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4.8/5 (sur 5 notes)

Nationalité : Italie
Né(e) à : Turin , 1931
Biographie :

Alberto BASSO est l'un des plus importants musicologues italiens, il a enseigné de 1961 à 1974 l'histoire de la musique au Conservatoire de Turin où il est maintenant bibliothécaire. Président de la Société italienne de musicologie de 1973 à 1979, il a assuré l'édition d'une Encyclopédie en 6 volumes sur la Musique et dirigé une Histoire de l'opéra en 6 volumes.
Il dirige actuellement le Dictionnaire encyclopédique universel de la musique et des musiciens en 8 volumes
.Il est l'auteur de deux ouvrages: l'un sur les chorals pour orgue de Bach, l'autre consacré à L'Age de Bach et de Haendel "."

Source : www.amazon.fr › ... › Art, Musique et Cinéma › Musique › Compositeurs
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Caractérisées par des inflexions mélodiques qui symbolisent le courant des eaux, les arias décrivent chacune des «situations» typiques; ainsi l'aria de la Vistule est sur un tempo de polonaise, celle de l'Elbe déploie un appareil de virtuosité et de «colorarura» digne de tous les fastes de Dresde; tendre et amoureuse est l'aria du Danube, et celle de la Pleisse est revêtue de cette légèreté, de cette galanterie qui faisait la réputation de Leipzig. Là encore, cependant, c'est aux choeurs que Bach confie l'essentiel de son message artistique. L'habituel appareil instrumental de fête s'unit dans le premier morceau à la forme avec Da capo et au mouvement ondulatoire imprimé au discours, ce dernier articulé de manière à marquer continuellement le passage de l'écriture homophobe à l'écriture polyphonico-imitative; la section centrale (allegro) est privée des éclatantes interventions des trompettes (et des timbales).
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Si on lit attentivement l'intitulé rédigé par Bach, on notera que le point fondamental repose sur verschiedene Vorkspiele über die Catechismus und andere Gesaenge, tandis que l'articulation interne du recueil offre un ensemble de pages extra-liturgiques. Encadré d'un Praeludium pro Organo pleno (BWV 552/1) et d'une Fuga a 5 con pedale pro Organo pleno (BWV 552/2), lesquels pourraient toutefois faire respectivement fonction d'Introitus et d'Ite missa est, le recueil propose alternativement une série de dix grands chorals ( BWV 669-671, 676, 678, 680, 682, 684, 686, 688) et une autre de onze petits chorals (BWV 672-675, 677, 679, 681, 683, 685, 687, 689), auxquels s'enchaînent, avant la Fugue conclusive, quatre duos pour instrument à clavier (BWV 802-805), que l'on pourrait également concevoir comme des morceaux à exécuter sub communione.
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659) est ce choral connu de tous, peut-être la page la plus célèbre du genre, de style orné (mais la première version, BWV 659a, portait le nom de fantaisie). La mélodie, d'origine grégorienne, est divisée en quatre sections, la première et la dernière étant identiques: Bach, conformément à ce schéma, conféra à la reprise de la mélodie le même mode d'expression, avec d'infimes variantes dans l'ornementation et un prolongement dans la fioriture en guise de cadence. L'accompagnement, par contre, est différent, comme l'exige le style de la fantaisie, adopté dans ce choral.
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Le Concerto en sol mineur (BWV 1058) est la version pour clavecin du Concerto en la mineur pour violon (BWV 1041). Bach, dans sa grande sagesse musicale, évite de considérer la nouvelle élaboration comme une sorte de «doublage» de la précédente; tout en maintenant inaltéré le sens du discours musical, il invite le clavecin à s'émanciper et lui confie des figurations mélodiques et rythmiques, des modèles techniques, des tâches expressives propres à lui. Autrement dit, la difference entre les deux instruments principaux d'une version à l'autre saute aux yeux, et le musicien confie à la seconde une autre Mission, en réécrivant souvent la partie depuis le début.
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O holder Tag, erwünschte Zeit (BWV 210) est aussi une «cantata a Voce sola»; elle nous est parvenue sous la forme des parties séparées «originales» dont sont autographes celle du soprano et celle du continuo, les autres parties (flûte traversière, hautbois d'amour, violons I et II, alto, violone in ripieno) ayant été réalisées par Johann Friedrich Agricola, puis corrigées par Bach. D'après la reconstitution «chronologique» fournie par Neumann, les parties copiées par Agricola et non corrigée par Bach s'appliquent à une première version de l'oeuvre dont on ne connaît pas le texte, ni, par conséquent, la destination; à cette version fit ensuite une parodie, O angenehme Melodei! (BWV 210a) qui connut trois exécutions: 1.pour une personnalité inconnue; 2.pour l'anniversaire du comte Flemming; 3.pour un bienfaiteur inconnu; c'est enfin à une parodie ultérieure, O holder Tag (BWV 210) que s'appliquent les deux parties autographes du Kantor et celles copiée par Agricola, mais corrigées, pour la circonstance, par Bach. Donc, la version que nous connaissons est la dernière d'une oeuvre ayant traversé, en tout, au moins cinq exécutions, probablement chaque fois sur texte différent ou légèrement modifié.
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Il faut consacrer quelques lignes à part à une oeuvre qui est la parodie sur texte allemand (Tilge, Höchster,meine Sünden) du Stabat Mater de Pergolèse. Cette composition, désignée comme motet, est élaborée sur la version en vers du Paume 51 qui, comme la séquence de Jacopone da Todi, est constituée de strophes de trois vers, et compte vingt strophes. Le chef-d'oeuvre de Pergolèse, achevé quelques jours avant sa mort (survenue le 17 mars 1736) et composé à l'invite de la «Confraternità dei Cavalieri di San Luigi di Palazzo sotto il titolo della Vergine dei dolori», avait connu une diffusion spontanée et immédiate au niveau européen; de nombreux éditeurs s'empressèrent de se le disputer, et un grand nombre de copies se mirent rapidement à circuler dans divers pays.
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Le catalogue posthume (1790) du fonds d'oeuvres de Bach que possédait Carl Philipp Emanuel, cite outre les quatre Messes réunies en un seul tome (BWV 233-236), la Messe en si mineur sous la rubrique Die grosse catholische Messe, et en précise nommément les quatre parties, en ajoutant qu'en ce qui concerne le Crédo il existe également une introduction instrumentale composée par ce même Carl Philipp Emanuel en vue'une exécution donnée dans le cadre d'un concert de bienfaisance qui eut lieu à Hambourg en avril 1786; au programme de ce concert figuraient également quelques autres pages du second fils de Jean Sébastien ainsi qu'une aria et l'Halleluja du Messie de Handel.
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Cantates nuptiales
En tout, les cantates destinées à un service liturgique lié à une célébration de mariage sont au nombre de six. Aux cinq mentionnées plus haut, il convient en effet d'ajouter l'oeuvre de jeunesse BWV 196, écrite à Mühlhausen (1708) et dont nous avons déjà parlé. Les opinions émises par certains spécialistes selon lesquelles les cantates BWV 9, 93, 97, 99, 100, 111 pourraient également avoir été utilisées lors des cérémonies liturgiques de ce type, ne sont que pures déductions, qu'aucun document ne vient étayer.
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La structure générale qui, fondamentalement, demeure inaltérée dans les quatre Messes, confie toujours au choeur le Kyrie et les deux sections extrêmes du Gloria, cependant que les trois pages intérieures de la doxologie majeure sont toujours de caractère soliste (un seul cas de duo, BWV 236/4, contre onze arias à une voix). Ces dernières obéissent au principe du da capo, parfois conçu de manière libre ou abrégée.
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Les deux tirages de l'édition imprimée nous ont livré une oeuvre qui, sur quelques points, s'écarte du manuscrit original pour adopter, entre autres, une différente répartition du matériau. C'est sûr cette discordance que s'est essentiellement concentrée l'attention des exégètes, aspirant tous à distinguer, avec une fébrile perspicacité un ordre rationnel dans cet ensemble de morceaux issus d'un unique thème et conçus comme une guirlande de variations sui generis. D'après les avertissements évoqués quelques lignes plus haut, ce recueil est formé de 24 pièces, dont la dernière n'a aucun rapport avec les précédentes, puisqu'il s'agit d'un choral, Wenn wir in hoechsten Noethen Canto Fermo in Canto, réélaboration élargie (BWV 669a) du choral du même titre de l'Orgelbüchlein (BWV 641), déjà inclus dans la suite des chorals dudit "Autographe de Leipzig" sur lequel nous nous sommes déjà penchés.
Page 290 et 291
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