L'ex-entraîneur de Manchester United Alex Ferguson, retraité depuis cet été, a dévoilé mardi 22 octobre 2013, le fond de sa pensée sur Rooney, Keane, Beckham et l'Angleterre lors de la présentation à Londres de sa 2e autobiographie.
« J’ai pris ma décision d’arrêter après la mort de la sœur de Cathy (sa femme). Je voyais ma femme regarder la télévision, un soir, puis regarder au plafond. Je l’ai sentie isolée. Je lui ai dit que j’allais arrêter, mais comment pouvais-je l’annoncer à la famille Glazer ? Je savais ce que représentait le titre de champion pour eux. J’étais prêt à leur dire que en mars et à ce moment-là, David Gill (manager) m’a dit qu’il arrêtait. C’était un coup dur. Que devais-je faire ? Mais je me suis décidé. C’était le bon choix. Quand je l’ai dit aux Glazer, nous avons commencé à regardé les successeurs potentiels. Nous avons choisi David Moyes. Il avait été régulier à Everton, il avait passé 11 bonnes années là-bas et avait de l’appétit. Personne ne le savait à part les Glazer, David Gill et moi. Quand nous l’avons engagé, la presse était enthousiaste parce qu’un manager britannique débarquait. Malheureusement, ça s’est mal passé pour David. Mais c’était un bon choix. »
La partie la plus dure du corps de Roy est sa langue. Ses mots vous font très mal. Avec son verbe, il peut déstabiliser la personne la plus confiante au monde en quelques secondes. Ce que j'ai noté ce jour-là, alors qu'on se disputait, c'est que ses pupilles commençaient à rétrécir, devenant presque de petites perles noires. C'était effrayant à regarder. Et je viens de Glasgow.
Le public qui suit le football m'a probablement vu comme un mordu de football qui regardait rarement au-delà de Manchester United pour me distraire. Mais quand les exigences du poste se sont intensifiées, j'ai trouvé refuge dans de nombreux centres d'intérêts et hobbies qui gardaient mon esprit en éveil, mon étagère de livres pleine et ma cave approvisionnée en bons vins.
A l'exception de ma passion pour les courses hippiques, cette autre vie est restée à l'abri des regards. C'est le monde dans lequel je retournais lorsque la journée se terminait à Carrington, notre centre d'entraînement, ou quand le match avait été joué ou analysé. Durant les dix dernières années, j'ai eu beaucoup de centres d'intérêt. Cela m'a aidé à gérer United plus efficacement. Je travaillais toujours aussi durement mais j'utilisais les muscles de mon cerveau de façon plus variée.
Je ne peux pas imaginer qu'on puisse être un leader efficace si on n'a pas de convictions fermes ni une croyance intérieure forte.
"Je n’ai pas connu de période pendant laquelle mes parents n’ont pas travaillé. Comme mes parents s’épuisèrent à la tâche, ils m’ont instillé l’idée que la seule manière d’améliorer mon existence était de travailler dur. »
la sagesse populaire prétend que l'on apprend davantage de ses défaites que de ses victoires...
... Je passais toujours plus de temps à réfléchir aux matchs perdus qu'aux matchs gagnés.
» Je ne veux pas mépriser ou critiquer les joueurs qui ont joué pour moi pendant mes 26 ans de carrière à United, mais il n’y a eu que quatre joueurs de classe mondiale :Cantona, Giggs, Ronaldo et Scholes. Et sur les quatre, Cristiano était comme l’étoile sur le sapin de Noël. «
Roy est un garçon intelligent. Je l'ai vu lire quelques livres intéressants. Il a de la conversation et il est de bonne compagnie quand il est de bonne humeur. Le kiné entrait et demandait : "De quelle humeur est Roy aujourd'hui ?" car cela déterminait l'ambiance dans le vestiaire. C'est ainsi qu'il nous influençait au quotidien.
Avec ses contradictions et ses changements d'humeur, il pouvait être adorable un instant et contrariant l'instant d'après. Le changement s'effectuait en une fraction de seconde.
En un sens, son départ était la meilleure chose qui pouvait arriver car il intimidait beaucoup de joueurs.
Je me suis longtemps demandé pourquoi certaines personnes avaient plus de volonté que d'autres...
...Si je devais choisir entre le talent et la volonté, je choisirais la volonté, c'est le carburant le plus puissant.
Pendant les douze premières années que j'ai passé à Old Trafford, J'ai également lu toutes les lettres que je recevais(certaines semaines, on m'en adressait plus d'une centaines).