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3.4/5 (sur 5 notes)

Nationalité : Italie
Né(e) à : Oderzo, Italie , le 24/11/1876
Mort(e) à : Milan , le 8/11/1954
Biographie :

Alberto Martini, né Alberto Giacomo Spiridione Martini le 24 novembre 1876 à Oderzo et mort à Milan le 8 novembre 1954 (à 77 ans), est un peintre, graveur et illustrateur italien, considéré comme un précurseur du surréalisme.
Il a été formé au dessin et à la peinture par son père Giorgio, qui copiait les maîtres anciens et qui était professeur de dessin à l'Istituto Technico à Trévise.
Il a illustré de nombreux livres et fut très productif . Une grande partie de sa carrière s'est déroulée en illustrant des œuvres littéraires célèbres. En 1901, il a illustré une édition de "La Divina Commedia". A partir de Juillet 1905, il a produit 132 illustrations d'encre, pour les histoires d' Edgar Allan Poe sur lesquelles il travailla jusqu'à la fin 1909 et a inauguré une période de grande intensité créatrice dans le graphisme d'inspiration littéraire. Son travail a été clairement influencé par des artistes comme Albrecht Dürer , Urs Graf , Pieter Bruegel , Lucas Cranach , Albrecht Altdorfer , et Joseph Sattler. http://horizonovipare.blogspot.fr
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Alberto Martini, précurseur du surréalisme. Aperçu principalement de dessins et d'illustrations de propagande contre l'Empire Austro-Hongrois : la danse macabre européenne - mai 2012


Citations et extraits (8) Ajouter une citation
Après trois décades d'expériences et de recherches, qui ont passé au crible avec un soin minutieux toutes les possibilités de la convention picturale, Picasso parvient à sa maturité complète avec une seule conquête définitive, la certitude qu'il n'existe pas de résultats ni de réalité connue possédés une fois pour toutes, mais que chaque fois, et pour chaque chose qu'il veut dire, il doit modeler de nouveau un langage plus adapté, plus adhérent à la forme de sa vision intérieure, soumise à une dynamique perpétuellement active. Active comme sa pensée, vitale comme ses émotions, fluide comme le sang de ses veines ; Picasso est vraiment une force de la nature : les toiles et les pinceaux sont les instruments de son action, les tableaux sont les documents de sa vitalité créatrice.
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Le surréalisme est un aiguillon qui entraîne Picasso vers l'exploration de son monde intérieur, du patrimoine secret de l'inconscient, dans ses composants privés et collectifs. Il offre aux surréalistes une leçon de langage, un enseignement important sur l'instrumentation libre des formes plastiques, restant soumis à une conception très intellectuelle de la réalité : les réalités possédées sont uniquement celles qui habitent l'intériorité, tandis que tout ce qui est en dehors, extérieur, peut être connu seulement à travers une opération représentative. Chez l'artiste espagnol, cette opération ne s'applique pas à l'apparence des objets mais à leur fonction mentale et émotionnelle.
A partir de ce moment, chaque oeuvre devient la page d'un monologue intérieur, une analyse lucide et passionnée de ses états affectifs en face des événements les plus normaux de sa vie quotidienne comme devant les questions fondamentales de la vie de l'homme : la naissance et la mort, l'amour et le sexe, la violence et la pitié. Il n'y a aucun intellectualisme, aucun symbolisme dans ce violent monologue. Les images ne sont pas déguisements d'idées, mais l'incarnation picturale des différents moments au cours desquels l'artiste représente, dans son esprit habité de fantasmes, la prise de conscience de chaque aventure intérieure.
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Avec Picasso, la peinture, pour la première fois, parvient à représenter en images non seulement l'apparence de la réalité - les sentiments faisaient aussi partie de la réalité - mais aussi la démarche intellectuelle de la perception de cette réalité. De cette façon, la perception se fait récit, l'expérience totale de l'artiste entre en jeu à chaque tableau. La peinture n'est plus un idéal abstrait de beauté formelle ou une représentation lyrique des apparences visibles. Elle devient la narration objective de l'idée que se fait l'artiste d'une chose ou d'un fait, de l'émotion qu'il ressent devant cette chose ou ce fait. La ressemblance extérieure entre la réalité visible et les images peintes n'a plus ni valeur ni importance, l'artiste n'a plus besoin de s'aventurer dans l'immense champ de la nature à la recherche de "sujets" et d'"impressions". Il porte en lui-même son patrimoine d'expériences émotionnelles. C'est pour cela que Picasso, qui ne peint jamais sur un modèle ni d'après nature, a pu affirmer un jour : "je ne cherche pas, je trouve".
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Dans cette expérience cubiste fondamentale, Picasso s'avance vers une complète liberté d'esprit qui lui permet de dominer pleinement la réalité, de la reconstituer sur la toile en parfaite obéissance à ses élans intérieurs.
Trop de peintres médiocres cherchent à modérer les découvertes du cubisme en les rendant académiques, ou au contraire, en les portant vers l'abstraction pure, trahissant dans les deux cas la signification nouvelle et révolutionnaire de la leçon de Picasso, qui est toujours et seulement une leçon de réalisme.
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La rupture plastique des images naturelles, leur introduction dans une solide architecture formelle qui s'articule sur la toile de façon unitaire, la définition d'un organisme spatial composé d'une multiplicité d'angles de vision, (vue d'en haut, de face, d'en bas, de côté) sont les éléments caractéristiques du nouveau langage cubiste.
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Même dans ses tableaux classiques la réalité n'est pas représentée d'après la vision, mais toujours d'après la pensée, qui va maintenant à l'aspect extérieur des choses et des figures plutôt qu'à leur fonction ou à leur structure mentale, comme c'était le cas dans les oeuvres cubistes. Une lecture partielle et intéressée des tableaux classiques conduit inévitablement le milieu artistique européen vers la figuration traditionnelle, vers une restauration du classicisme. Et pourtant rien n'a jamais été plus éloigné des intentions de Picasso.
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Le sujet plein de joie et de fantaisie de trois danseuses dans une chambre (Les Trois Danseuses - 1925), debout devant le balcon, devient un sujet angoissant, une scène d'horreur et de torture. La fureur de l'émotion bouleverse les rythmes et les structures des objets qui désormais, obéissent seulement à une nécessité d'expression intérieure, aux élans d'une affectivité sollicitée et sensible aux faits de la vie de l'artiste comme aux évènements du monde.
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Sur la surface à deux dimensions de la toile, décortiquer l'objet pour en étaler les trois dimensions.
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