Aleksandar Gatalica - A la guerre comme à la guerre ! .
Aleksandar Gatalica vous présente son ouvrage "A la guerre comme à la guerre !" aux éditions Belfond. Traduit du serbe par Arthur et
Harita Wybrands. Retrouvez le livre : http://www.mollat.com/livres/galatica-aleksandar-guerre-comme-guerre-9782714457905.html Notes de Musique : ?The Machine That Won The War? (by Lee Rosevere). Free Music Archive. Visitez le site de la librairie : http://www.mollat.com Retrouvez la librairie Mollat sur les réseaux sociaux : Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat You Tube : https://www.youtube.com/user/LibrairieMollat Dailymotion : http://www.dailymotion.com/user/Librairie_Mollat/1 Vimeo : https://vimeo.com/mollat Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/ Tumblr : http://mollat-bordeaux.tumblr.com/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Blogs : http://blogs.mollat.com/
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"J’ai vu des morts, mes fils, autant de morts
qu’on ne peut les compter ou les décrire. J’ai vu la mort
qui, par derrière, fauchait des lâches en fuite. J’ai regardé la
mort en face, qui emportait un héros, mais jamais, jusqu’à la
dernière année de guerre, je n’ai vu un amour comme celui
que j’ai ressenti à Salonique."
"Ils crient, ils saluent avec enthousiasme le vainqueur, mais sans
laisser s’échapper aucune voix. La fille lance un bouquet de fleurs
sauvages dans les mains du major. Elle est également silencieuse.
Le major s’arrête brièvement en marche, la regarde ; sourit triste-
ment. Il s’arrête alors juste devant le public, sort les quatre montres
à goussets en panne, les hausse au-dessus de sa tête comme s’il leur
montrait Belgrade."
À la poésie qui de la vie dégage d'idéales visions succéda très vite la prose du quotidien. Elle avait fait irruption pleine d'assurance, comme un bonheur sans mélange affirmant qu'un seul contact vaut mieux que toutes les images idéales.
Vous savez quoi, Major : je vais vous confier quelque chose en toute honnêteté. Je préférerais mener trois guerres avec mes hommes de guerre, plutôt que de construire la paix avec des hommes de paix.
Milija, mon fils, je t'avais prévenu, mais tu ne m'as pas écouté : Prends soin de ta montre comme de la prunelle de tes yeux, mon fils. Je t'avais averti, Milija, tu ne m'as pas pris au sérieux...
comme il ne connaissait plus le chemin, les rues s’approchaient de lui comme d’une victime ou de la couleur de la finitude des choses.
"Aurais-je saigné sur vos mains et dans les va-
peurs d’éthers oublié votre visage ?"