Car s'il y a bien une chose que j'ai comprise depuis mon affectation à la Crim', c'est que lorsqu'on choisit ce service, on passe son temps à rouler des pelles au sordide, à caresser l'horreur comme une maîtresse un peu sale mais tellement excitante qu'on verrait en cachette. On passe ses journées à s'oublier dans les courbes les plus sombres de l'âme humaine, jusqu'à ce qu'on chope la MST du flic, celle qui fait qu'au bout d'un moment on se range, on arrête pour ne pas devenir plus sombre que ceux que l'on traque.