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Le Siècle des lumières de Alejo Carpentier
Tout était empaqueté, enrubanné, paré avec des couleurs de bonbon, de Montgolfière, de soldat de plomb, d’image pour illustrer Malbrough. Plus qu’en une révolution, on eût dit qu’on était dans une gigantesque allégorie de la révolution ; dans une métaphore de révolution faite ailleurs, centrée sur des pôles cachés, élaborée en des conciles occultes, invisibles pour ceux qui étaient anxieux de tout savoir. Esteban, peu familiarisé avec les noms nouveaux, hier ignorés, que l’on mêlait tous les jours dans les conversations, n’arrivait pas à voir clairement qui faisait la révolution.
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