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Critiques de Albert Uderzo (3171)
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Astérix, tome 40 : L'Iris Blanc

cela faisait une éternité que je n'avais pas lu un Asterix et il a fallu l'arrivée d'un Fabcaro pour que je me réinteresse (tardivement) à ce tome.



Si l'idée est sympa et que le scénariste connaît bien ses classiques , je ne peux m'empêcher d'y voir du sous Goscinny.

Ou ets le décalage de Fabacaro ? Est il possible d'apporter quelquechose de vraiment neuf à cette licence ?



Au vu du succès de la série, je suis bien conscient que je suis un des rares à me poser la question et je comprend que les fans se retrouvent dans ce récit.

Pour ma part, si je veux lire ce genre d'asters, j'irais vers les anciens albums et si je veux du Fabcaro, je me choperais ses propres bds.



Mais un véritable Asterix à la sauce Fabcaro, ça ne sera pas pour ce tome-ci
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Astérix aux Jeux Olympiques/Le Combat des che..

Étrange d'écouter une BD d'Asterix! D'entendre les textes, les noms, et les jeux de mots sans les dessins. Est-il besoin de rappeler les deux thèmes ?



Dans le premier, Astérix s'est porté volontaire pour participer aux jeux olympiques.

Mais les grecs ont interdit l'usage de toute potion avant de participer aux jeux.

Comment faire dès lors pour avoir assez de forces et ne pas simplement participer mais bien gagner ?



Pour l'autre, le combat des chefs est annoncé, mais les romains ont décidé de capturer Panoramix pour que ce dernier ne puisse pas procurer de potion magique au chef gaulois Abraracourcix. S'ils n'ont pas réussi leur coup, un sacré lancé de menhir fait le job en ayant fait perdre la mémoire à Panoramix. Tout est prêt pour que les romains puissent s'emparer de cet irréductible village gaulois.



Nous les avons écoutés en voiture avec les petits enfants lors de notre départ en vacances.

Les nombreux comédiens qui interprètent tous les personnages leur donnent vie et s'adaptent bien à chaque personnalité. Il s'agit de Dominique Pinon, Jean-Claude Donda, Guillaume Briat, Bernard Alane, Emmanuel Curtil, Julien Chatelet, Stéphane Ronchewski et Carine Klaus.



La musique, les nombreux bruitages, les différentes voix incarnent les personnages les plus connus des français. On sent qu'il y a un énorme travail derrière tout cela.

Bon, c'est sûr, il manque les dessins et le plaisir de lire ou relire ces aventures qui ont bercé notre jeunesse avant celle de nos petits enfants. Mais l'écoute permet de passer un bon moment, et de tenter de déjouer chacun des jeux de mots des noms propres en particulier avec les petits fils.
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Astérix, tome 12 : Astérix aux jeux Olympiques

Je me demandais quel serait le rendu d’une bande dessinée en livre audio, j’étais vraiment curieuse d’entendre le résultat, et je n’ai pas été déçue. Grâce aux huit lecteurs qui se partagent le texte, nous sommes véritablement au beau milieu du village gaulois – et des jeux olympiques. L’on distingue très bien chacun des personnages, l’on voit très bien les personnages et très vite, on se laisse emporter par cette lecture et l’on s’amuse beaucoup.

Il faut dire que nos chers gaulois découvrent les jeux olympiques : oui, l’on peut courir dans la forêt sans chercher à fuir quelqu’un ! Oui, l’on peut s’entraîner à lancer un objet sans vouloir assommer quelqu’un avec (ou sans jouer avec Idéfix). Vaste sujet d’interrogation pour Obélix que de voir un romain s’entraîner. Vaste sujet de profonde déprime pour ce romain que de voir les gaulois, gavés de potions magiques le battre systématiquement. On ne le dira jamais assez, le mental est très important pour une victoire ! Le centurion Mordicus aura fort à faire pour le lui faire recouvrer.

Le moral, les gaulois l’ont. Ils n’ont pas le droit de participer aux Jeux parce qu’ils ne sont pas romains. Qu’à cela ne tienne, ce cher Jules ne répète-t-il pas à qui veut l’entendre qu’il a conquis la Gaule ? Qu’est-ce qui pourrait s’opposer à leur participation ? Rien. Sauf un détail : l’utilisation de la potion magique est considéré comme du dopage. Mais ne dit-on pas que l’important, c’est de participer ?

Drôle, inventif, créatif, cet album nous plonge dans un monde de jeux quasiment intemporel. Ne boudez pas votre plaisir de lecteur et d’auditeur !
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Astérix aux Jeux Olympiques/Le Combat des che..

Je remercie @netgalleyfrance et @audiolib qui m'ont permis de découvrir cette bande dessinée en audio.



ʀésᴜᴍé :

Après avoir découvert que les romains comptent participer aux Jeux Olympiques, Astérix et Obélix veulent aussi s'y rendre. Seulement, seuls les romains ont le droit de concourir, voilà donc les irréductibles gaulois qui se revendiquent romains!

Embarqués pour Athènes, ils découvrent ensuite que la potion magique est interdite car c'est considéré comme un dopant. Obélix, à son grand dam ne peut pas participer.

C'est donc sur Astérix que tous les espoirs reposent. Que va-t-il montrer sans la fameuse potion magique ?



ᴀᴠɪs :

J'étais très curieuse de découvrir cette bande dessinée sous un nouveau format à savoir l'audio.

Je ne suis vraiment pas déçue !

L'histoire est intéressante puisqu'elle montre Astérix dans sa condition humaine, sans les artifices de la potion magique.

Les valeurs Olympiques sont respectées et le Gaulois va faire preuve aussi de générosité à la fin de l'histoire. L'humour reste très présent, c'est une des raisons pour lesquelles j'aime cette série.

En ce qui concerne la narration du livre, elle est très réussie ! Les personnages d'Astérix et Obélix correspondent à ce que mon oreille associe à leur voix. Le ton est enjoué, dynamique avec un bon débit.

Les bruitages sont très présents en fond sonore et rendent encore plus vivant. Ils ne prennent pas trop de place et ne nuisent donc pas à l'écoute.



Je pense que ce livre audio peut s'écouter quel que soit l'âge tout comme la bande dessinée !

J'ai hâte d'en découvrir d'autres !
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Astérix, tome 1 : Astérix le gaulois

Certes ce n'est pas l'album phare de la série mais celui des débuts, l'origine de notre village gaulois et de ses héros.

Tout est encore perfectible, mais nous retrouvons déjà les batailles contre les romains, les gags et calembours qui ne feront que se peaufiner.

Un bel album des débuts d'Astérix qu'il faut avoir dans sa bédéthèque.
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Astérix, tome 12 : Astérix aux jeux Olympiques

Quand je suis tombée sur de la bande-dessinée en audio, je me suis dit "tiens ? Ok essayons !"



J'avais oublié ce qu'était une aventure d'Astérix et Obélix. Je n'en ai pas lu depuis au moins une dizaine d'années et me replonger dans un tome m'a mise en joie.



Ici les fameux Gaulois décident de participer aux Jeux Olympiques et nous y suivons leurs péripéties.



L'histoire m'a paru bien trop courte ! J'ai apprécié le fait de voir Panoramix "en duo" avec Astérix. Le running-gag de la cabane, là-bas, dans le fond, dont la porte n'est pas surveillée la nuit et qui contient une marmite de potion magique m'a beaucoup plu ! Et évidemment Obélix est tombé dedans quand il était petit.



De beaux souvenirs d'enfance sont remontés à moi, c'était un bon moment.



Petite mention pour Emmanuel Curtil que j'adore retrouver ici ainsi qu'aux autres comédien(ne)s.

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Astérix, tome 12 : Astérix aux jeux Olympiques

Grosse ambiance au camp d'Aquarium près duquel Agecanonix cueille des champignons : c'est bien connu - l'album sort en 1968 en pleine vague hippie - qu'on trouve les meilleurs champignons près d'Aquarium ! Le légionnaire Cornedurus qui s'entraîne pour les Jeux décroche son ticket pour Olympie. Un dernier footing en forêt va lui retirer un peu de sa belle confiance et donner à nos irréductibles gaulois l'envie de l'accompagner...



L'année où la France accueille les Jeux d'hiver à Grenoble, Uderzo et Goscinny envoient tous les gaulois du village que nous connaissons bien à Olympie pour les Jeux de l'Antiquité. Le lien entre les aventures d'Astérix le gaulois et l'actualité à la sortie des albums est étroit. Il va de pair avec les nombreux télescopages et anachronismes qui nous réjouissent et caricaturent aussi notre époque, avec humour et tendresse. Cet album s'attaque ainsi, entre autres, au sujet du dopage. La planche 28 est claire comme l'eau du même nom. Après la vue générale sur Olympie, le lecteur découvre l'Hellanokéidon, le palais où siègent les Hellanodices, les 10 juges-arbitres chargés de faire respecter les règles des Jeux d'Olympie. Comme celle de n'absorber aucune substance qui pourrait accroître artificiellement les forces. Suivez mon regard...



Plus loin que le dopage, c'est encore et toujours la question de la ruse et de l'honnêteté qui pointe le bout de son nez et de ses pointes dans ce somptueux et passionnant opus. Le chauvinisme d'un certain public en prend pour son grade, mais l'honneur et la gloire restent saufs. Même si Astérix a du avouer être romain pour pouvoir conduire une délégation gallo-romaine. "Nous ne vous empêcherons pas de participer, maintenant nous allons gagner... et ça, c'est l'essentiel".



Cet album est sur mon podium des Astérix où Goscinny obtient à coup sûr la médaille d'or de l'imagination et de la sympathie. Il est aussi dans la liste dédiée aux Jeux Olympiques antiques et modernes ici, sur Babelio : https://www.babelio.com/liste/36752/Jeux-Olympiques
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Astérix, tome 12 : Astérix aux jeux Olympiques

Toute ma jeunesse ! Dans la bibliothèque paternelle, il y a quelques séries de bandes dessinées dont les fameuses aventures d'Astérix et Obélix. Étant jeune lectrice, j'ai lu et relu chaque tome, toujours avec le même plaisir. J'avais également apprécié les dessins animés, dans lesquels je retrouvais le charme de mes lectures. Alors il ne me manquait plus qu'à découvrir leurs histoires en audio et j'ai adoré ! J'ai beau connaître cet album par coeur (je riais même en avance), cette écoute a été une parenthèse amusante, touchante qui m'a permis d'effectuer un retour de quelques années en arrière.



Voyant l'engouement qui naît dans les camps romains à propos des jeux olympiques, les Gaulois sont tentés d'y participer. Mais les Romains aiment leur rappeler que seuls les Grecs sont acceptés et qu'en tant que Romains, ils ne sont que tolérés. Et d'un coup, l'illumination ! Rome ayant envahi la Gaule, est-ce que cela ne ferait pas d'eux des Romains ? C'est parti pour la Grèce !



Les jeux de mots dans les prénoms, les péripéties, la morale qui triomphe… J'ai toujours aimé l'univers des Gaulois et mon intérêt est resté intact avec cette écoute. D'ordinaire, dans les livres audio que j'écoute, il y a un ou deux narrateurs mais ici, ils sont huit, ce qui plonge complètement dans l'ambiance. J'entendais l'histoire et j'avais également les images des bandes dessinées devant les yeux. Un peu moins d'une heure de détente, de rire et surtout de souvenirs. Je pourrais écouter toute la collection que je ne m'en lasserais pas.

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Astérix, tome 1 : Astérix le gaulois

Qu'il est difficile de faire une notice sur cette BD, lue et relue maintes fois !



Certes, c'est la première de la série, mais déjà, tout y est : dès la 2ème case, l'humour de la reddition de Vercingétorix annonce le reste. Les romains, dépassés en nombre (4 contre 1 !), le homard ajouté à la potion pour donner du goût, le jeu de chaises musicales pour désigner un volontaire, la naïveté du marchand de chars (ou de boeufs ? ) qui pouffe, la danse où on se tire la moustache...



Les dialogues aussi sont désopilants : je vais loquacer comme on n'a jamais loquacé, les jeux de mots sur la pilosité, le latin de cuisine. Tout est drôle et sympathique.



D'accord, c'est une mise en place, les traits des personnages ne sont pas tout à fait au point. Je crois que c'est la seule occasion où l'on voit Obélix porter 2 menhirs à la fois, Astérix tirer une charrette de troncs d'arbres, et le prédécesseur de Cétautomatix frapper le fer avec ses poings.

On remarque dans le festin final qu'Assurancetourix n'est pas ligoté et il y a déjà un petit chien qui ronge un os.



Bien sûr, j'ai révisé avec un grand plaisir tous ces gags que l'on retrouvera plus tard, avec des variantes et des enrichissements.



Bravo au duo Goscinny et Uderzo pour cet incontournable !
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Astérix, tome 40 : L'Iris Blanc

Reçu en cadeau à Noël et ... oublié dans un coin, je viens tout juste de me plonger dans ce dernier opus des aventures d'Astérix et d'Obélix.



Tout a échoué pour venir à bout du village des irréductibles gaulois ...



Tout sauf la pensée positive et l'iris blanc que Vicévertus, le médecin chef des armées romaines, commence à administrer aux légions qui font face à un nombre élevé de désertions et de baisse de forme ! Prônant la bienveillance, proclamant qu'un légionnaire heureux est un légionnaire combatif il prescrit une alimentation saine pour obtenir des corps sains ... 



César l'envoie donc à Petitbonum où les premiers effets se font sentir dans la forêt où gambadent les angliers. 



Dans le village, Vicévertus conseille à Ordralfabétix de proposer du poisson pêché localement plutôt que de le faire venir de Lutèce (et tiens pourquoi pas de le pêcher lui même !) et loue le son clair des enclumes de Cétautomatix ...



Puis, tournant dans l'histoire, Vicévertus soutient Bonnemine dans sa volonté de partir voir son frère à Lutèce en envisageant de la proposer à César.



Ils prennent le CGV (Char à grande Vitesse), visitent le Musée du Kébranlix où sont exposées des œuvres de Bankix, Boltanskix, et avec leurs nouveaux amis bobos, courent au théâtre Boxoffix pour voir la pièce En attendant Godos.



Partis à leur poursuite, Astérix, Obélix et le Chef Abraracourcix, feront une halte dans un restaurant gastronomique où la bouchée de sanglier ne comblera pas l'appétit d'Obélix !



Ils arriveront à temps au théâtre pour voir le chef et son épouse se retomber dans les bras l'un de l'autre !



Et r



tous repartiront pour un banquet au village ! 



Quelques bons gags, le concert très années 80 d'Assurancetourix, les trottinettes mais une impression générale qu'il y a peu de rapports entre la première partie sur la pensée positive (qui aurait pu faire l'objet d'un album global) et celle sur l'émancipation de Bonnemine (un autre album) et qu'il y manque un peu de liant.



Bref, dommage et peut mieux faire pour Fabcaro !  
Lien : http://les-lectures-de-bill-..
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Astérix, tome 19 : Le Devin

Cette fois, les auteurs s'attaquent à la croyance et il y a de quoi faire avec mes gaulois comme nous le rappelle l'introduction avec le panthéon celte.



Un devin (un faux arrive dans le village et use de la crédulité des gaulois pour vivre à leurs dépens.



J'ai beaucoup aimé la petite parenthèse où l'on nous explique le caractère plus ou moins loufoque des prédictions et bien entendues les plus loufoques sont les plus véridiques et le jeu entre devin et romains.



Dans un tome précédent (la zizanie), on avait entrevu une première entrée en matière sur la guerre psychologique plus rustre au travers d'une légionnaire et de sa massue cette fois l'on voit qu'au travers de la manipulation psychologique on peut aller loin (enfin pas si loin que cela...)
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Astérix, tome 13 : Astérix et le chaudron

Après avoir lu hier "Le Schtroumpf financier", c'est maintenant le tour d'Astérix et Obélix de courir après l'argent, de comprendre sa valeur ... Ou pas !

Car nos héros ont bien compris que l'argent ne fait pas le bonheur, et dans leur petit village, ils n'en ont nul besoin.

Obélix est tout simplement hilarant, comme a son habitude. Ses répliques sont tout simplement exceptionnelles.
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Astérix, tome 40 : L'Iris Blanc

J’étais très curieux de voir quelle tournure pouvait prendre un nouvel album d’Astérix écrit par des auteurs 100% nouveaux… Allais-je retrouver le plaisir de mon enfance ou pas ?



J’ai passé un très agréable moment, content déjà de retrouver un dessin agréable et efficace, au service du scénario. Pour ce qui est du texte, c’est un changement certain, le modernisme fait son apparition avec des allusions moqueuses à la psychologie des temps modernes, notamment la pensée positive tournée en ridicule et c’est fait avec beaucoup d’humour. Certains jeux de mots sont bien savoureux.



C’est donc évidemment un sujet anachronique chez les Gaulois mais nous fait un clin d’oeil amusant. Ensuite, je pense que les auteurs ont eu l’intelligence de faire un album plutôt court, sachant que la plaisanterie était bonne à condition de ne pas s’éterniser. La modestie était de mise : il ne fallait pas espérer avoir bâti un monument de la BD. C’est réussi et très bien dosé comme cela, bravo.
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Astérix, tome 2 : La Serpe d'or

Deuxième tome de la série et l'aventure commence par un voyage sans encombres à Lutèce. Oh quelle horrible cité puante... Cela a bien changé depuis :) Nos compagnons doivent retrouver le cousin d'Obélix qui est le seul fabricant de Serpes d'Or. Et Panoramix doit absolument renouveler la sienne qu'il a cassée...

Nous retrouvons tous les ingrédients de cette grande et belle série, il nous manque encore Idéfix qui arrivera bien plus tard et les fameuses batailles du village. Les traits d'Assurancetourix ne sont pas encore ceux d'aujourd'hui mais il est déjà bâillonné à la dernière case.

Un ouvrage important dans la série, il manque encore un peu de gags et de jeux de mots.

A lire ou à relire pour les petits et les grands.

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Astérix, tome 40 : L'Iris Blanc

BD. L’iris blanc. Astérix.

J’ai souri souvent. De bon jeux de mot.

Cela fait longtemps que je n’en avais pas ouvert un. J’ai arrêté d’en lire il y a …15 ans environ 😊. J’avais été déçu de la qualité. Et celui-ci au contraire m’a bien plus. Du coup, je vais remonter le temps de l’écriture jusqu’à découvrir le gap 😊.

Mais ce n’est pas une priorité. Là pour le moment, c’est surtout la SF. Année 1980-225000. Pardon …-2000.

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Astérix, tome 34 : L'anniversaire d'Astérix & O..

Dans l'album précédent, souvenez-vous, le n°33, Uderzo a tué Astérix.



Je vais être dur. Dans cet album, Uderzo, toujours en état de démence profonde, s'acharne sur le cadavre pour voir s'il donne encore des signes de vie. Il lui assène de violents coups de pied dans le ventre avec pour piètres résultats un peu de mousse et de vomi sortant de la bouche et l'éjection de gaz corporels nauséabonds indiquant que cette fois, c'est bien la fin. Cette remarque, hélas, est bien à prendre au sens littéral (voir page 53).



Dans un geste de folie qui stupéfia le monde de la BD et au-delà, le créateur a voulu dans le précédent album détruire sa créature (cf. ma critique).



Inconsciemment ou non, ce geste désespéré pouvait indiquer une volonté de mettre fin à des prolongements possibles. de sinistre mémoire, le 33ème album de la série, avait sonné le glas et démontré, pensait-on, non seulement la fin du talent d'Uderzo mais aussi la fin définitive de l'aventure.



Eh bien non, Uderzo pouvait faire encore pire, sortir son « nouvel » ultime album, le n°34, résultat au choix : d'un égo surdimensionné l'empêchant de déposer les armes, d'une volonté d'exister encore, du besoin de racler encore une fois les fonds de tiroir pour recycler des vieux trucs, comme il l'avait déjà fait pour l'album n°32 célébrant l'anniversaire des 35 ans, d'une vengeance envers ses lecteurs après les mauvaises critiques du précédent album, d'ajouter un tome de plus à la collection après quatre ans d'absence et de silence, de réaliser une opération de revalorisation lucrative et à moindre coût… Plus probablement pour toutes ces raisons à la fois. Rien ne l'arrête, Uderzo, via Les Éditions Albert René, est son propre éditeur.



Cet album fête donc cette fois l'anniversaire des 50 ans de la série (1959-2009), et il se présente fallacieusement comme une histoire complète et originale (contrairement au n°32, clairement découpé en scénettes compilant des productions anciennes, avec un mode opératoire assumé).



Fallacieusement, car il s'agit en réalité d'un album fourre-tout comportant de nombreux emprunts aux albums précédents, hypocritement recyclés, dans une histoire par ailleurs très largement artificielle et cousue de fil blanc, qui enchaîne des sujets distincts et juxtaposés sollicitant différents narrateurs.



Parmi les narrateurs mis à contribution, tous aussi improbables les uns que les autres, se succèdent : Mme Agecanonix, le facteur Pneumatix, Agecanonix, le Phénicien Epidemaïs, Assurancetourix, Falbala, Bonemine, Zaza, l'architecte romain Anglaigus, le druide belge Septantesix, le comédien Éléonoradus, le devin Prolix…



Les sujets à la gloire d'Astérix et Obélix sont « encyclopédiques » (parfois jusque dans leur format, notamment le Guide Coquelus des Voyages, de la page 18 à la page 25, recyclant un ancien texte de Goscinny). La succession de narrateurs qui enchaînent leurs discours constitue l'unique trame du scénario. Nous avons ici la preuve qu'Uderzo, s'il l'a été un jour, n'est plus un véritable scénariste. Reste les illustrations, qui abondent, et qui relèguent finalement Uderzo à son rôle de simple illustrateur.



Ce n'est donc pas un véritable album concernant une nouvelle aventure d'Astérix, on l'a bien compris. le malentendu aurait pu être évité en ne le numérotant pas à la suite des autres, mais en le qualifiant d'album « hors-série », ce qui n'a pas été fait. le but de la manoeuvre est manifestement d'obliger les collectionneurs qui souhaitent obtenir la série complète à se procurer l'album, il est donc finalement plus commercial qu'artistique.



Cette idée admise, et les artifices évacués, que reste-t-il ? Quelques bonnes illustrations pastichant des sculptures, tableaux ou photographies célèbres, dont la plupart n'auraient pas été réalisées par Uderzo lui-même, mais sous-traitées à des assistants.



Parmi les détournements rencontrés, citons à titre d'exemple : Obélix représenté en Homme de Vitruve (page 17) ; les pochettes des partitions d'Assurancetourix qui suggèrent trois célèbres pochettes de disques : Abbey Road, One Step Beyond et Thriller (page 26) ; Falbala représentée en Joconde (page 30), les photographies des studios Art Court Lutèce (page 35) ; Obélix en Penseur de Rodin (page 42) ; une Liberté guidant le peuple, mettant en scène Bonemine (page 42) ; une "compression" de César, une "accumulation" d'Arman et des affiches Pop Art d'Andy Warhol (page 44) ; le Cri de Baba (page 45) ; un "emballage" de Christo (page 46) ; Goudurix le désespéré (page 46) ; Astérix reconstruit façon Arcimboldo (page 47) ; Cléopâtre en Olympia (page 48) et Jules César franchissant le Grand-Saint-Bernard (page 49).



Un début assez accrocheur de quatre pages, met en scène les personnages de la série vieillis de 50 ans, comme dans un ultime épilogue. Pourquoi pas ? Uderzo tenait là un bon sujet, mais il l'achève très vite, en se mettant en scène lui-même, en personnage contemporain, au milieu de ses « créatures » en colère contre lui. Sacrilège totalement hors sujet dans un album classique.



Ces belles idées auraient mérité, une fois encore, d'être formalisées dans un « hors-série » digne de ce nom, l'ensemble ne s'intégrant aucunement dans un scénario crédible.



Encore moins crédible le rassemblement d'une foule de personnages rencontrés tous azimuts dans les précédents albums et qui convergent vers la scène finale, qui brille par l'absence du traditionnel banquet. On y trouve pêle-mêle les invités les plus improbables qui soient : Jules césar, Cléopâtre, des Romains, des Pirates, des habitants venus des quatre coins du monde, il ne manque que le chef amérindien de la Grande Traversée, on a sans doute oublié de lui envoyer une invitation…



Restons-en là, il ne s'agit pas d'écrire une critique trop longue, même s'il y a encore beaucoup à dire sur les déceptions cumulées à la lecture de cet album. Terminons par le dernier doigt d'honneur que fait Uderzo à ses lecteurs. Sa dernière pitrerie d'artiste.



L'album de termine en effet par un dernier gag, une série de pets malodorants indisposant la divine Cléopâtre qui accuse à tort Jules César (page 53). Je n'en croyais pas mes narines ! Rien ne nous aura donc été épargné ! Cet album totalement affligeant, peut-être le pire qu'ait pu produire Uderzo dans sa carrière, semble sortir tout droit de la colère revancharde d'un vieillard indigne, sentant sa fin proche.
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Astérix, tome 40 : L'Iris Blanc

Critique empreinte de nostalgie et de tendresse pour parler d’Astérix, celui qui a été une révélation étant jeune et qui a guidé mes premiers pas dans ce qui est aujourd’hui une passion : la BD.



Une critique qui répond également à une curiosité assez forte, déçu des trois ou quatre albums précédents, avant de me plonger dans ce 40ème opus.

Et ma curiosité a été plutôt agréablement surprise.

Si le dessin de Didier Conrad, malgré des touches personnelles, reste fidèle à l’original, le scénario de Fabcaro, qui s’initie à l’exercice gaulois, est une nouveauté fraîche (contrairement à certains poissons gaulois).



Astérix a toujours traité des sujets sociétaux, comme le tourisme de masse dans « Astérix en Hispanie », le développement de l’urbanisme dans le « Domaine des Dieux », l’émancipation de la condition féminine dans « La Rose et le Glaive »...

Le duo ne déroge pas à la règle avec le développement personnel et de la pensée positive en toile de fond.



Véritable anti « La Zizanie », où l’ignoble Tullius Détritus parvenait à semer la pagaille dans le village armoricain, « L’Iris Blanc », nom d’un courant de pensée portée par le philosophe grec Granbienvousfas, tend à le rendre paisible avec le personnage de Vicevertus, à grands coups de citations et de formules positives.



Une réussite car l’inaltérable duo Ordralfabétix le poissonnier et Cétautomatix le forgeron ne se chamaille plus, les légionnaires romains vont au combat sereinement, les sangliers se frottent aux braies de nos héros, et même Assurancetourix a le droit à son concert devant un village pourtant si peu mélomane d’ordinaire.

Mais dans Vicevertus il y a... vice!



Certains diront que l’album est très bavard, mais j'ai beaucoup apprecié les innombrables jeux de mots ou pics à la société contemporaine, les clins d'oeils contemporains (hippsters, transports, trottinette, ...).

Et puis cela ne ternit pas les codes de la saga, car tout se finit comme toujours avec des romains qui pansent leurs bobos, une bagarre entre villageois et un banquet sous la lune.

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Astérix, tome 4 : Astérix gladiateur

Une bande dessinée que l’on a plus trop besoin de présenter.

Comme je n’ai pas encore tout lu les Astérix, j’en lis une quand j’en ai l’occasion. Surtout que j’ai vu toutes les adaptations en dessins animés.

Comme toujours, je passe un bon moment. Ce n’est pas très long à lire, mais le plaisir y est.

J’aime bien les aventures d’Astérix et Obélix, c’est assez rigolo.

Cette fois-ci le barde Assurancetourix est fait prisonnier. Les deux gaulois devront aller le chercher.

L’adaptation est assez fidèle, mais contient aussi une autre BD. Donc on retrouve bien les éléments de gladiateurs mais aussi de Astérix le légionnaire.
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Astérix, tome 17 : Le Domaine des dieux

Une nouvelle fois César tente de trouver une idée pour anéantir le célèbre petit village d'Armorique. Cela nous donne d'ailleurs droit à quelques scènes et dialogues quasi prophétiques avec son fils (toi aussi mon fils...)



Cette fois, il s'agit de construire une cité romaine tout autour du village pour romaniser nos fiers gaulois. La tâche n'est pas simple : on commence par déboiser mais chaque arbre arraché est remplacé le lendemain matin.



Quelques scènes cocasses nous décrivent quasiment les premières grèves de l'époque et les négociation sociales.



Il faudra enfin l'intervention du barde pour chasser les romains de leur villa de luxe.



Un très bon album
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Astérix, tome 24 : Astérix chez les Belges

Ça ne devrait pas une fois, mais ça est comme ça : la tristesse domine à la lecture de cet album, le dernier du tandem Uderzo Goscinny. La mort de Goscinny - le petit lapin de la dernière planche - met un terme à une collaboration à la tête de nombreux chefs-d'oeuvre de la bd franco-belge. Et la question posée après la citation de César pour savoir qui des belges ou des gaulois est le peuple le plus brave auquel il ait eu à faire semble un peu dérisoire...

Le scénario est malheureusement aussi mince que le graphisme est élaboré. De la couverture à la dernière planche Uderzo a travaillé le graphisme comme jamais. Mais dessiner ne veut pas dire raconter. Il manque à cet album un découpage à la hauteur des précédents. Empiler caricatures et références comme Obélix les casques gaulois ne fait pas un récit. On se régalera aux citations, qu'elles soient verbales ou graphiques, de l'inusable Pierre Tchernia au véloce Eddy Merckx en passant par Annie Cordy ou les Dupond/t. On sera ému par les clins d'œil au patrimoine belge, de Bruegel aux moules frites en passant par la bière et le waterzoï. Mais, pour ma part, on restera très réservé sur une histoire qui ne démarre pas vraiment et nous conduit là où on l'attendait, sur une morne plaine.

Une grande émotion oui, mais pas un grand plaisir, non. Loin de là. Maintenant, on sait qu'Uderzo lui-même s'interrogeait sur la fin de cet album... et que d'autres viendront après qu'on pourrait encore plus regretter.
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