D'un côté, Philippe Descola, grand anthropologue. de l'autre, Alessandro Pignocchi, chercheur en sciences cognitives et bédéiste. Dans "Ethnographies des mondes à venir", ils explorent ensemble ce que l'anthropologie a de subversif, et surtout d'inspirant, pour affronter le monde qui vient.
#environnement #anthropologie #actualite
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...c'est déjà ce que font les zadistes lorsqu'ils disent " nous ne défendons pas la nature,nous sommes la nature qui se défend ".
- Tout d'abord, j'invite chaque citoyen à se responsabiliser et à adopter au quotidien un ensemble d'éco-gestes simples, comme se cagouler en manif pour réduire en poudre les vitrines des banques, ouvrir des maisons du peuple et des squats un peu partout, ou encore occuper les ronds-points et bloquer les chantiers. Globalement, il s'agit d'œuvrer au jour le jour à destituer l'État en apprenant à s'organiser sans lui.
J'ai lu récemment dans la biographie d'un indien Blackfoot que son peuple considère les capitalistes comme des enfants car,comme kes enfants, ils veulent toujours plus de jouets, alors qu'en grandissant on est censé apprendre les vertus de la tempérance et de la frugalité. D'après certains penseurs,je ne sais pas si les Blackfoot le formulent ainsi,ces vertus sont la condition de l'autonomie et de la liberté.
- Et dis-moi, beau-frère, pourquoi ne pas prélever les poissons directement dans les bassines sans les faire passer par le fleuve ?
Il s'agira de définir les interactions qui vont se construire entre les zones qui resteront gérées par l’État, et celles qui s’organiseront en s’inspirant des ZAD du Chiapas et de tout ce qui à commencé à s’inventer sur les ronds-points et dans les maisons du peuple .
Ce qu'il vous manque, c'est un leader charismatique et belliqueux capable de mettre tout le monde d'accord.
La crise écologique rebat ainsi les cartes des alliances possibles, redéfinit tant la notion de « progrès » que les critères d’émancipation. Ainsi, contrairement à ce que prétend le pouvoir en place qui a tout intérêt à entretenir un antagonisme factice entre les questions sociales et environnementales, la lutte des gilets jaunes pose les bases d’une proposition écologiste substantielle. Les acteurs et actrices de cette lutte refusent collectivement le statut d’objet qui leur est socialement attribué et aspirent à redevenir des sujets. Ils et elles ne veulent plus être des marchandises interchangeables et jetables – des ressources humaines – dont la valeur, ou l’absence de valeur, ne dépend que de la fonction remplie dans les activités économiques.
- Tu as vu que Nicolas Hulot est au gouvernement ?
- C'est celui qui veut terraformer Mars ?
- De quoi tu parles ?
- Je sais pas, y en a un qui veut aller habiter sur Mars.
- Ah mais non, ça c'est Cheminade.
- Et il est pas au gouvernement lui ?
- Non, Dieu merci.
- Y a encore que des types pas drôles ?
Nous ne défendons pas la nature, nous sommes la nature qui se défend.
C'est d'abord dans la tête que l'on change de monde, car les institutions sont des idées qui s'incarnent dans et par les pratiques.