Pour la première fois, je n’ai pas envie de connaître la fin, ni même la suite de cette aventure. Je suis là, nue, sur le fauteuil, à regarder Julien qui dort ; je voudrais rester ainsi, stagnante, tiède, dans le silence où s’élèvent seules nos respirations régulières, sans plus devoir faire les gestes, dire les mots qui nous échangent et nous trahissent ; cette minute vraie et vivante, je l’étire en éternité..