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Citations de Alex Berg (90)


Dans les États occidentaux industrialisés, les hommes politiques tentent de protéger la liberté en l’abrogeant.
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Depuis l'assassinat de Kennedy, qui remonte à presque un demi-siècle, il n'y a plus de vraie proximité entre les grands hommes politiques et leur peuple. Le légèreté originelle est de l'histoire ancienne. (P. 210)
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Déclaration universelle des Droits de l'Homme Article 11, paragraphe 1:
"Toute personne accusée d'un acte délictueux est présumée innocente jusqu'à ce que sa culpabilité ait été légalement établie au cours d'un procès public où toutes les garanties nécessaires à à sa défense lui auront été assurées."
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Il était intéressant de voir comment les gens s’accommodent de la restriction de leur liberté. Mayer avait pu le constater plusieurs fois au cours des dernières années. Tout d'abord il y a des protestations, pacifiques ou violentes selon les régions, mais au bout d'un moment, la restriction s'installe dans le quotidien, elle fait partie intégrante de la vie et ne dérange plus personne.
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Il était intéressant de voir comment les gens s'accommodent de la restriction de leur liberté. Mayer avait pu le constater plusieurs fois au cours des dernières années. Tout d'abord il y a des protestations, pacifiques ou violentes selon les régions, mais au bout d'un moment, la restriction s'installe dans le quotidien, elle fait partie intégrante de la vie et ne dérange plus personne.
(p. 54)
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Ils sont parmi nous. Incognito. Formés a tuer. Nous pouvons les croiser n'importe où. À n'importe quel moment. Et nous ne savons pas ce qui peut se passer.
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Ce qu’il y a de bien dans la vie, c’est qu’elle continue sans se soucier de toutes les horreurs qui nous entourent, et qu’elle nous pousse à continuer. Et rien que ce simple fait d’avancer guérit les blessures.
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Ce qu'il y a de bien dans la vie, dit-il calmement, c'est qu'elle continue sans se soucier de toutes les horreurs qui nous entourent, et qu'elle nous pousse à continuer. Et rien que ce simple fait d'avancer guérit les blessures.
(p243)
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- J'ai tellement pensé à ce que ça me ferait de le tuer, murmura-t-elle. Il faut que je le fasse.
- C'est faux, vous vous mentez à vous-même. chaque fois que vous tuez quelqu'un, c'est une partie de vous-même que vous tuez. Ne faites pas ça.
(p.228)
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C'est la guerre, Bender, dit-elle, et à la guerre le Bien et le Mal se définissent uniquement selon le point de vue pour lequel tu te bats.
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Chris était mort. Quoi qu'elle fasse, elle ne le ramènerait pas à la vie. Et quelque part en elle s'ouvrit de nouveau cette porte derrière laquelle se cachait ce noir qui avalait, dévorait, ce noir qui effaçait tout et ne laissait d'elle qu'une enveloppe vide que, certes, elle pouvait contempler dans le miroir, qu'elle pouvait toucher de la main, sentir, mais qui n'avait plus rien à voir avec la femme qu'elle avait été un jour. Parce que cette femme là, justement, elle était couchée en bas elle aussi, elle était elle aussi allongée dans le cercueil devant lequel se dressait la photo d'un soldat qui regardait hardiment droit devant, les yeux brillants dans le soleil matinal, des yeux de cette couleur vert eau qui aurait pu faire croire que toute la mer si reflétait.
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Il est intéressant de voir comment les gens s'accommodent de la restriction de leur liberté [...] Tout d'abord il y a des protestations pacifiques ou violentes selon les régions, mais où bout d'un moment, la restriction s'installe dans le quotidien, elle fait partie intégrante de la vie et ne dérange plus personne. (P. 54)
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Quand Marion et Zahra prirent le chemin de la maison, sept heures sonnaient au clocher de Saint-Sulpice. Marion se demandait si elle devait raconter à Louise ce qui s’était passé dans le parc. Elle avait été profondément émue d’entendre chanter la petite fille et elle savait que Louise serait heureuse d’apprendre la nouvelle, mais en même temps elle craignait que la vieille dame ne mette trop la pression sur l’enfant. La petite main de Zahra était dans la sienne, pleine de confiance, et Marion avait le sentiment que la fillette s’ouvrirait un jour à elle, à condition qu’elle soit plus souvent avec elle. Mais quand ? Ces derniers jours, malgré son maigre temps libre, elles avaient passé beaucoup d’heures ensemble, au point que Marion avait dû reconnaître que Zahra était une parfaite excuse pour éviter de s’occuper de ses propres affaires. Elle avait seulement pris le temps de retourner au musée pour s’informer de la provenance de la photo. La conservatrice s’était montrée serviable et professionnelle, mais ce professionnalisme n’était pas exempt de curiosité. Marion n’était pas la première à frapper à sa porter et à chercher des informations supplémentaires
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“- Vous ne trouvez pas que l’amour de l’art donne de l’appétit ? […] Et vous, qu’est-ce que vous éprouvez devant un Max Ernst ?
- Je ne sais pas”, avait-elle répondu, incertaine, et lorsqu’il comprit qu’elle prenait sa question au sérieux, il avait éclaté de rire. Un rire franc, communicatif, qui avait dissipé sa nervosité et sans réfléchir, elle avait accepté son invitation à goûter le gâteau au chocolat de la cafétéria du musée. D’après lui, il complétait parfaitement l’univers du peintre.
(p. 23)
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La paranoïa implique une part de peur et celle qui nous entoure en ce moment est plutôt un obstacle à notre fonction. Elle fausse notre jugement. Tout comme la colère.
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En tout cas, il valait mieux agir plutôt que de rester assis en attendant que quelque chose arrive.
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Elle a perdu tout ses droits le jour où elle a rejoint ces terroristes, rétorqua brièvement Burroughs en pénétrant dans l'ascenseur.
(p.36)
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Au cours des dernières heures, Valerie avait envisagé plusieurs façons d’aborder cette seconde audition. Mais maintenant qu’elle l’avait devant elle, toute sa rationalité s’évaporait. La rage reprenait le dessus. « Je ne vois pas d’avocat », fit-elle remarquer froidement.

Mayer haussa les sourcils. Elle sentit en même temps ses doigts se serrer plus fermement autour de son bras. Peu de temps après, elle était de retour dans sa cellule. Seule avec sa peur.
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Que serait-il arrivé si elle avait continué à protester ? Elle se souvenait de la manière dont elle avait traversé l’aéroport, encadrée par les deux agents dans leurs costumes impeccables, devant qui les portes s’ouvraient comme par magie lorsqu’ils tendaient leurs cartes d’identité. Les gens s’écartaient sur leur passage. Pendant tout le trajet, l’idée de s’enfuir ne l’avait pas quittée. Que serait-il arrivé si elle avait protesté ?
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Plus tard, c’est cet instant-là qu’elle se rappellerait. Pourquoi avait-elle cédé ? Pourquoi avait-elle fait confiance à Mayer ? L’aigle et les couleurs du drapeau allemand lui avaient donné une illusion de sécurité même si elle ne se laissait pas berner par la neutralité du ton. Mayer n’était pas un simple fonctionnaire d’État. Il faisait partie du service fédéral de renseignement.
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