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3.35/5 (sur 173 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Benghazi (Libye) , le 22/12/1937
Biographie :

Aldo Naouri est un pédiatre et spécialiste des relations intrafamiliales français. Il a été influencé par la psychanalyse au point qu'il a, après sa propre cure, hésité à devenir lui même psychanalyste ce à quoi il a renoncé. La psychanalyse a cependant profondément marqué sa pratique de pédiatre.

Aldo Naouri est le père de trois enfants : deux filles (la romancière Agnès Desarthe et Elsa) ainsi que du chanteur d'opéra Laurent Naouri.

En 2013, une polémique naît des propos tenus par Aldo Naouri dans son livre Prendre la vie à pleine main. L'auteur évoque en effet le cas d'un couple dont la femme ne fait plus l'amour avec son mari après un accouchement. Il raconte alors avoir conseillé le couple en disant à son mari « violez-la! »

Ses propos ont été considérés comme « apologie du viol conjugal




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Pour quoi vous levez-vous le matin ? Se construire et construire Pour la première fois, une centaine de personnalités - astronaute, philosophe, biologiste, chef cuisinier, artiste, pilote de ligne, astrophysicien, mathématicien... - dévoilent leur moteur intime. La motivation qui les pousse à agir, créer, travailler, espérer, vivre au mieux chaque jour et à donner du sens à leur existence. Leurs réponses poétique, amusantes, profondes, tragiques ou ludiques sont autant de témoignages de vie. Ces textes courts, illustrés par Hélène Crochemore, offrent tout à la fois connivence, réconfort, plaisir et inspiration. https://www.belin-editeur.com/pour-quoi-vous-levez-vous-le-matin Pour laisser votre propre témoignage : Site de l'ouvrage : https://whygetup.org/fr/ Les auteurs par ordre d'apparition : Cédric VillaniJacques Arnould • Jean-Louis Israël • Monique Atlan • Jean Audouze • Nicholas AyacheJean-Paul DelahayeGérard Berry • Catherine Bréchignac • Alexandre Fleurentin • Edgardo D. Carosella • Thibault Damour • Jean Botti • Enki BilalAnne ChengMaxime Abolgassemi • Catherine Maunoury • Rémy Camus • Gérald BronnerLaurent de Wilde • Mercedes Erra • Roger-Pol Droit • Étienne Klein • Yohann Thenaisie • Alexei GrinbaumMarc DugainDavid ElbazXavier Emmanuelli • Hervé Fischer • Marc Fontecave • Maud Fontenoy • Jean-Gabriel Ganascia • Claire Gibault • Pascal Pujol • Olivier GechterAnatole LécuyerYves GingrasGabrielle HalpernHartmut RosaMarcel HibertJean-Jacques Hublin • Patrick Iglesias Zemmour • Marc Lachièze-ReyGilles Macagno • Virginie Martin • William Marx • Jean-Michel Othoniel • Patrick Pissis • Cyril Rigaud • Aldo NaouriEmmanuelle PouydebatFrédéric ThomasAdrien Rivierre • Thomas Sterner • Étienne Vernaz • Matthieu Ricard • Stuart Vyse • Sylvie CafardyJean-Pierre Sauvage • Norbert Gautrin • Claire MathieuJacques-Alain Miller • Jean- Philippe Uzan • Miroslav RadmanGeneviève Héry-ArnaudGiancarlo FainiJean-Louis Étienne • Jean-Pierre LuminetGuillaume NéryAlain BernardGuillau
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Citations et extraits (199) Voir plus Ajouter une citation
C'est en soi une erreur, et une grave erreur, de parler, comme on le fait en ce type d'occasion, d'enfants désirés ou non désirés. Ces expressions devraient être définitivement bannies du langage. D'enfants mis au monde, il n'y a que des enfants voulus ou non voulus. Un point c'est tout. Car tous les enfants sans exception sont, en toutes circonstances, dès leur conception et par définition, désirés. Le vouloir est en effet de l'ordre de la conscience et le désir de l'ordre de l'inconscient.
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... je suis une fille sans mère... pardon, je voulais dire : une mère sans fille (entendu en consultation)
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Elle venait en quelques phrases, de me jeter hors de ma coquille et de me propulser dans un monde dont la lumière aveuglante m'explosait en plein visage. Et je ne me doutais pas alors de l'importance cruciale de ce que j'étais en train de vivre. Le choc était des plus rudes. Il me tirait d'une léthargie dans laquelle je ne m'étais pas imaginé avoir, à ce point et aussi longtemps, sombré. Les événements et les faits les plus étonnants s'étaient succédé et se succédaient à une vitesse telle que le temps écoulé avait pris une singulière densité. Ce qui s'était produit en moi en quatre jours à peine ressemblait à une véritable mue.
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Toutes les histoires de couple peuvent somme toute se lire sur fond de cet inévitable désir de chacun des protagonistes de trouver avec l'autre, par l'autre et dans l'autre, ce qu'il croit être la bonne et toute simple manière de résider dans la vie.
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[···] s'il est vrai qu'une analyse parvient à libérer un individu d'un certain nombre de ses entraves, elle n'a jamais prétendu le désinsérer de la totalité de ses déterminants.
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Les études médicales ne se soucient pas en effet de conférer aux étudiants le moindre rudiment de ce que sera leur relation ultérieures à leurs patients et encore moins celle que ces mêmes patients auront à eux, sans parler du silence soigneusement entretenu sur le rapport de tout humain à la vie et à la mort. Il n'y est question que du corps, encore du corps, toujours du corps, quasi au sens anglais du terme "corpse" avec lequel il assone : un cadavre, inopinément, miraculeusement et transitoirement vivant, dont il faut freiner autant que faire se peut le retour à un état inéluctablement finalisé.
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Qu'il soit l'objet de mon rejet ou celui de mon attention, que je le fuis ou que je m'associe à lui, l'autre demeure donc toujours pour moi celui par lequel, d'une manière plus ou moins claire, plus ou moins consciente, je peux me renseigner d'abord et avant tout sur moi-même. Sauf exception, la réciprocité de cette relation me permet en effet de lire dans sa personne la manière dont sont inscrites les sempiternelles articulations qui m'occupent moi-même, et de découvrir tôt ou tard que cette modalité d'inscription fait singulièrement écho à celle que je subodorais comme étant la mienne. Ce qui n'est pas sans intérêt puisque c'est, pour lui comme moi, le premier pas vers la compréhension de la façon dont tout cela s'est un jour organisé et la découverte que chacun de nous peut faire de la rémanence en lui de cet échange duel fondateur, de ce premier échange duel à la mère. Avec ce qui s'y convoite d'attente, d'espoir, d'amour et de bonheur des demandes satisfaites à côté de ces haines, rancunes, jalousies et violences qu'ont inévitablement semées la frustration et la déception.
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Le temps n'est plus où les badauds se découvraient et où les échoppes baissaient décemment leurs stores sur le passage des lents corbillards. Le temps n'est même plus où les vivants témoignaient par ces gestes, convenus mais unanimes, de leur peine ou de leur culpabilité commune face au triomphe récurrent de la mort. On ne se donne plus rendez-vous qu'à la porte du cimetière pour une forme de corvée intégrée dans la logique marchande et dont on s'efforce, sous le prétexte d'une incompréhensible décence, d'écourter la durée.
On ne se trouve pas confronté à un simple changement de code de communication. Il semble que l'on assiste plutôt, dans la surprise, l'incrédulité et l'impuissance, au retour d'un refoulé d'une violence si grande qu'on ne peut en imaginer la constitution que dans les temps les plus reculés de notre mémoire.
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On est tellement persuadé de ses capacités de jugement, de son autonomie de pensée, de sa liberté d'appréciation, qu'on ne prend pas garde aux pièges que recèle toute situation qu'on croise et qui met toujours en branle ce passé lointain, insaisissable et dont on ne veut plus rien savoir. Les jugements ne se font alors qu'à l'emporte-pièce, au mépris des nuances et à l'écart de toute dialectisation. Ce qui fait toujours la part belle à la force et à la violence.
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La place du père, c'est donc, encore et toujours, d'une disposition maternelle qu'elle dépend et qu'elle découle. C'est, autrement dit, encore et toujours, une histoire de femmes. Une histoire de règlements de comptes entre femmes. Une histoire de place à occuper au milieu de femmes. Manière de dire que ce qui fait – ou ne fait pas – un père c'est la femme qu'il s'est choisie avec ce qui se rattache de femmes sur elle et à elle.
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Impressionnisme (2)

Sur les traces d'un jeune artiste né en 1851 à Montpellier dans une famille protestante aisée, passionné de musique et pratiquant la peinture en dilettante. Après avoir abandonné ses études de médecine pour se consacrer entièrement à la peinture il rejoint l'atelier du peintre suisse Charles Gleyre où il rencontre Pierre-Auguste Renoir, Alfred Sisley et Claude Monet auxquels il se lie et qu'il soutient financièrement à plusieurs reprises. A distance de la peinture académique et partageant leurs idéaux esthétiques Frédéric Bazille fait partie du groupe naissant des premiers impressionnistes "les historiques". Pourquoi n'a-t-il n'a-t-il pu participer à la première exposition impressionniste de 1874 alors qu'il en avait suggéré l'idée en 1867 ? 😭✝️

Il s'était brouillé avec Claude Monet en 1873
Son père briguant la fonction sénatoriale s'y opposait
Gabriel Fauré son ancien professeur de piano l'en dissuada
il est mort pendant la guerre franco-prussienne de 1870
Il avait repris ses études de médecine

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Thèmes : peinture , impressionnisme , Expositions , histoire de l'art , peintreCréer un quiz sur cet auteur
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