En Italie, la contestation a eu deux époques : une a été individuelle et a concerné le mode de vie, l'autre s'est exprimé dans le terrorisme.
Le mouvement premier m'a été sympathique. Je déteste la seconde.
En 68, c'est la première fois que je me suis senti en accord avec un mouvement politique. Je suis un homme de gauche, mais je ne peux pas être pro-soviétique. J'ai une haine sauvage contre Staline.
Staline a été la ruine du socialisme.
Toute ma vie j'ai été antifasciste, mais en étant un intellectuel.
Je ne peux pas penser que ce qui arrive en URSS soit un bien pour les intellectuels.
1986.