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3.56/5 (sur 106 notes)

Né(e) à : Iowa , le 26/11/1986
Biographie :

Il a commencé à étudier l'écriture créative au lycée Interlochen Arts Academy et a obtenu son baccalauréat au Bennington College. Il a obtenu sa maîtrise en création littéraire à l'Université de Glasgow en Écosse. Il est l'auteur de plus d'une vingtaine de livres pour enfants et adultes, dont le best-seller international The Immortal Circus. Il a aussi écrit Runebinder, Runemaker...

Source : https://www.arkahler.com/about
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Une silhouette effrayante se tenait penchée sur le seuil. Elle était emmitouflée dans plusieurs épaisseurs de robes et de fourrures ; ses cheveux formaient de longues vagues emmêlées sur sa tête, semblables à des algues séchées. Je m'attendais à ce qu'elle soit dotée de cornes ou de sabots, mais non, elle était tout à fait humaine, même si sa peau ridée avait la couleur d'un vieux parchemin et que ses yeux luisaient d'un éclat aussi blanc que la lune.
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Je ne m'emportai pas contre Anna lorsqu'elle voulut dormir dans ma chambre cette nuit-là. Pour être franche, si elle ne me l'avait pas demandé la première, c'est sans doute moi qui l'aurais fait. Je ne tenais pas du tout à rester seule dans cette pièce trop grande, avec ses fenêtres trop larges donnant sur une forêt trop sombre. J'avais l'impression que les ténèbres risquaient de m'attaquer. Même avec la veilleuse allumée.
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Je sentais l'odeur piquante de la sève, et des baies écrasées, j'entendais le craquement des brindilles sous mes pieds et le hurlement du vent au loin. J'éprouvais la morsure du froid sur ma peau. J'avais le goût de la peur dans ma gorge tandis que je marchais.
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Une brise se mit alors à souffler en provenance de la forêt. Au même instant, j’entendis un bruit, qui provoqua une nouvelle vague de frissons dans mon dos. J’interrompis ce que j’étais en train de faire pour scruter les arbres. Rien. Pas le moindre mouvement.

– Qu’est-ce que tu regardes ? voulut savoir Anna.

Je sursautai.

– Tu as entendu ?

– Quoi ?

Je détournai les yeux de la forêt pour les reporter sur elle.

– Rien, répondis-je. Allez, viens, on va porter ça à l’intérieur.

Je ne voulais pas rester dehors une minute de plus.

Ce bruit…

J’aurais juré avoir entendu le rire d’une vieille femme.
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– Il va bientôt descendre, annonça-t-elle. Il sera tellement content de vous savoir ici !

Maman se tut. Anna me lança un regard médusé, qui disait clairement : Non, mais tu le crois, ça ?

Papy Tom était mort cinq ans plus tôt. Je me souvenais à peine de lui.

(....)

Apparemment, cela arrivait de plus en plus souvent. C’était une des raisons pour lesquelles nous étions là, pour nous assurer que rien de fâcheux n’arriverait à mamie Jeannie. Maman s’inquiétait à l’idée qu’elle puisse tomber dans les escaliers et se faire mal. Aussi, lorsqu’elle avait perdu son travail, il avait semblé logique de venir s’installer là. Enfin, logique aux yeux des adultes, du moins. Parce que, pour moi, ça n’avait toujours aucun sens.

Tout ce que nous savions, c’était que mamie Jeannie n’était plus entièrement avec nous, même si certains jours elle allait mieux que d’autres.

Et nous savions aussi qu’il ne fallait pas nous rendre dans la forêt.
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– Maintenant, les filles, écoutez-moi, nous dit mamie Jeannie d’une voix douce et ferme, une fois que nous fûmes installées. Il y a trois règles à observer pour vivre ici. Premièrement, ne laissez jamais vos fenêtres ouvertes après la tombée de la nuit, même s’il fait très chaud. Deuxièmement, je ne veux aucune poupée dans la maison. Et, troisièmement, n’allez jamais, au grand jamais, du côté de la maison dans les bois. C’est là qu’habite Beryl.
En prononçant ces derniers mots, elle avait tourné les yeux en direction de la forêt. Je suivis son regard, et un frisson me parcourut l’échine. Il pouvait se cacher n’importe quoi là-bas. Chaque fois que nous étions venues rendre visite à notre grand-mère, elle s’était arrangée pour ne pas nous perdre de vue une seule seconde. Mais jamais elle n’avait fait allusion à une maison en particulier. Ni à Beryl.

Qui était Beryl ?

J’aurais aimé le lui demander, mais je ne voulais pas la contrarier. À voir ses yeux, il était clair que le seul fait de prononcer ce nom la perturbait déjà bien assez comme ça.

– Pas de souci, mamie, lui assurai-je en lui tapotant le bras. On respectera les règles.
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Un vaste jardin s'étendait autour de la maison, et au delà des balançoires et du petit verger planté de pommiers se dressait une épaisse forêt qu'on aurait dite pleine de ronces et de mystères. Même par cette chaude fin de journée, il se dégageait des arbres une impression de froid et de noirceur.
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La maison de Grand-Mère apparut enfin. Elle était immense – beaucoup plus spacieuse que notre appartement à Chicago – avec ses deux étages, ses grandes fenêtres de chaque côté et sa véranda panoramique. Un vaste jardin s’étendait autour de la maison, et au-delà des balançoires et du petit verger planté de pommiers se dressait une épaisse forêt qu’on aurait dite pleine de ronces et de mystères. Même par cette chaude fin de journée, il se dégageait des arbres une impression de froid et de noirceur.
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CE N’ÉTAIT PAS AINSI que j’avais imaginé la fin des vacances d’été : un long trajet en voiture avec ma mère et ma sœur, au milieu des champs de maïs, avec comme destination la maison de ma grand-mère. Et pas pour y passer un week-end sympa, non, mais pour y rester définitivement.

Je m’attendais à m’ennuyer.

Je m’attendais à me sentir seule.

Mais je ne m’attendais pas à devoir affronter une puissance maléfique qui voulait ma mort.
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C’est une vieille dame, nous avait rappelé maman un million de fois en cours de route. Sa mémoire défaille, et il se peut qu’elle ne se comporte pas toujours de façon cohérente. Alors, soyez patientes avec elle et faites comme si vous compreniez de quoi elle parle, même si vous n’en avez aucune idée. Comme ça, elle ne s’agitera pas trop.
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