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3.76/5 (sur 103 notes)

Nationalité : Russie
Né(e) à : Urjoum , le 04/03/1974
Biographie :

Alexandre Evguenievitch Ikonnikov est un écrivain russe né le 4 mars 1974 à Ourjoum, dans l'oblast de Kirov (alors en République socialiste fédérative soviétique de Russie, URSS).

Germaniste de formation, Alexandre Ikonnokov enseigne dans le cadre d'un service civil à Bystritza pendant deux ans. Il s'installe à Kirov, au bord de la Viatka et collabore à un journal en tant que journaliste et interprète. Mais il y renonce rapidement et se consacre à la littérature.

Publié en France en 2003, son premier livre Dernières nouvelles du bourbier, a reçu un accueil exceptionnel, il décrit le folklore russe moderne, post-communiste, et pré-capitaliste.
Il rédige les textes d'un album photo d'Annette Frick.

Il écrit en russe et en allemand.

Source : Wikipédia, pagesperso-orange.fr
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Bibliographie de Aleksandr Ikonnikov   (3)Voir plus

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Citations et extraits (58) Voir plus Ajouter une citation
La gravité, c'était ce qui convenait au moment d'un accouchement ou quand on désamorçait des mines anti-personnel mais pas quand on écrivait de la poésie. Comme j'étais d'accord avec lui, en pensant aux odieux directeurs littéraires que je connaissais ! Une fois éclusés le cognac et la vodka, nous passâmes à l'alcool à 90°. Bien entendu, il y a des gens qui pourraient nous critiquer et nous inciter à trouver une manière plus utile de passer le temps ; mais parfois la beuverie est indispensable au poète, elle lui permet de se nettoyer l'intérieur de la tête, à sa manière elle agit comme un défragmenteur de disque ; sans elle, tout poème, y compris les siens, lui apparaîtrait comme une manifestation de pur délire. Stepanytch, par exemple, descendit en flammes l'auteur d'une série de vers, l'accusant d'avoir violé toutes les règles de la versification et d'avoir fait preuve d'un amateurisme répugnant. Il se déchaina pendant une heure autour du texte incriminé, accumulant les sarcasmes et les méchancetés, jusqu'à ce que quelqu'un lui dise qu'il s'agissait de l'hymne national.
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- Léna, il est temps que tu te maries, lui conseillons-nous.
- Vous m'avez dégoté un vieux riche ?
- Pourquoi un vieux riche ? Y a rien de plus ennuyeux !
- Dîtes pas ça. Un bon mari, c'est comme un coffre au trésor : suffit pas de le trouver, faut encore l'enterrer.
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Lorsque les fonctionnaires du Parti ont fait construire ces immeubles gris de cinq étages, tous identiques, ils ont veillé à ce que les citoyens russes puissent vivre âme contre âme - tantôt ton voisin se glisse dans ton âme, tantôt c'est toi qui te glisses dans la sienne.
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p.157.

Les enfants prétendait-elle, devraient avoir le droit de choisir s'ils souhaitent naître ou non dans un monde pareil. Comme elle n'aurait pas d'enfants, elle allait au moins leur épargner ce souci.
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Où veux-tu partir ? En Amérique ? Pourquoi spécialement en Amérique ? Parce que là-bas celui qui fait la plonge au restaurant peut devenir millionnaire ? C’est une idée reçue Kirioucha. Dans le meilleur des cas, là-bas, il peut devenir serveur. Alors que chez nous, les anciens détenus peuvent vraiment devenir députés à la Douma.
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L’optimisme russe est impressionnant. Dans la misère à laquelle ils font face, ils restent debout. À moins que ce soit le faite de n’avoir le choix qu’ils continuent, tel l’ordre 227. On ne peut recommencer mais on peut essayer que l’avenir nous soit mieux. . . Si les uns arrêtent aussi de nous saboter l’existence, et les autres nous épauler. Munis-toi de patience petit peuple, car un jour viendra… ou tu sortiras de ce bourbier

La vodka, un vice qui une fois en bouche, coule et coule sans étancher la soif. Ceci étant légal, mais ravage la population. Et quand elle vient à manquer il ne leur vient pas à l’esprit de s’arrêter. Un poison qui rend esclave, et fait office de salaire. Nous petits français ne sommes pas mieux à nous vanter de nos soirées alcoolisées passant 2 - 3 jours sans dessaouler, quand certain Russe, c’est leur quotidien.


Un livre mélodieux de plusieurs très courtes histoires sur l’âme du citoyen Russe. Un mélange de mélancolie, de solitude, de pauvreté, contrastant à des joies simples, de chaleureux contact, de riche partage… le tout distillé dans de la vodka de ce pays froid.
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Si les contrats de mariage, qui aujourd’hui commençait à faire une apparition timide, avaient existé plus tôt, Lizka aurait tenu à y inclure une clause importante. Son époux aurait eu pour obligation quotidienne de lui masser le dos - des vertèbres cervicales au coccyx - et de lui embrasser la plante des pieds. Elle n’aurait pas exigé autre chose de son époux. Enfin, si : qu’il ne prononce jamais de mots grossiers. Et qu’il n’y ait pas plus d’un match de foot par mois. Et pas plus d’une soirée bière par semaine ! Et aussi...
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Kostia ne nous comprend pas, parce qu'il ignore que nous avons déjà répondu depuis longtemps à la question : quel est le sens de la vie ? Réponse : boire du thé sur le balcon et fumer, c'est à dire être ensemble. Nous sommes très, très sûrs d'une chose : nous n'emporterons rien avec nous dans notre cercueil. Iouri Vassilievich dit que c'est une phrase banale. Stepan et moi, nous pensons le contraire. Nous avons même un slogan : Ne crains pas d'être banal, c'est la vie qui l'est, banale.
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p.66.

Jusque-là, Lizka avait été une lectrice peu acharnée, mais à présent, que ce fût par désœuvrement ou parce qu'elle pensait trouver dans des livres quelques-unes des réponses aux questions qu'elle se posait, elle s'était mise à aimer lire des romans. Romans d'amour, d'aventures, romans historiques, policiers, tous la captivaient, l’entraînaient corps et âme dans un autre monde, un monde fascinant, mais en même temps, aucun ne lui donnait d'instruction pour agir, aucun ne répondait à la question essentielle qui la hantait : comment poursuivre son existence.
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Par un beau soir glacial de février, la vachère Krotova, sous l'emprise de la boisson, se disputa avec son mari, s'empara d'une hache pour fendre les bûches et lui coupa une jambe. Le coup fut si puissant que l'os fut sectionné net, et que le médecin des urgences eut seulement à finir de détacher la peau qui restait. On emmena le mari à l'hôpital, on conduisit la femme au poste, et tous se préparaient à quitter les lieux quand soudain quelqu'un demanda:
- Et la jambe, qu'est-ce qu'on en fait?
Tous regardèrent le membre ensanglanté puis le capitaine de la milice.
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