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Citations de Alex Nikolavitch (52)


Alex Nikolavitch
Il en va parfois ainsi des personnages conçus pour une quête : une fois la quête terminée, qu'en faire ?
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Alex Nikolavitch
Philip José Farmer (1918-2009) est resté dans l'histoire comme « l'homme qui dévergonda la SF ». Ses "Amants étrangers" ("The Lovers", 1952) firent scandale en leur temps, dans une Amérique encore pudibonde, et il consacra par la suite une bonne partie de sa carrière à pulvériser les tabous, qu'ils soient sexuels ou religieux.
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NOTEZ TOUS LES RÊVES, CONCEPTS, IDÉES, ATMOSPHÈRES, IMAGES, ETC., BIZARRES EN VUE D'UNE POSSIBLE UTILISATION ULTÉRIEURE. NE VOUS DÉCOURAGEZ PAS S'ILS NE SEMBLENT PAS SE PRÊTER À UN DÉVELOPPEMENT LOGIQUE. ILS POURRONT TOUJOURS ÊTRE RETRAVAILLÉS, AVEC LE TEMPS - UNE FOIS INSÉRÉS DANS LEUR COCON DE NOTES ET DE SYNOPSIS -, ET QUAND ILS AURONT ENFIN PRIS LEUR PLACE DANS UN CADRE EXPLICATIF COHÉRENT, SUSCEPTIBLE DE PRODUIRE UNE HISTOIRE. NE VOUS DÉPÊCHEZ PAS. IL N'EST PAS RARE QUE LES MEILLEURES HISTOIRES SE DÉVELOPPENT TRÈS LENTEMENT - SUR DE LONGUES PÉRIODES -, ET LEUR RÉDACTION EST SOUVENT ENTRECOUPÉE DE PAUSES. ».
- HPL, « NOTES SUR LA LITTÉRATURE FANTASTIQUE »
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Là où l'autonomie n'existait pas, l'innovation n'existait pas non plus.
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Ce que vous ne voyez pas, tous les deux, c’est qu’avoir survécu suffit en soi. C’est ce qu’apprennent tous les soldats, en tout monde et en toute époque. Une journée où l’on finit vivant est une journée de plus, une journée où la mort n’a pas gagné. Quoiqu’on ait pu perdre par ailleurs, il y a là une raison de se réjouir.

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Diabolique, ululant, un gargouillement de cadavre mêlé d'un cliquetis de morts emplit l'atmosphère - cette même atmosphère d'ossuaire qu'empoisonnaient des relents de naphte et de bitume.
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Quand il lui arrivait de plonger ses regards dans l’esprit d’un de ses congénères, Lothe n’y voyait souvent que des préoccupations communes et vulgaires. Et, quand elles ne l’étaient pas, elles n’avaient aucun sens à ses yeux. Ces gens se rendaient malades en se demandant de quoi demain serait fait. Pour la plupart d’entre eux, demain devait se maintenir à l’identique du présent. L’inattendu, le changement, la remise en cause du statu quo, tout cela les terrifiait. Ils s’accrochaient à de minuscules privilèges, à des bribes de pouvoir ou de réputation, sans jamais s’interroger sur le sens de leur vie et de ces colifichets dont ils encombraient leur esprit.

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J'ai toujours apprécié cette forme de solitude conférée par la campagne sauvage, quand on console son âme des misères subies avec un bon livre, dans un bon fauteuil au coin du feu (et quand un livre est mauvais ou décevant, la cheminée devient un moyen expéditif de lui faire savoir le déplaisir de sa lectrice).
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Une femme pouvait devenir hiérarque de son convent féminin, pas épiscope ni ecclésiarque. Une femme pouvait devenir lictrice et donner son sang pour la défense de la Foi, elle pouvait même devenir sergent, mais jamais capitaine, et Alania le savait. Quand elle s’était retournée contre l’inquisiteur, elle savait être montée aussi haut qu’elle le pourrait jamais. La chute était dès lors inévitable, tant la jeune femme ne se croyait pas faire pour la stagnation.

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Curieusement, c’est à ce moment que lui revint une histoire racontée par son père, une nuit qu’ils avaient été garder des bêtes dans les collines. « Les étoiles, ce sont les trous dans la toile de tente du ciel. De l’autre côté, c’est le monde lumineux des dieux, et c’est leur lumière qui nous provient ainsi, coulant par les trous. » Il se souvient avoir demandé alors : « mais papa, qu’est-ce que ça veut dire, quand il pleut ? » Et la mélancolique réponse de l’homme, prématurément usé par les travaux des champs et la perte d’une partie de sa famille, avait été : « ce sont les dieux qui pleurent sur le sort de notre pauvre monde, et leurs larmes qui nous baptisent de peine. »
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Il se débarrassa des débris sanglants de sa lance dans les eaux noires et s’empara de l'arme qui flottait dans les airs. De deux empans plus longue qu'un glaive de légionnaire, affilée des deux côtés sur toute sa longueur, l'arme semblait pourtant ne rien peser dans sa main.
L'obscure clarté qui sourdait du métal s'accompagnait d''une douce chaleur, celle d'une matinée de printemps.
Uther en oublia ses blessures, la fatigue des combats, la faim née du jeûne. Il se sentait complet, comme après une nuit d'amour, et prit conscience qu'il n'avait jamais éprouvé une telle plénitude auparavant. Il se savait guerrier plutôt que poète ; la lame dressée devant lui le confortait dans cette certitude.
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Je ne l'ai acceptée dans notre groupe qu'à cause de la réticence de nos autres condisciples à nous accompagner, et à cause de l'insistance du professeur Blake, qui, Dieu sait pourquoi, la trouve brillante. Il faudra qu'il comprenne un jour, celui-là, que les notes et le travail ne font pas tout, et qu'il faudrait aussi savoir récompenser le talent et l'aisance financière. De toute façon, et je l'ai toujours dit, tout s'en va à vau-l'eau depuis que l'on accepte les femmes à l'université. La recherche érudite, c'est un travail d'homme, nom de Dieu !
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S'il y avait une chose qu'elle détestait plus encore que les fanatiques, c'étaient les fanatiques à bascule, les fanatiques capables de changer de camp et de vie sans se départir de leur fanatisme. Une révélation, pour eux, n'était pas l'occasion de changer radicalement de vie uniquement celle de faire valser les drapeaux et les étiquettes.
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« Je n’appartiens pas au monde. J’en suis le spectateur amusé, et parfois dégoûté. » (p. 18)
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Je finis par concevoir de l'ambition et changeai à plusieurs reprises d'équipage, à chaque fois que cela me permettait de prétendre à une position plus élevée dans la hiérarchie complexe des navires. J'en vins à fréquenter l'élite de la piraterie, les Bellamy, les Rackham et les Teach, m'y faisant, et je me pique de m'en enorgueillir, plus d'amis que d'ennemis. Nous étions les princes des mers. Ah, si vous nous aviez vus du temps de notre gloire, quand la seule évocation de nos noms suffisait à frapper de terreur jusqu'à l'arrière-pays continental. D'aucuns caressaient le rêve d'une république de la flibuste, mais des hommes comme Bellamy ou moi n'étions pas loin de nous couronner rois. 
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Uther eut soudain peur de voir tous ses combats, tous ses engagements, tous ses déboires et toutes ses souffrances se réduire à cela, une mention floue dans des histoires contées par des vieillards pour passer le temps, pendant les soirées d'hiver, jusqu'à ce que d'autres histoires prennent leur place et que les anciennes soient graduellement déformées, puis oubliées.
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-Quel effroi...cette terre... brûlée...au vent...des landes de pierre...
-Réveillez-vous, professeur ! Vous récitez une litanie maudite qui détruit le mental !
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L’image de la fin du monde, au Japon, s’est cristallisée sous une forme très spécifique. Il faut dire que le Japon est une des rares nations contemporaines à avoir fait l’expérience directe du crépuscule des dieux et de l’écroulement en trois jours de ses valeurs et systèmes de représentation ancestraux. […] L’impact sur la culture japonaise a été intense. Le digérer, le surmonter et le transcender aura pris des années.
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Nul bonheur dans les tréfonds. Juste eux, ceux des profondeurs
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Lothe voulut revenir aux sources des textes anciens. Il découvrit des calculs ésotériques, concernant le poids des choses, appelé dans ce cadre « gravitation » et la trame de l'espace et du temps. Des litanies de noms barbares, que l'écriture sacrée avait du mal à tout à fait retranscrire, et ne semblait d'ailleurs le faire qu'à contrecœur. Des noms comme celui d'un certain « Nioutonn' » par exemple, dont une partie des ouvrages étaient encore licite, ceux traitant de spiritualité et d'alchimie, mais dont d'autres étaient sans pitié confinés dans les tréfonds du palais car portant les signes maudits du calcul profane et des « ekwatios » menant au mal.
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