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3.54/5 (sur 28 notes)

Nationalité : Italie
Né(e) à : Athènes , le 25/08/1891
Mort(e) à : Rome , le 05/05/1952
Biographie :

Andrea Francesco Alberto de Chirico dit Alberto Savinio à partir de 1914 né à Athènes le 25 août 1891 et mort à Rome le 5 mai 1952, est un écrivain, un peintre et un compositeur gréco-italien, et le frère cadet de Giorgio De Chirico.

Après la mort de son père, il mène une vie errante avec les siens : élève de Max Reger à Munich en 1911, pour la composition musicale ; à Paris ensuite, où il se lie d'amitié avec Guillaume Apollinaire, qui le fait collaborer aux Soirées de Paris.

Il est l'un des inspirateurs du mouvement surréaliste, notamment avec le texte dramatique Les Chants de la mi-mort (1914), cité dans l'Anthologie de l'humour noir d'André Breton (1940), où l'auteur ne manque pas de souligner l'importance des frères de Chirico pour le surréalisme.

Il retourne en Italie au moment de la guerre et adhère au groupe néo-classique de la Ronda. En 1926, revenu à Paris, il s'adonne principalement à la peinture. Rentrant finalement en Italie vers 1934, il y mène ses activités diverses et fait aussi ses débuts d'auteur dramatique, avec décors et musique de son invention.

Il est également connu comme dramaturge et comme traducteur.


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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Personne plus que les Incas n'a considéré le travail comme une nécessité inéluctable.
Garcilaso de la Vega dit que dans l'État des Incas les enfants commencèrent à travailler à cinq ans, et les vieux, s'ils étaient paralytiques ou inaptes au travail de mouvement, étaient portés le matin dans les champs sur un siège, et laissés là jusqu'au soir pour servir d'épouvantails.
Parfois, quand ils revenaient le soir chercher l'épouvantail, ils le trouvaient mort avec tous les oiseaux posés sur lui.
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Le dualisme qui partage la vie de Capri en deux groupes bien distincts est digne d'intérêt : on trouve d'une part les autochtones, les indigènes ou les aborigènes, comme on voudra, à l'existence silencieuse et élémentaire, et d'autre part tous les Globe-trotters originaires des pays les plus lointains qui convergent ici, attirés par le chant sans fin des sirènes et qui mènent une vie truculente, à mi-chemin entre frivolité et esthétisme.
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Le chef de la troupe, le plus grand de tous, doté d'un mufle de chacal, dégaina son cimeterre qui jeta un éclair, le maintint horizontalement et, une à une, coupa nos têtes, avec une adresse et une netteté telles que, malgré l'incommodité où j'allais me trouver par suite de cette décapitation, je ne pus qu'admirer.
Ce n'est pas sans inquiétude que je regardai ma tête rouler sous le piano : je m'efforçai de bien graver dans ma mémoire l'endroit précis où elle avait échoué afin de pouvoir la retrouver aisément une fois passé ce mauvais moment. Je n'ai jamais autant éprouvé à quel point il est fatigant de perdre la tête.
(...)
Je crois avoir dit un peu plus haut que je considérais avec quelque souci ma tête roulant sous le piano : c'est une erreur ; la vérité est que c'était ma tête qui, tout en roulant sous le piano, considérait avec quelque souci mon corps et s'efforçait de bien retenir l'endroit où ce corps demeurait, afin de pouvoir le retrouver aisément une fois passé ce mauvais moment.
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Entre les salles d'audience et les prisons, nous sommes passés au milieu de tortures et d'iniquités perpétrées au nom de la Justice, parmi d'horribles preuves de la scélératesse humaine et la monotonie, l'infinie répétition de la méchanceté universelle.
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Mon existence est pleine d'occasions manquées. Mais, au fond, est-ce un mal ? Si ce n'était pas une occasion manquée, je ne m'en souviendrais pas aujourd'hui avec tant de douceur et avec tant de nostalgie. C'est avec les occasions manquées qu'on se constitue un capital imaginaire de bonheur.
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La vérité absolue, l'orientation unique, l'acception solitaire sont les ennemies de l'homme, le danger qui le menace continuellement, et l'on dirait bien des flèches noires et péremptoires qui se fichent dans sa poitrine, de sombres marteaux qui lui frappent le crâne, tandis que l'ambiguïté est douce et réconfortante. Elle a les mêmes capacités que les coussins et rembourrages : quelle que soit la hauteur de la chute, on ne s'y fait pas grand mal. L'ambiguïté est le mode de l'aplomb et le principe de l'harmonie.
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Le soupçon me saisit que l'un ou l'autre de mes lecteurs trouve ces miennes notes insuffisamment pourvues de ce sérieux qui, d'ordinaire, agrémente les gloses des livres de culture. Comme j'oeuvre dans un climat utopique, je finis par croire utopiquement que mes lecteurs ont tous dépassé le préjugé du sérieux, lequel met tant d'obscurité dans les choses de la culture et, en tout cas, de la vie, et qu'ils savent désormais que le sérieux est un obstacle et une limite, en d'autres mots une forme d'inintelligence.
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Le concept chrétien de la vie n'est pas nécessairement lié à l'idée de Dieu. Encore plus précisément : dans le sentiment chrétien de la vie, la prémisse Dieu n'est guère indispensable. Mieux même : la prémisse Dieu ne fait qu'alourdir le sentiment chrétien de la vie et l'endommager. (...) Le christianisme véritable est athée.
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Démence est également la réduction du nombre des idées. Plus grand est le nombre des idées dans la tête de l'homme, plus grandes sont ses possibilités d'équilibre mental. C'est comme de flotter sur l'océan de vérités et d'erreurs qu'est le monde en disposant d'un très grand nombre de flotteurs ─ les idées.
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Elles étaient cachées, les sources du Nil, elle était cachée, l'âme humaine. Plus que les sources du Nil, plus que l'âme humaine, elle est cachée, la réalité des choses ; et d'autant plus intimement cachée que tous la croient patente, manifeste, à portée de main.
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