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Citations de Alejandro Jodorowsky (1043)


Quelle puanteur ! Les ordures de la ville doivent s'accumuler ici depuis plusieurs millénaires
Les hommes ont pourri le coeur de la planète !...
C'est vrai ! Dans un lointain passé, cet endroit fut un véritable paradis !..
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Attention ! Moi je suis détective de classe R. Je n'ai rien à voir avec la justice !
... En plus, j'ai les bossus du Président aux fesses, moi !... Sans compter la police et les mutants des tuyaux d'aération !
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Notre destin est le tien ! Ton destin est le nôtre !

(page 21)
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Éloignez-vous de ce qui console. Soyez dur avec vous-même !

(page 27)
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Rares sont les personnes dignes de diriger. Rares sont les personnes dignes d'être dirigées.

(page 27)
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- Notre prez qui tombés des cieux donne-nous Notre ouiski quotidien.
- Donne-nous du crack et de l'héroïne d'aldébaran.
- De la poudre pour tout le monde
- Le prez est un père pour nous.
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Solitude

Comme il était le produit d’un viol, sa mère ne l’avait jamais caressé. Elle s’était débarrassée de lui en le déposant dans un orphelinat. Adulte, n’ayant jamais eu d’amis, il tomba amoureux de femmes inaccessibles. S’étant réfugié dans l’alcool, il découvrit la poésie. Devenu Godofredo Reyes, le barde le plus acclamé de son époque, il vécut dans une humble cabane, près de la décharge de la ville.
Accablé de solitude, il se suicida en mangeant des sardines dans un état avancé de putréfaction.
Cinq siècles plus tard, fut inventée une machine pour voyager dans le passé. Les voyageurs pouvaient « atterrir » dans l’année de leur choix, en restant invisibles et dépourvus de densité.
Godofredo Reyes avait cru vivre seul. Cependant, devenu une attraction touristique, il fut entouré, à chaque minute de son existence, de milliers d’admirateurs venus du futur. Les moments les plus visités furent sa naissance par césarienne, l’écriture de son premier poème dans un bar sordide et sa lente ingestion de sardines le soir où il se suicida.
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L’œuvre d’art de cette incroyable, fillette a été la reconstruction de la foi sur le cadavre du cardinal Labarque. Lui qui, conformément à son nom, avait été désigné comme la barque qui emporterait ses croyants vers la grâce divine, est arrivé avec une grimace de scepticisme et de mépris. Les lèvres, devenues deux lignes parallèles sèches, étaient si serrées que lorsqu’elles laissaient sortir les mots, elles les transformaient en lames tranchante ; les mains squelettiques ressemblaient à des pattes de poulet, recroquevillées, comme voulant retenir un pouvoir inhumain ; quant à ses yeux, ils ne lançaient que des regards condamnant le nombre infini des pécheurs aux flammes d’un enfer éternel.
Loïe du ciel a injecté dans ses lèvres des pétales de fleurs dilués dans de la glycérine, les laissant légèrement entrouvertes, telle une porte compatissante qui ne laisse passer que des paroles de consolation ; avec une sévérité de sainte, à l’aide de tenailles, elle a brisé les doigts de ses mains égoïstes, les a emplies de miel et fait s’ouvrir comme si elle voulaient donner un amour incommensurable ; utilisant habilement le bistouri, elle a agrandi ses yeux, créant l’expression lumineuse d’une bénédiction qui refuse d’exclure. Mort, le cardinal Labarque a obtenu ce qu’il n’avait jamais pu obtenir en vie : voyant une si grande foi sur son cadavre, beaucoup de malades condamnés ont été guéris.
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Il y a des dangers que les grandes personnes ne connaissent pas, mais que nous, les petits, nous pouvons capter. Des morts qui ne veulent pas habiter seuls dans leur cercueil essaient d’aspirer notre âme pour l’entraîner avec eux dans le trou final ; des oiseaux perdus entrent par nos oreilles, pondent leurs oeufs au centre de notre cerveau et, quand naissent leurs poussins, ils les nourrissent de nos rêves ; des pierres dans lesquelles dort un ogre : si nous marchons sur l’une d’elles, le monstre se réveille et nous mange les yeux et la langue ; des ombres qui se transforment en flèches, des reflets qui mordent comme des vipères, des boules de glaise qui la nuit s’introduisent dans notre lit, se collent à notre poitrine, et nous inoculent des chagrins qui nous font pleurer jusqu’à ce que notre chair se dissolve en larmes.
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La vérité

Les Chercheurs de la Vérité, se rendant compte qu’il était impossible de la trouver, sont devenus des Chercheurs du Mensonge. À mesure qu’ils le découvraient et l’éliminaient, ils se volatilisaient. Lorsqu’ils eurent disparu, la vérité brilla.
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Inutile de dire que le vulgaire est toujours irrésistiblement attiré par la nouveauté.
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LES HEURES NOUS SONT COMPTÉES L'ÉNERGIE DE CET ENFANT S'ÉPUISE VITE ET IL POURRAIT MOURIR CAR SON ORGA- NISME N'EST PAS PRÊT À RECEVOIR MA TOUTE-PUISSANCE. ECOUTEL-MOI ATTEN- TIVEMENT, ET J 'EN AURAI BENTÔT FINI...
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Sentez-moi cette aimable et méphitique puanteur de fiante ! Nous sommes sauvés... (p.102)
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Arrêtez de me chier dans les diodes !!!
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"Doux est à l'homme le pain de la fraude mais ensuite sa bouche est emplie de graviers"
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Cette partie de l'histoire bien qu'elle l'eut entendue de la bouche de sa mère quand elle était petite, Jashé la trouvait invraisemblable. Elle voulait connaître la vie réelle de ses ancêtres et non un conte de fée ou un récit biblique. Mais Sara Luz, en souriant, lui expliquait que le passé était une invention perpétuelle, que chaque personnage sur l'arbre pouvait être comparé à une pierre qui, au fils des ans et de récit en récit, s'élevait jusqu'au ciel et brillait comme un astre qui diffusait une lumière plus douce que le sucre. "Tous les membres de ta famille, ma petite, à la fin des temps, seront devenus des champions, des héros, des génies et des saints. Considère tes ancêtres comme des coffres où déposer jour après jour le trésor de ton imagination fervente. Qu'est ce que tu préfères, un misérable vieux calciné sur un bûcher ou un magicien?[...]" p.62
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La plupart du temps, nous avons tendance à déformer la réalité pour nous justifier. Chaque fois que quelqu'un nous montre nos erreurs, nous trouvons des excuses et nous transformons sur-le-champ en avocats de la défense. En donnant une bonne image de nous-mêmes, nous voulons éviter une punition ou un reproche et obtenir à la place des applaudissements ou des avantages.
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Et si l'Etoile parlait.
Dans l'infinie multiplicité des êtres et des choses, j'ai trouvé ma place, dans le monde et en moi-même, car c'est la même chose. Je n'ai plus besoin de chercher, je n'ai plus aucune image de moi-même, je suis à ma place. Ici, et partout, volontairement attachée.
Je suis dans chaque particule de poussière, dans chaque territoire, dans chaque cours d'eau, chaque étoile, chaque partie de mon corps. Et comment ne respecterai-je pas le monde, et mes os et ma chair? toute cette matière n'est pas à moi , elle m'a été prêtée, rien que pour un fragment de temps.
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Un proverbe arabe dit :
Si tu prends du sable et fermes le poing, tout ce que tu as, c'est une poignée de sable. Mais si tu ouvres la main, tout le sable du désert peut passer en elle.
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Je ne me console pas de la mort d’un de mes fils, bien des années ont passé et c’est toujours aussi douloureux. Mais j’ai une vie heureuse à côté de ce souvenir, même si la consolation n’existe pas. J’ai eu la force de créer, à côté du chagrin, d’autres amours, d’autres œuvres, d’autres satisfactions. On peut vivre avec les blessures.
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