard c'est important), de la bagaaaaarrrrrrre et encore de la bagaaaaarrrrrrre (celui-ci à prononcer à la Stallone par contre), le tout ponctué de bonnes tranches de franche rigolade.



Car comme à son habitude, le mythique duo de la BD cocorico régale à coups de stéréotypes ultra caricaturaux et de références exquises en tous genres, le tout dosé d'une bonne pogne de bêtise. Autant le dire cash, les Danois en ramassent plein la tronche, à tel point que lire ce neuvième album de nos irréductibles gaulois c'est un peu comme assister à la rencontre de Hanouna avec la première forme d'intelligence de sa vie. Poilant et légendaire quoi.



Bref, pas besoin d'épiloguer, se farcir une petite BD Astérix c'est toujours un grand moment de détente et de déconnade et pis c'est tout. Ah, j'oubliais. On ne livre pas une critique si capitale sans les remerciements qui vont avec. Dédicaces à toute ma p'tite mif Babelio qui m'accompagne depuis maintenant un peu plus d'un an (bon ok avec de belles absences entre mais ça ne compte pas). J'vous aime putain.



PS : bisous + câlins + keur à tous les fans de Mimie Mathy, Passe-Partout, Nabila, Stallone, les Ch'tis à Dubai x Mykonos x Zanzibar et Hanouna j'vous aime aussi putain. Promis.
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Jehan Pistolet - L'intégrale

La collaboration entre René Goscinny et Albert Uderzo fut longue, intense et d'une incroyable fécondité pour la bande dessinée française!

Jehan Pistolet contient, en germe, tout ce qui fera le succès d'Astérix.

Jehan Pistolet, c'est Goscinny et Uderzo avant l'hebdomadaire Tintin puis la grande épopée de Pilote (mâtin, quel journal!)

De l'aventure, de l'humour, et cette belle virtuosité du dessin qui va crescendo au long de ce recueil de récits maritimes... Voilà ce que le bédéphile curieux trouvera chez Jehan Pistolet!
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Astérix, tome 2 : La Serpe d'or

Nostalgie quand tu nous tiens...

Asterix, tome 2: la Serpe d'or est publié en 1962. C'était un temps où lire des BD était un crime de lèse-littérature. Il m'aura donc fallu attendre quelques années pour pouvoir entendre les petits oiseaux gazouiller sur les branches accueillantes, les écureuils gambader sur le sol moussu et plus longtemps encore pour me replonger dans cette BD au détour d'un challenge!

Que du plaisir Par Toutatis quel malheur lorsque Panoramix, le Druide, casse sa serpe d'or. Heureusement Astérix et son fidèle ami Obélix sont là . En route pour Lutèce Quelques aventures les attendent mais la potion magique est toujours aussi efficace..

Nostalgie quand tu nous tiens...
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