Je pris l'histoire de Lucien entre mes mains, je la tint ainsi un instant en prenant bien garde de ne rien laisser s'échapper, me sachant son unique propriétaire, car elle n'avait jamais encore été racontée, pas avec autant de détails. Puis je la posai sur le papier avec d'infinies précautions et je lui donnai le titre ô combien mensonger : "Les guerres sont loin".